Le jeudi 21 septembre 2023, une cérémonie de pillage néocolonial de l’histoire du peuple algérien a été organisé dans le grand salon de la Villa Masséna à Nice. Ont été invités à cette joute néocoloniale Eric Ciotti, le grand défenseur des deux derniers régimes coloniaux du France Maroc- Israel FMI, Rahim Rezigat, Smail Chertouk, Jacques Attali, Ghaleb Bencheikh, Mikaïl Chebel, la Fondation de l’Islam de France, Camel Benchikh, les Scouts Musulmans de France, et le suprémaciste fasciste , maire de Nice, Christian Estrosi. Lire : Esprit colonial es-tu là ?
Deux semaines plus tard, c’est le même maire de Nice qui mena une campagne haineuse contre l’international algérien, ancien sociétaire de l’OGCNice Youcef Attal, pour avoir partagé un post de soutien à la résistance palestinienne dans le sillage du génocide du peuple palestinien. Youcef Attal qui exprimait son droit de liberté d’expression s’est vu condamné à huit mois de prison avec sursis et une amende de 45000 euros et chasser du club niçois. L’auteur et l’instigateur de cette chasse à l’homme n’est autre que Christian Estrosi, dont la ville et le bastion des organisations terroristes de l’OAS, la Hagana et Betar.
Une campagne haineuse menée contre l’international qui le priva malgré ses excuses d’être enrôlé par le prestigieux club marseillais de l’OM , sous la pression et les menaces de l’un des puissants lobbys sionistes en France, le CRIF.
Aujourd’hui, Christian Estrosi revient à la charge à la suite de l’arrestation et de l’incarcération du néocolonisé et supplétif du sionisme Boualem Sansal, en lui décernant le citoyen d’honneur de la ville de Nice. Voilà l’image d’un maire qui accueillera en juin 2025, la Conférence des Nations-Unies sur l’Océan.
Par ailleurs, il faut revenir dans le même cadre aux déclarations anti- algériennes de l’auteur du « mal algérien » Jean-Louis Levet, publiées par le média français l’Express, et qui qualifié l’arrestation du vendu Boualem Sansal à une « poutinisation » du pouvoir en Algérie, au moment ou son pays est devenu une colonie sioniste, qui rejette le mandat d’arrêt émis par la CPI, à l’égard des deux génocidaires sionistes Benjamin Netanyahou et Yoav Gallant.
Jean-Louis Levet, qui a bien participé au pillage des richesses des algériens lors de la période d’El Issaba, entre 2013 et le 18 février 2019, quatre jours avant le début du Hirak béni, en lunatique n’observe pas les interdictions des manifestations et des conférences pro-algériennes et pro-palestiniennes, ou les incarcérations de ceux qui s’opposent au génocide des peuples palestinien et libanais et se concentre sur l’arrestation de Boualem Sansal, ressortissant algérien, accusé par l’espionnage et atteintes aux symboles de la nation algérienne et à sa souveraineté territoriale et à l’unité de son peuple conformément au droit algérien qui n’a rien à envier aux droits de d’autres pays .
« Son arrestation n’est hélas qu’une illustration de plus d’un pouvoir en voie de poutinisation accélérée depuis la répression du Hirak il y a trois ans », juge pour sa part Jean-Louis Levet, ancien haut responsable à la coopération technologique et industrielle franco-algérienne missionné à partir de 2013 dans le cadre de la Déclaration de coopération et d’amitié entre les deux pays signée par François Hollande et le président algérien Abdelaziz Bouteflika. Auprès de L’Express, ce fin connaisseur de l’Algérie, reconduit dans sa mission par Emmanuel Macron en 2017 (jusqu’en 2019), et co-auteur avec Paul Tolila du Mal algérien (Bouquins), explique pourquoi, plus qu’un signal envoyé à Paris, l’arrestation de l’écrivain trahit surtout, selon lui, « une façon pour les autorités algériennes de se prouver à elles-mêmes qu’elles existent encore ».
Le sous-marin du néocolonialisme, membre de l’Association France Algérie AFA, présidée par l’ancien ministre français de l’Economie, Arnaud Montebourg, à l’origine de l’effritement du tissu industriel français, s’apprête à organiser une conférence sur l’Algérie le 7 décembre prochain, en présence de l’ambassadeur de France à Alger et des « intellectuels » de la néocolonisation comme l’usurpateur Kader Abderrahim qui avait représenté faussement l’Algérie dans une conférence chez l’occupant marocain, à Dakhla occupée. Comment peut-on aimer l’argent des algériens et détester son peuple?
A celles et ceux qui continuent de croire à un rapprochement avec l’ancien colon, de retenir les leçons! A bon entendeur.