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L’Algérie dans son élan diplomatique

Dans un article publié ce jeudi, le célèbre journal américain le Washington Post, commentera la visite du Premier Ministre algérien Aymen Benabderrahmane à Téhéran pour représenter le président Tebboune à la cérémonie d’investiture du nouveau président iranien Ebrahim Raissi, estiment que l’Algérie compte jouer un rôle déterminant dans son espace régional, continental et même international, dans la mesure où elle jouit d’une crédibilité et respect, sur la scène internationale, lui permettant de réussir ses bons offices pour le règlement des conflits régionaux.

Le canard américain ira même à présenter l’Algérie comme un candidat sérieux pour le prochain Prix Nobel, si elle réussira sa médiation pour le règlement du conflit du barrage de la Renaissance, opposant l’Éthiopie , à l’Égypte et au Soudan. Selon le même média, l’Algérie pourrait jouer un rôle déterminant pour diminuer les tensions au Golfe, en rapprochant les points de vue de Téhéran et Ryad, bénéficiant de la confiance entre les deux capitales.

Priorité à la paix en Afrique

Forte de son crédit international, et de la large expérience de sa diplomatie, l’Algérie est en pole position, pour promouvoir la paix et la stabilité dans le continent africain. La récente tournée du chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamara,dans certaines capitales africaines comme Tunis, Addis-Abeba, Khartoum et le Caire, et ses entretiens téléphoniques avec ses homologues tunisien, libyen, soudanais, égyptien, tchadien, saoudien, qatari, turc et émirati, illustrent bien l’offensive algérienne en vue de trouver des solutions aux conflits libyen, du Sahel, du barrage de la renaissance, et l’intrusion de l’entité sioniste en Afrique, via le statut d’observateur au sein de l’Union Africaine.

Un rôle déterminant pour le règlement du conflit du barrage de la Renaissance

L’entrée sur scène de l’Algérie dans les couloirs du règlement du conflit du barrage de la Renaissance, ouvrira la voie au retour du dossier dans son contexte continental, loin du diktat des grandes puissances et des résolutions du Conseil de Sécurité. Favorisant le recours à un arbitrage, garantissant les droits des trois pays en conflit à savoir, l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte, l’Algérie bénéficiant d’un poids lourd du continent et partenaire stratégique en l’occurrence l’Afrique du Sud, l’Algérie a de fortes chances de réussir son entreprise, comme elle l’a bien fait avec l’accord historique signé à Alger entre l’Éthiopie et l’Érythrée.
Sur ce registre, il faut relever le rôle déterminant joué par l’Afrique du Sud, sur le plan technique pour diminuer le fossé entre les parties en conflit, l’entrée sur scène de l’Algérie pourrait rapprocher les points de vue des belligérants sur le plan politique, évitant au continent un conflit armé qui ne servira nullement les intérêts suprêmes des deux puissances régionales, l’Égypte et l’Éthiopie, membres fondateurs de la défunte Organisation de l’Unité Africaine OUA puis de l’Union Africaine UA.
Les bons offices algériens éviteront par voie de conséquence une confrontation entre la Ligue Arabe et l’Union Africaine, liées par la géographie, l’histoire et le destin commun.

Justement, l’entité sioniste joue sur ce volet pour approfondir les divergences entre les deux ensembles, et ses manœuvres pour s’octroyer un statut d’observateur au sein de l’Union Africaine après avoir normalisé avec certains pays arabes, n’est qu’un premier pas pour assoir une stratégie de domination et de soumission des peuples arabes et d’Afrique.

Des fuites sur le plan sioniste de réduire à néant les efforts de l’Algérie

Des fuites diffusées sur les médias sionistes font état d’un plan de l’entité sioniste pour réduire à néant les efforts d’Alger et de Pretoria. L’entité sioniste en normalisant avec le Maroc, compte bien profiter de ses larbins, pseudo-opposants de Rachad, le MAK, les résidus d’El Isaba et certains intellectuels néocolonisés pour détourner l’Algérie de son rôle d’Etat-pivot, pour se consacrer uniquement aux affaires internes et aux problèmes socioéconomiques et à la gestion de la crise sanitaire. L’entité sioniste, soutenue par le régime du Makhzen n’a pas lésiné sur les moyens humains et matériels pour déstabiliser l’Algérie, via une guerre de désinformation et de dénigrement de ses institutions.
Idem, pour l’Afrique du Sud, faisant l’objet d’une campagne de déstabilisation liée à la propagation de la pandémie du Covid-19, et de tentatives de division de sa composante démographique et sociologique, dans le sillage du procès de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma.

A.Belouali

 

 

 

 

 

 

 

 

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