Par Ahmed Bensaada
Ça y est! Un imposant tipi a été rapidement installé dans l’immense jardin de la villa des Zelig-Mouffok et la tribu de la bienpensance algéroise s’y est réunie. Bien sûr, sous la supervision du grand Manitou, Zelig Omar en personne (Zigomar pour les intimes). Pour la petite histoire, son surnom vient du fait qu’il a pour habitude de distribuer des friandises à tous ceux qui lui prêtent allégeance.
La décision fut rapidement prise par Zigomar et son assemblée: Abdellali Merdaci ayant commis un crime de lèse-majesté, la hache de guerre devait être déterrée!« Solidaires »! « Solidaires »! cria la tribu.
« Solidaires, moi et mon mari », murmura une habituée de la villa, de peur d’être exclue du club des « petits-fours ».
On a vu tout le monde se prosterner devant le grand Manitou : des journaleux dépassés par les évènements, des printanistes de la première heure (aigris depuis 2011), des ONGistes « In God We Trust », des trotskystes en pyjama rêvant d’une révolution, des droitdelhommistes tordus, des gauchistes bobos chatouillés par leurs propres borborygmes, etc.
Toute la « tchitchi » algéroise était en ébullition! Enfin, de « l’acqueussion » (« action » en langage tchictchi)! La guéguerre contre ceux qui ont osé triturer la sainteté immaculée du grand Manitou! Ouille!
On a même vu de la solidarité venir de l’étranger. Parmi des noms sur lesquels on pourrait écrire d’autres longues dissertations, on remarque qu’un certain Ali Bensaad, dont j’avais analysé la rhétorique il y a quelques temps, s’est joint à la « fête ».
« Déjection », « Ihsane El Kadi malmené », « un journal des services de renseignements ». La même rhétorique que Zitout! Quelle langue châtiée pour un professeur! Quelle perspicacité! Sait-il au moins pour qui travaillent Le Monde et RFI, médias sur lesquels il s’est récemment étalé pour salir son propre pays ?
En effet, ce « grand » universitaire est celui qui avait pris la défense de Macron lorsque ce dernier avait insulté l’Algérie, celui qui a fait l’éloge du Maroc dans une interview sur RFI (la radio du Quai d’Orsay). Il est vrai que sur ce dernier point ces deux larrons se rejoignent, Zigomar plaidant pour l’ouverture des frontières et l’importation du cannabis marocain.
Zigomar a de belles fréquentations au-delà de la Méditerranée! Et il n’y pas que ce prototype de larbinisme consommé. D’autres cas pathologiques pourrait être cités, mais il est préférable d’aller à l’essentiel.
Dans ce qui suit, nous allons analyser quelques éléments du laïus de Zigomar. Le texte étant très long et l’auteur n’ayant pas la verve d’un Merdaci, nous n’allons relever que quelques contradictions et incongruités dans le texte de Zigomar (en bleu, ci-dessous).
Comment un universitaire peut-il s’autoriser à avancer deux noms, des noms publics, les nôtres, prétendre en faire des portraits à charge, porter de graves accusations, leur prêter des amitiés politiques putatives, des stratégies de déstabilisation de la patrie, de l’état et bientôt de la planète entière, leur prêter des postures politiques, prétendre analyser leurs consciences et même leurs inconscients tout en avouant benoîtement: “Je ne connais ni Luc Chaulet (alias Omar Zelig), ni Ghania Mouffok” ?
C’est exactement ce que Zigomar a fait contre ma personne :
Il s’agit de cette méthode paresseuse qui consiste à aller sur le net et à renifler ce qui pue pour le transformer en un galimatias illisible, incompréhensible, si pénible à lire, on cherche pendant des jours où est le sujet et où est l’objet, avant de sortir épuisés de cette lecture et d’en conclure: quel malheur que d’avoir des adversaires aussi médiocres qu’incultes en politique, il est vrai qu’en la matière A. Merdaci ne prend pas la peine de livrer son propre CV aux opinions, avant de venir se mesurer à celui des autres.
Même si toute la tribu de la bienpensance, Zigomar et son épouse, Ali Bensaad et le Quai d’Orsay se réunissaient pour écrire un texte, il n’arriverait même pas au métatarse de Merdaci. Les adversaires médiocres et paresseux sont ceux qui pondent une phrase sur FB pour vomir gratuitement tout leur fiel sur les autres. Des fois, j’en veux à Zuckerberg d’avoir inventé un outil qui permet à tout nullard de se prétendre « auteur » avec des posts rédigés dans une langue cadavérique où les fautes se disputent les places.
Hé, Zigomar et sa tribu: sortez les dictionnaires si vous voulez comprendre Merdaci!
Ni je les connais, ni j’ai pris la peine de m’inquiéter de leur “productions”, mais rien ne m’interdit de faire leurs portraits croisés, mélangés, de triturer leurs noms – appelés tantôt mr Mouffok, mme Zelig, les Zelig-Mouffok, les Mouffok-Chaulet, dans un pervers amalgame, une familiarité gênante- et rien ne m’interdit de faire leurs CV fantasmés au mépris de la vérité, l’auteur étant un piètre enquêteur, toutes ses informations factuelles sont fausses, une véritable falsification d’identités professionnelles et politiques.
Je viens d’y ajouter Zigomar pour que « l’amalgame » soit complet. Content, grand Manitou?
C’est suffisamment louche et puant, parfait pour cette écriture qui ressemble à son auteur.
Il n’y a rien de plus puant et de plus répugnant que les posts de Zigomar. Le précédent et celui-ci :
Alors, Zigomar, on se la joue procureur de temps à autres?
Des traitres, on vous le dit, ne cherchez pas plus loin et touillez la merde, il en restera le fumet.
Le langage châtié de Ali Bensaad, comme quoi « ceux qui se ressemblent s’assemblent »!
Tout cela pour un post FB de quatre lignes de Omar Zelig se réjouissant de la fin du règne de Ammar Belhimer qu’il avait jugé décevant, et espérant qu’il entraînerait dans sa chute la paranoïa induite par Ahmed Bensaada et perceptible dans la gestion des nouveaux médias et des médias publics.
Eh, oui Zigomar. Un petit post nauséabond qui est encore répété ici. Le grand Manitou a le droit d’insulter gratuitement les gens mais n’aime pas goûter à sa propre médecine. Ça fait mal à l’égo, n’est-ce pas? Ou peut-être dans un autre endroit?
A. Bensaada est bien sûr libre d’écrire ce qu’il veut, mais il doit s’attendre à ce que ses écrits soient critiqués…
Parce que ce truc est une critique?
Avez-vous déjà vu Zigomar pondre une critique?
Ah, la bassesse de cette tribu et de son chef! À la sortie de mon livre sur les « ténors autoproclamés du Hirak », j’avais constaté la médiocrité des journaleux, officiant dans une presse de caniveau, qui avaient critiqué ma personne sans lire mon livre, mais c’étaient au moins des articles. Maintenant Zigomar veut se « débarrasser » de Bensaada dans un post d’une phrase et appelle ça de la critique! Ce n’est plus de la médiocrité, c’est de la nullité abyssale, le zéro Kelvin de la réflexion!
L’Algérie a lourdement souffert de cette tribu, de ce microcosme de la bienpensance, qui pense tout savoir mais qui, en fait, est composé d’ignares qui s’autocongratulent entre eux et qui n’ont apporté que désolation au pays. Une consanguinité idéologique qui ne peut produire que des estropiés du ciboulot, des faussaires de la pensée! C’est de vous qu’il faut se débarrasser! C’est une question de salubrité publique! En même temps que cette presse algéroise putride antinationale! Tetnahaw gâa!
Le Hirak a ça d’extraordinaire, c’est de vous avoir tous démasqués et de faire apparaitre votre insignifiance au grand jour.
Zigomar! La tribu dans le tipi! Il faut déguerpir et vite!
Date à laquelle, dans le cadre des célébrations de l’État algérien, incarné en la circonstance par le président A. Tebboune, Luc Chaulet a été invité aux commémorations officielles en tant que fils de Pierre et Claudine Chaulet, en compagnie de notre ami Olivier Fanon, fils de Frantz et Josie Fanon, et aux côtés de Samia N’Krumah, fille de Kwame N’Krumah, une femme formidable, digne fille de son père panafricaniste ghanéen respecté… Invitation acceptée pour faire honneur à la mémoire de ces résistantes et résistants anti-colonialistes, tout en se félicitant que l’État algérien que nous voulons s’interdise de renifler le nom et la couleur de la peau des gens qu’il honore.
Et voilà la ritournelle! On s’y attendait à celle-là. Mon père est plus fort que ton père! Et mes amis sont fils et filles de gens célèbres! Donc je peux impunément insulter les gens, Nananère!
La cuillère en or contre celle en bois!
Un homme digne de ce nom ne répondrait pas en citant la mémoire de ses parents aussi illustres soient-ils. C’est un argument bidon.
Zigomar vient de prouver qu’il n’est qu’un vulgaire « FILS DE ».
J’ai envie de réciter les fameux vers arabes sur le sujet, mais à quoi bon.
Dans un tel contexte, ce type d’écrits ne convoque ni débat, ni discussion. Il relève du délit et il est puni par la loi, et c’est la raison pour laquelle nous, Ghania Mouffok et Luc Chaulet, chacun par son nom, décidons d’attaquer en justice A. Merdaci pour son écrit qui n’a rien à voir avec ce qu’il appelle pompeusement “la sociologie politique des classes supérieures de la société algérienne”.
Nous ne reconnaissons à personne le droit de se servir de nos noms comme s’ils ne nous appartenaient déjà plus.
C’est exactement ce que je pense faire contre Zigomar et son post nauséabond et insolent cité précédemment, celui qui a été à l’origine de cette affaire.
Par ce procès, ce que nous souhaitons convoquer, c’est avant tout une certaine idée de l’honneur, non pas le nôtre, hamdoulilah, il se porte bien, et quand nous nous regardons dans le miroir, nous n’avons pas honte, mais celui de notre piètre adversaire.
Il doit certainement s’agir d’un miroir déformant. Car ce que le monde extérieur voit de cette tribu et de son chef est une image de pauvres hères, imbus d’eux-mêmes.
– « Miroir, miroir, dis-moi qui sont les plus beaux? ».
– « En cherchant à la ronde, dans tout le vaste monde, on ne trouve pas plus beau que Zigomar et son épouse ».
Que nos ami.e.s, nos compagnes et compagnons de combats et d’engagements, nos lecteurs et nos lectrices soient ici remerciés de leur solidarité, nous croyons avec eux que la politique et la chose publique n’ont rien à voir avec la bouse de vache
Quel combat mènent ce microcosme et son chef? Celui d’Ali Bensaad et des autres « solidaires » contre l’Algérie et ses institutions?
Zigomar termine comme il se doit : en distribuant des friandises pour remercier sa tribu de son allégeance et de son soutien. Il n’oublie cependant pas de mentionner un matériau dont lui et son microcosme usent avec grande dextérité: les excréments. Tellement, qu’on ne peut lire leurs textes qu’en se bouchant le nez. Et dire qu’ils se moquent des textes de Abdellali Merdaci!