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December 10, 2025

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Sommet arabe et candidature au BRICS: les ennemis de l’Algérie, en mode panique

Coup sur coup, l’Algérie réalise deux retentissants succès diplomatiques en quelques jours d’intervalle, durant ce mois béni de novembre, coïncidant avec la commémoration du 68ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution du premier novembre 1954, à savoir réunir les Chefs d’Etats arabes autour de la question palestinienne, à l’occasion de la tenue du 31 sommet arabe et ensuite formuler une demande officielle pour rejoindre le groupe du BRICS, comme choix stratégique d’un Etat promoteur et mandataire des idéaux du non-alignement, évitant le diktat des axes et blocs, favorable à un monde multipolaire.

Ces deux retentissants succès diplomatiques n’ont pas laissé indifférents certains cercles et officines qui n’ont jamais digéré les positions souveraines de l’Algérie.
Les messages adressés par les présidents russe et chinois, saluant le succès du Sommet arabe, et le rôle que peux jouer l’ensemble arabe dans l’équilibre international, comme force économique importante, réveillaient les vieux démons et ennemis de l’Etat-national algérien qui se précipitèrent vers les réseaux sociaux pour véhiculer la désinformation, les diatribes et le mensonge au sujet du succès du sommet arabe d’Alger, ensuite au sujet de l’annonce de la demande officielle de l’adhésion de l’Algérie au BRICS, saluée rapidement par les deux puissances à savoir la Chine et la Russie, sachant que le Sénat brésilien avait déjà soutenu l’Algérie dans cette perspective à l’occasion de la ratification d’un accord la fin du mois d’août dernier, signé en 2018 entre Alger et Brasilia. L’adhésion de l’Algérie ne saurait tarder, et elle sera officialisée tout vraisemblablement à l’occasion de la présidence de l’Afrique du Sud, prévue l’année prochaine.

L’Afrique du Sud allié et partenaire stratégique de l’Algérie, succèdera à la Chine à la présidence du Brics et devrait soutenir l’adhésion de l’Algérie, second pays africain à rejoindre cet ensemble, avec des potentialités énormes et une position géostratégique de premier choix. Les sanctions économiques occidentales imposées à la Russie et à un degré moindre la Chine, plaident en faveur de l’Algérie, qui devrait se réjouir du retour de Lula Da Silva aux affaires en Brésil.

Pour ce qui est de l’Inde, il n’est nullement exclu que New Delhi soutiendrait la candidature de l’Algérie, très importante aux yeux des indiens qui aspirent à élargir leurs influences dans le continent africain, en plus du soutien de l’Algérie pour accéder au statut de membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU. Il convient de rappeler, qu’au lendemain de l’annonce officielle de la candidature de l’Algérie au BRICS, saluée par les officiels chinois et russes, et  lors d’une entrevue avec son homologue indien Subrahmanyam Jaishankar le 8 novembre, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a indiqué que les pays membres des BRICS allaient discuter des «critères» et des «principes d’élargissement» du groupe, avec en vue l’arrivée de nouveaux Etats. .

En 2019, le groupe BRICS représentait plus de 40% de la population mondiale et ses cinq pays avaient un produit intérieur brut cumulé de 18 600 milliards de dollars, soit environ 23% du produit mondial brut. Selon les estimations du Fonds monétaire international, les Etats membres sont responsables de plus de la moitié de la croissance économique mondiale de la dernière décennie.
La Chine et la Russie plaident en faveur de l’expansion des BRICS, sollicitant le soutien d’un système de gouvernance mondiale multipolaire au lieu du système unipolaire existant, fondé sur des règles et dirigé par les Etats-Unis. Elles ont souvent expliqué qu’une expansion des BRICS offrait avant tout d’énormes possibilités aux membres du groupe et aux pays en développement.

Dans le contexte actuel d’instabilité mondiale, qui crée des incertitudes croissantes quant à la reprise économique mondiale, la Chine a montré sans réserve sa contribution au renforcement des BRICS. Pendant 16 ans depuis sa création, la Chine a offert le plus grand soutien financier à la Banque nationale de développement des BRICS et a énormément contribué à d’autres orientations, notamment la santé, l’éducation et la collaboration économique au sein du groupe.

C’est pourquoi les BRICS ont acquis une large reconnaissance. De plus en plus de pays souhaitent devenir membres des BRICS et déploient des efforts conjoints pour surmonter les difficultés et les défis, et réaliser un développement et une prospérité communs.

Lors du 14e sommet des BRICS qui s’est tenu avec succès en juin 2022, le président Xi Jinping a noté que les pays des BRICS ne se réunissent pas dans un club fermé ou un cercle exclusif, mais dans une grande famille de soutien mutuel et un partenariat pour une coopération gagnant-gagnant. Lors du sommet, les dirigeants des BRICS sont parvenus à d’importants accords communs sur l’expansion des BRICS et ont exprimé leur soutien à la discussion sur les normes et les procédures de l’expansion.

Il est primordial de souligner, que l’adhésion au BRICS, permettra l’Algérie de rattraper les erreurs de la signature de l’accord d’association signé avec l’Union Européenne, entré en vigueur en 2005, et qui avait largement lésé les intérêts algériens.

 

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