En marge du Forum économique de Saint-Pétersbourg,Irina Yemtchenko, responsable de la société pharmaceutique russe Gueropharm spécialisée dans le développement et la production d’insuline, a mis l’accent sur l’intérêt d’un partenariat de son pays avec l’Algérie, dans le cadre d’une stratégie visant certains pays de la MENA.
« Nous avons signé un contrat avec l’Algérie. Dans des délais très serrés, nous avons réalisé le projet de transfert des technologies de production de l’insuline sur un site en Algérie. Il y avait une demande du Président du pays. Les Algériens comprennent qu’il faut développer leur propre production et ne pas dépendre de l’Occident. Bien avant nous, l’Algérie tentait, durant 10 ans, de mettre en place un partenariat avec une société danoise. Mais rien ne bougeait depuis longtemps. Alors que nous avons réussi, en trois mois, à effectuer un transfert des technologies. Notre équipe a travaillé jours et nuits, sept jours sur sept », a fait savoir Irina Yemtchenko.
Transfert technologique en vue
Dans le même cadre, la vice-présidente de la société pharmaceutique russe R-pharm.
russe Kira Ivanova a souligné ce mercredi 14 juin,que l’Algérie pourrait bénéficier des technologies pharmaceutiques russes.
« Les entreprises russes sont prêtes à transférer ces technologies sur les sites des sociétés algériennes. Il s’agit en particulier des nouvelles biotechnologies » et des produits contre le cancer, a indiqué Mme Ivanova.
De poursuivre « Nous sommes prêts à partager les compétences de notre personnel, les données utilisées dans la pratique clinique, les études de laboratoire. Nous sommes prêts à partager ces informations avec nos partenaires afin qu’ils développent également de telles compétences en Algérie, ».
Mme Ivanova a rappelé que « la Russie et l’Algérie avaient très bien collaboré pendant la pandémie de Covid-19 ». Cela a par exemple permis de livrer rapidement un vaccin russe sur le marché algérien et d’accorder une aide humanitaire.
Les deux pays « ont déjà accumulé une certaine expérience d’interactions, créé des mécanismes d’harmonisation des règles […]. À présent, ces mesures pourraient encourager le développement de projets dans le secteur pharmaceutique », a-t-elle conclu.
