Dans un communiqué rendu public ce jeudi 27 juillet, des parlementaires européens dénoncent et alertent sur la persécution subie par le couple Dounia et Adnan Filal, deux journalistes et défenseurs de droit marocains sur le sol français de la part du régime marocain et des autorités françaises.
Selon la même source, la France piétine le droit international, le droit français, et européen pour préserver ses relations bilatérales avec le Maroc,,mettant gravement en danger la vie de ces personnes en prenant une décision politique et illégale à leur égard
Dounia et Adnan Filali sont deux journalistes marocains, défenseurs des droits de l’homme et réfugiés politiques bénéficiant de la protection du HCR (en vertu du mandat strict des articles 5 et 6 de la Convention de Genève de 1951) en raison des persécutions qu’ils ont subies et subissent encore aux mains du régime marocain et ses services de renseignement, précise la même source.
Et d’ajouter « le régime marocain les persécute en réponse à leur travail journalistique et de défense des droits humains. Depuis 2020, le régime marocain utilise des outils immoraux, illégaux et inhumains pour étouffer leurs voix et persister dans sa répression et sa persécution transfrontalières. En mai 2021, des personnes affiliées aux services secrets marocains de l’ambassade du Maroc les ont attaqués à leur domicile en Chine avec l’intention de les achever. En juillet 2021, après ces graves événements, pris de panique, ils décident de quitter la Chine et de gagner la France ».
Et de poursuivre « depuis, ils sont sur le territoire français et vivent en danger permanent. Les autorités françaises, pendant deux ans, ont refusé de reconnaître leur statut de réfugiés politiques, officiellement pour des raisons fallacieuses et officieusement pour maintenir de bonnes relations bilatérales entre le Maroc et la France. Quelques exemples des persécutions qu’ils ont subies sur le territoire français : Ils ne sont pas autorisés à travailler pour subvenir à leurs besoins Menaces de journaux fermés à l’appareil sécuritaire marocain qu’ils ont reçues via certaines institutions gouvernementales en France • Ils ont été discriminés par l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration ) ».
La même source conclut en substance que, tous les droits politiques et humains garantis aux réfugiés leur ont été retirés (soins, logement, aide financière…) , et qui s’ajoute au rejet de toutes les plaintes judiciaires (sur diffamation, menaces de décapitation, menaces de mort…) en moins de 48 heures sans motif.
Il convient de souligner qu’après 2 ans d’attente et de souffrance, dans une grande précarité et des risques, la France a illégalement refusé de reconnaître leur asile politique. Le couple dispose de documents confidentiels et officiels prouvant que la décision de rejet de leur statut d’asile est purement politique, et que leur présence en France risque de nuire aux relations bilatérales franco-marocaines.
Et rappelle que ces documents et l’échange de courriels montrent clairement que la décision a été prise bien avant que le bureau des réfugiés ne les rencontre. Ces documents confidentiels signés par de hauts responsables de l’État détaillent clairement les actes illégaux à leur encontre. Plusieurs revues internationales ont publié et analysé certains de ces documents. Dounia et Adnane sont scandalisés de voir qu’un pays européen comme la France viole les droits de l’homme et persécute deux journalistes pour plaire au Maroc, pays connu pour emprisonner et torturer les journalistes. Leurs vies ne sont nullement en sécurité sur le territoire français. à la lumière de tout cela, nous, députés européens : – Revendiquons leur droit à la réinstallation dans un pays sûr car les réfugiés politiques doivent être respectés, ainsi que le droit européen et international.
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