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Documentaires de France5 et LCP: Les commanditaires et les diatribes du Quai d’Orsay

La France macronienne, révèle encore son vrai visage d’un Etat néocolonialiste, qui n’a aucun respect pour les peuples, en particulier l’Algérie.

Cela s’est confirmé à l’occasion de la réaction du Ministère français des affaires étrangères, suite à la décision d’Alger de rappeler son ambassadeur accrédité à Paris, dans le sillage de la vague d’indignation des algériens sur la diffusion de deux reportages mensongers sur les chaînes publiques françaises France5 et LCP, une réaction identique à celle du premier avril 2020, à l’occasion de la convocation de l’ambassadeur français à Alger Xavier Driencourt, dans le sillage d’un autre reportage diffamatoire et mensonger diffuser par la chaîne propagandiste de France24.

 Les commanditaires des mensonges

Algérie54 avait annoncé il y a quelques jours que les activistes liés à des officines hostiles à l’Algérie, vont accentuer leur campagne de dénigrement à l’encontre du pays qui refuse le tutorat de Paris, à partir du 26 mai, suite à des bruits qui circulaient sur les intentions de ces lobbys néocolonialistes, de semer la confusion au sein de la société algérienne, après la fin du mois de jeûne. Cette approche, s’est confirmée à l’occasion de la diffusion de deux reportages en même temps et au lendemain, de tentatives de violation des mesures de confinement relevées à Kherrata et à Oran, par des activistes, et une soirée artistique diffusée par une chaîne locale.

Ainsi, des informations annoncent que le réalisateur du documentaire « Algérie mon amour » , diffusé sur France5, en l’occurrence Mustapha Kessous, inconnu du bataillon, n’était qu’une vitrine d’un lobby, déterminé à déstabiliser l’Algérie. L’inconnu du bataillon, n’aurait été impliqué dans aucune opération de confection du documentaire, à savoir le montage, la vente du documentaire pour France 5, l’aide du CNC, ou la date de la programmation

Selon le site algérien DIA.com , tout  a été planifié à Paris, par une boite privée chargée par un lobby bien connu pour défendre les intérêts de la France et surtout pour réaliser des reportages et des documentaires sur des pays en conflit ou en désaccord  avec le Quai d’Orsay. Le tout financé par l’argent public du contribuable français et à travers des télévisions publiques françaises.  Et dans ce cas, France 5 n’est que le diffuseur et n’est pas responsable du contenu.  Ce qui désavoue le communiqué du Quai d’Orsay, quant à l’indépendance des lignes éditoriales des médias publics français.

Selon DIA.com, le documentaire, est produit par une boîte connue et spécialisée, basée à Paris, dénommée « Premières lignes », dirigés par des professionnels des documents politiques. Il s’agit de Paul Moreira, journaliste réalisateur maintes fois primé, ex rédacteur en chef du Vrai Journal (CAPA) sur Canal+ jusqu’en 1999, puis fondateur de 90 Minutes, le magazine d’investigation de référence de Canal+ et de Luc Hermann, journaliste réalisateur et rédacteur en chef, avec une longue expérience à CNN et Canal+.

Le premier nommé avait consacré plusieurs reportages à l’Algérie, en défendant la cause des mouvements proches du terrorisme à travers le slogan « Qui tue Qui », comme l’indique le point de fixation et de focalisation de ses documentaires autour de ce sinistre personnage à savoir Jean Baptiste Rivoire, désavoué et discrédité plus tard dans l’affaire de l’assassinat des moines de Tibhirine. Echouant à ternir l’image de l’ANP, digne héritière de l’ALN et rempart infranchissable pour les desseins terroristes et les plans occidentaux d’introniser un régime islamiste fasciste,   durant les années 90 de la décennie noire, les lobbys néocolonialistes tentent aujourd’hui de frapper la cohésion sociale de l’Algérie et les valeurs intrinsèques de son peuple, en montrant des jeunes algériens accrocs à la boisson alcoolisée et à la drogue pour échapper à leur malvie et leurs frustrations, sachant que la France nous livre des chiffres effarants en matière d’addiction à la drogue, l’alcool, aux suicides et aux violences conjugales. Les mêmes lobbys ont joué cette carte avec le reportage de TV5 sur l’auteur Kamel Daoud, qui deviendra à l’occasion un expert du vin qui ajoutera de l’eau dans son verre de néocolonisé par excellence qui bénéficiera de la nationalité française, en une période non conforme à la législation française. Un auteur qui parle de l’émancipation des femmes sur les plateaux des télévisions étrangères, et tabasse son ancienne, épouse algérienne, en Algérie, où il a été condamné dernièrement par la Cour d’Oran.

Echouant à infiltrer le Hirak, où le détourner de sa vocation pacifiste et nationaliste, via leurs larbins, réseaux, associations, médias et activistes, les lobbys néocolonialistes se découvrent et viennent de commettre l’erreur de taquiner l’essence même du peuple algérien, qui ne fera aucune concession lorsqu’il s’agit de la défense des valeurs de ses ancêtres et des idéaux du premier novembre.

A bon entendeur.

 

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