Par: Mohamed El Abassi
A l’affût du moindre souffle de réchauffement de la relation algéro-française pour contrarier ses retrouvailles, dans un nouvel élan novateur annonciateur d’embellie, et revoilà Driencourt, le trouble-fête, qui pointe son nez fouineur dans un processus relationnel d’Etat à Etat souverains, dont il a tout fait pour le condamner à l’inertie et à un blocage quand il fût ambassadeur en Algérie ! Pour qui roule Driencourt ? Diplomate aigri et ex-chef limogé, sitôt nommé, de la DGSE, il emplit un éphéméride si éphémère qu’on le nomme le «papillon», pas à cause du papillon qu’il arbore maladroitement, mais à cause de son parcours jonché de postes si volatiles que l’on est forcé de croire que ses échecs ont fini par nourrir chez lui une irréductible rancœur anti-algérienne, son dernier poste ayant été à Alger.
Mais pas seulement, puisqu’il tire à boulets rouges contre son propre président dont il veut, dans une sorte de rancune aveugle, noircir la réputation politique. Il se tortille et se tord désespérément pour travestir les faits et l’histoire en se focalisant par un leitmotiv quasi freudien pour baver pour les uns, et envenimer d’autres d’une plume dont il ne dégouline que la haine et la rancœur.
L’état d’esprit et les motivations qui animent le diplomate déchu l’ont mené tout droit dans une conversion au profit d’un Etat tiers qui le paie rubis sur l’ongle depuis son allégeance en joignant le think tank «Thomas Moore », financé par le Makhzen.
Quand à l’évolution des relations algéro-françaises, le parallèle avec le CAC 40, n’est pas si révélateur d’un électrocardiogramme plat, comme l’avait, si bien, décrit un ancien ministre des affaires étrangères.
Du coup, le sieur Driencourt tente de se faire recyclé au nom d’un rééquilibrage de la relation de la France, en particulier avec le Maroc, qui a espionné son propre président, en servant de porte-voix à ce pays tiers aux abois, aujourd’hui. Pour faire court et sans se noyer dans ses déjections abondantes et nauséabondes, il ne reste plus à Driencourt que de se positionner publiquement, non par contre la relation algéro-française, puisqu’il l’a faite, mais pour qui il roule réellement.
Une telle démarcation courageuse et assumée lui vaudrait plus de respect que de surfer sur la nostalgie de l’Algérie française qu’il instrumentalise maladroitement en cachant ses commanditaires pourvoyeurs corrupteurs de ses dessous de table avec l’air d’un intellectuel reconverti à la bonne cause de la France de Marianne.
Si celle-ci est transparente dans sa nudité, autant que le sieur Driencourt en fasse de même pour montrer au monde ce qu’il est en vrai pour défendre sa France !