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Du Grand Remplacement à l’Armageddon 

Je ne sais pas quelle mouche m’a piqué un bon matin pour fouiner dans une chambre où certains livres sont pleins de poussière. Le hasard a voulu que je tombe sur un écrit de Zemmour, titré « Le Suicide Français ». Pour perdre mon temps dans ma poussière, je commençais à feuilleter les pages poussiéreuses de ce bad-seller pour comprendre qu’à travers les pages noircies, ce Zemmour traite de questions qui alimentent de nombreuses controverses sur les sujets brûlants de l’identité nationale, de la souveraineté, de l’immigration et du « remplacisme ». 

Par Dr. Benali

Je ne sais pas quelle mouche m’a piqué un bon matin pour fouiner dans une chambre où certains livres sont pleins de poussière. Le hasard a voulu que je tombe sur un écrit de Zemmour, titré « Le Suicide Français ». Pour perdre mon temps dans ma poussière, je commençais à feuilleter les pages poussiéreuses de ce bad-seller pour comprendre qu’à travers les pages noircies, ce Zemmour traite de questions qui alimentent de nombreuses controverses sur les sujets brûlants de l’identité nationale, de la souveraineté, de l’immigration et du « remplacisme ». 

Alors que je continuais à zyeuter les pages du livre « Le Suicide Français », j’ai trouvé des idées racistes, xénophobes voire antisémites identiques à celle d’un personnage que j’ai rencontré, il y a quelques années dans des feuilles gribouillées du nom d’Isaac Blümchen, dont deux écrits racistes datant de 1913 et 1914, faisant en son temps l’éloge du « grand remplacement ou remplacisme» que Zemmour considère actuellement comme un grand danger pour la France et ses valeurs. 

Isaac Blümchen, de qui Zemmour s’en inspire comme un archétype d’intellectuel progressiste de son temps, est un personnage controversé, ayant contribué à la déconstruction des valeurs traditionnelles françaises. Là j’ai compris que le grand remplacement, une théorie complotiste, est une vieille histoire des ancêtres de Zemmour. Et retour à la case départ pour trouver dans cette poussière une histoire à dépoussiérer afin de comprendre la crainte de Zemmour, qui ne cache pas une xénophobie raciste, sur la question de l’immigration et le « grand remplacement ». 

Pour déchiffrer les raisons qui ont poussé Zemmour, fondateur du parti Reconquête (reconquérir quoi ?), à s’inspirer des idées de son maître du « grand remplacement », une rétrospective historique de Biskra s’impose.

C’est en automne 1895, que « L’Avenir de Biskra » – un quotidien de cette ville, où des colons commençaient à être exaspérés par une émancipation des juifs jugée excessive depuis le décret Adolphe Crémieux 1870 – propose au journal anti-juif le plus répandu en France, « La Libre Parole », de lancer un concours pour l’étude « des moyens pratiques d’arriver à l’anéantissement de la puissance juive en France ».

Isaac Blümchen, un polonais de Cracovie, vint en France en 1904 sur appel de par l’Alliance Israélite de France, donc un Khazar migrant, dont les convictions xénophobo-sionistes servent de référence à Zemmour, qui s’en s’inspire. A titre illustratif, Blümchen est l’auteur des livres à contenu sioniste comme  « A nous la France » publié en 1913, « Droit de la Race supérieure » de 1914 et des «Protocoles des Sages de Sion » en 1920.

A ne pas confondre avec le journaliste français Urbain Gohier de son vrai nom Urbain Degoulet, du nom de plume Isaac Blümchen, né à Versailles le 17 décembre 1862, fondateur pendant la première guerre mondiale de la revue antijuive «La Vieille France » et journaliste au journal anti-juif « La Libre Parole » de  Edouard Drumont, député d’Alger en 1898 et auteur de « La France Juive » en 1886 , un livre critique contre les manigances des magnats juifs en France. Urbain Gohier a été condamné en 1944 pour sa participation à la presse collaborationniste française, sous l’occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale

Pour mieux étaler les convictions d’Isaac Blümchen, dont Zemmour s’y abreuve je vais passer en revue des passages de ses écrits les plus flagrants datant de 1913 à 1920 :  

  1. Dans son livre « A nous la France » de 1913 et dans sa page 3, il révèle ses intentions sur la question du grand remplacement : « Maintenant, c’est nous, Juifs, qui régnons et commandons en France, où les indigènes nous obéissent, nous servent, nous enrichissent.  Donc, c’est nous les Français. Un peuple remplace un autre peuple ; une race remplace une race. Avec de nouveaux Français, la France continue. »

En page 4 du même livre il fait état des facilités trouvées pour infiltrer la France « c’est dans l’organisme français que nous avons pénétré le plus aisément et que nous nous sommes implantés le plus fortement ». 

  1. « Le Droit de la Race Supérieure » de 1914, à la page 3, il cogne plus fort en étalant son linge : « Enfin, le peuple juif est maître de la France. Les gouvernements et les nations reconnaissent le fait officiellement. »

A la page 5 de l’ouvrage, il justifie ce que sa communauté fait en France en notant : « Nous régnons sur la France en vertu du même droit qu’ont invoqué les Européens pour anéantir les Peaux-Rouges et pour asservir les Cafres ou les Congolais : le droit de la race supérieure sur une race inférieure. C’est une loi de nature ». « La supériorité de la race juive et son droit à la domination sont établis par le fait même de cette domination. Les vaincus s’inclinent devant l’évidence ». « L’indigène français ne manque pas d’une certaine intelligence. Il commence à comprendre ce qu’il peut gagner en acceptant l’inévitable. »

Dans la page 6 du même écrit, il dévoile la nouvelle lecture de l’histoire de la France : « Nous avons expurgé l’histoire française de ses fastes. Par notre volonté, les indigènes français ignorent ou renient les siècles de leur passé qui précédèrent notre avènement. »

Dans la page 14 du même livre, il expose un suprématisme exacerbant : « dans aucune famille française vous ne trouverez de domestiques juifs, de servantes juives. Toutes nos familles juives sont servies par des domestiques français : la race supérieure et servie par la race inférieure. »

  1. Dans les « Protocols, procès-verbaux des réunions secrètes des Sages d’Israël », il y fait état d’un racisme flagrant, dans les pages suivantes : 

La page 4 : les Non-Juifs (français ou d’autres pays), sont désignés de Goyim, 

La page 6 : « les masses ne sont qu’un méprisable troupeau ; et les meneurs politiques des Goyim, à peu près aussi aveugles que leur bétail, de simples marionnettes aux mains des Anciens d’Israël »

La page 64 : « discréditer le clergé des goyim, …, l’effondrement du christianisme n’est plus qu’une question de quelques années »

la page 68 : « nous avons ainsi accru le nombre des libéraux et entraîné des milliers de Goyim dans le troupeau de nos bestiaux »

Ce regard méprisant de l’autre, (appelé Hagoy et Hagoyim), sans distinction de religion et de race contenu dans les « procès-verbaux des réunions secrètes des Sages d’Israël » dévoile ce que les juifs sionisés cache dans leur mémoire collective: Le monde est divisé en deux, d’un côté les « maitres » et de l’autre côté, les indigènes, serviteurs ou pire, des bêtes.

Outre cela, ce regard ségrégationniste et antisémite de l’autre (le non-juif ou Goy), apparait au niveau des textes rabbiniques sionisés, qui font partie du Talmud, comme :

– Le traité Soferim, dans lequel, il est écrit : « Tue le meilleur des non-juifs. » 

Le traité Baba Metsia, annonce que : « Les Goyim ne sont pas des humains, ce sont des bêtes. ».

– Le Yebamoth 98a cite que « Tous les enfants des Goyim (ou Gentils) sont des animaux ».   

Entre temps, certains érudits juifs sionisés tentent d’expliquer l’inexplicable en disant que le Goy n’est pas appelé un animal ou une bête, mais qu’il s’agissait d’un animal ou d’une bête (sic). Tandis que d’autres érudits juifs essayent de leurrer en disant que « Les paroles dures des Sages adressées aux Gentils (Goyim) sont dirigées contre la voie des Goyim (Gentils) et non contre les individus ou l’individu parmi eux.

Et comme les Khazars considèrent les autres races comme Hagoyim, Zemmour qui ne mange certainement pas du Kacher et qui travaille les samedis, devrait au contraire, appeler au « grand remplacement » pour déloger les Khazars sionistes de la France. Le Sépharade Zemmour, devrait donc lire ce que les Français pensent depuis longtemps des Juifs khazars sur le grand remplacement. Le journaliste français Urbain Gohier sus-cité, avait écrit dans son livre « La terreur juive » dans sa page 12, ce qui suit : « Je consens à ce que notre foyer s’ouvre aux Juifs comme aux immigrants de toute origine. Je n’admets pas que le juif accueilli par nous, internationalistes français, usurpe sur nous aucun privilège et nous écrase, dans notre France, de son nationalisme juif ».

La religion juive a été un élément unificateur dans l’idéologie sionisme, surtout dans l’identité de la communauté israélienne.  Le sionisme est un phénomène à dimension théologique où intègre le sionisme dans la religion et inversement, comme le souligne le journaliste et militant pacifiste israélien, Michel Warschawski. Cela n’est pas venu par hasard, mais suite à une alliance et un compromis entre les institutions religieuses et les sionistes Khazars au pouvoir (population juive du Caucase, de la mer Caspienne et leurs descendants ashkénazes d’Europe de l’Est). Certains Mizrahi et Sépharade, pour des raisons ou une autre, apportent leur soutien aux Khazars.

Dans ce monde du judaïsme sionisé, beaucoup de juifs mizrahite, séfardite et ashkénazes sont confrontés à une perte de l’identité culturelle spécifique et à une colonisation idéologique, appelée le sionisme

Ce sionisme n’est pas seulement associé aux ashkénazes ou khazars, mais il est ancré également dans la mémoire de certaines parties extérieures au judaïsme, telles que des chrétiens sionisés, principalement les évangéliques, les pseudos musulmans des accords d’Abraham ou musulmans fonctionnels, certaines associations de défense des droits de l’homme et d’autres sympathisants politiques ou idéologiques.

De ce qui précède, notamment avec ce qui a été avancé par Blümchen, on peut déduire que le sionisme avait déjà planté ses inamovibles pions et élargi ses assises en France, comme l’avait souligné en 1944, le journaliste  antijuif Jean Drault que « La nation juive a tellement enfoncé ses crochets dans la chair de la nation française que la cure de désintoxication sera inefficace ». 

Cette implantation en France est le fait d’évènements historiques aidant ;  principalement depuis l’adoption du décret du 27 septembre 1791, consacrant l’émancipation des Juifs de France et le décret Adolphe Crémieux N°136 du 24 octobre 1870 qui a attribué la citoyenneté française aux  Israélites indigènes d’Algérie.  

La population juive a été victime des enfumages des dirigeants sionistes sur des questions comme la Massada, l’antisionisme et la Shaoh, présentées comme un ogre menaçant, surtout au moment où le sionisme historique est devenu un mouvement politique, avec le premier congrès sioniste de Bâle de 1897, dont l’idée premier était la constitution d’une patrie pour les Juifs.

Cette idée a été contestée au début par la majorité des juifs. Il s’agit d’un  mouvement qui s’est constitué affirmant que le judaïsme est avant tout une religion et non une nation ou un peuple, particulièrement les ultra-orthodoxes qui rejettent la création d’une entité territoriale spécifiquement juive

Mais, le sionisme commençait à gagner progressivement du terrain parmi les Juifs de France grâce aux efforts des organisations sionistes. C’est en intégrant des éléments de leur identité nationale française avec un engagement envers le sionisme que certains juifs ont créé un espace (franco-israélien) d’identité fluide et adaptatif qui répondrait aux objectifs du sionisme.     

Ce sionisme – représenté par les Zemmour et compagnie, avant et présent, sur la question du « grand remplacement » et DHL pardon BHLet autres, anciens et actuels, en matière d’idéologie – s’est développé pour devenir franco-sionisme, marqué par un soutien inconditionnel à la politique israélienne. A titre, d’exemple, cela apparait sur divers plans comme l’agression tripartite franco-israëlo-britannique du 29 octobre 1956, appelée « opération Mousquetaire », la construction de la centrale nucléaire de Dimona ayant permis à Israël de se doter de la Bombe atomique et dernièrement, l’opération « Déluge d’El-Aqsa » du 7 octobre 2023. 

Outre cela, l’analphabétisme sémantique a gagné du terrain jusqu’au point où certains politiques assimilent « antisionisme» à «antisémitisme », à l’instar  de de l’ex-premier ministre sous François Hollande, Manuel Valls, qui avait déclaré lors d’un dîner donné, le 7 mars 2016, par Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) que « antisionisme » et « antisémitisme »  étaient «synonymes».

Cet analphabétisme sémantique a gagné d’autres terrains comme l’Assemblée nationale française, qui a adopté le 3 décembre 2019 un projet de texte du parti de Macron, La République en marche, élargissant ainsi la définition de l’antisémitisme à l’antisionisme.

Le sionisme politique a gagné tous les centres de décisions français au point où Blümchen a annoncé une évidence dans son livre « A nous la France » dans sa page 14 que « La France est aujourd’hui l’épée et le bouclier d’Israël ».

Ceci apparait au niveau des positions de la France à l’égard de la question palestinienne. Contrairement au mode anglo-saxon, toutes les manifestations pro-palestiniennes sont réprimées par les moyens les plus durs. Même, le libanais Ibrahim Georges Abdallah membre du mouvement palestinien FPLP, normalement libérable depuis 1999 est détenu encore dans les prisons françaises.  

Quant à la presse française, qui s’inscrit aussi dans le même sillage, passe sous silence l’épuration ethnique en Palestine, mais justifie l’action des militaires israélien à Ghaza et désigne de terroristes les Ghazaouis qui combattent pour leur émancipation. Il n’est pas étonnant de voir de telles réactions d’une presse dirigée par des « indigènes français ». Cette presse a été et est contrôlée en France par des sionistes depuis 1905 comme l’avait noté le journaliste français Urban Gohier : « Les grands éditeurs, libraires, agents divers dans la publication et la vente des livres, des revues, des journaux, sont juifs »

La presse française, notamment celle contrôlée par le lobby sioniste, ne rate aucune occasion pour alimenter une islamophobie à travers des reportages biaisés. A titre illustratif, les experts en tout de la chaine LCI, connue par ses tables carrées si ce n’est pas renversées, ont lors d’une émission, « Moscou exhume le passé collabo de la France » du 07 juin 2024, passé du coq à l’âne pour dire qu’il y avait des musulmans SS collabo et avec eux l’imam El-Husseini d’El-Qods

Outre les positions politico-médiatiques pro-sionistes, la France a joué un rôle majeur dans le développement des capacités nucléaires de l’entité sioniste. La décision de livrer aux israéliens les moyens de se doter l’arme nucléaire date depuis l’accord secret de Sèvres de 1956 ou disons complot des accords de Sèvres qui prévoyait une coopération entre la France et l’entité sioniste dans le domaine du nucléaire. C’est suite à cet accord que les israéliens avec le concours des français que les recherches pour la fabrication d’une bombe nucléaire ont été entamées secrètement, chose que les américains n’ont pas apprécié. En 1959, De Gaule avait décidé de « faire cesser » toute aide française mais tout se faisait autrement car les ingénieurs français étaient toujours en place à Dimona pour achever la construction du réacteur.

Parallèlement à la construction de la centrale nucléaire de Dimona, la France s’est montrée généreuse en se faisant assister par des techniciens israéliens, qui ont été chargés de recueillir et traiter les données de l’opération «Gerboise bleue», la première expérimentation nucléaire dans le désert algérien le 13 février 1960. Les israéliens n’ont pas assister à cette première expérience seulement, mais auraient assisté, aussi, à différentes opérations Gerboise des autres couleurs.

Donc il ne faut s’étonner que déjà en 1913, Blümchen avait noté dans son livre « A nous la France » dans la page 14 que « La France est aujourd’hui l’épée et le bouclier d’Israël ». Une suite logique lorsque la France avait aidé et soutenue Israël pour se doter de l’arme nucléaire. 

Quoi qu’il en soit, le développement du programme nucléaire israélien, qui n’est qu’un moyen de chantage ou de pression sur le monde occidental, est en quelque sorte une garantie suprême de sécurité face à la mémoire collective que les sionistes entretiennent, faisant craindre une répétition du suicide collectif juif de Massada qui a eu lieu en l’an 74 de notre ère, à la fin de la première guerre judéo-romaine. 

Massada, où les derniers résistants juifs face à l’Empire romain se sont suicidés plutôt que de se rendre, symbolise aux yeux des sionistes un esprit combatif et une forme de combat jusqu’à la mort.  

Cette mentalité, appliquée à notre époque, soulève des inquiétudes quant à l’éventualité que des extrémistes israéliens au pouvoir, guidés par la résurgence du complexe de Massada et par des croyances eschatologiques des illuminés sionistes comme la Génisse Rousse, pourraient déclencher une guerre nucléaire plutôt que de reculer, de céder ou de trouver un compromis pour régler le problème avec les Palestiniens.

Massada représente un mythe fatal dans l’imaginaire israélien et une image de la détermination des sionistes radicaux passés et actuels et de leur volonté de conserver la terre en vertu d’un « devoir divin ». Ainsi, les croyances eschatologiques des illuminés sionistes pourrait dicter une conduite pouvant mener à des extrêmes mortifères, tels que le suicide collectif  à l’instar de celui de Massada, qui risque d’entraîner le Moyen-Orient, et les israéliens avec, dans un hiver nucléaire. C’est comme on dit en arabe « 3aliya oua 3ala A3daii » (m’emporter avec mes ennemis).

Partant des croyances eschatologiques messianiques, qui supposent des événements apocalyptiques nécessaires à l’accomplissement de prophéties religieuses, il est déduit que la mise en œuvre d’un programme nucléaire par les israéliens n’est pas destinée à la dissuasion, mais dictée par des considérations liées au « complexe de Massada ».

Outre le syndrome ou complexe de Massada (מצדה = metsada) qui peut peser sur la politique et les décisions stratégiques des sionistes, notamment au Moyen-Orient, les discours eschatologiques des messianiques sionistes qui font référence au sacrifice de la Génisse Rousse (פָּרָה אֲדֻמָּה  = para adumma)(Livre des Nombres, chapitre 19) au Monts des Oliviers (El-Qods) – comme préalable à la construction du Troisième Temple (בית המקדש השלישי = beit hamikdash hashlishi) (Ézéchiel 40-48) au lieu est place de de la Mosquée d’El-Aqsa et celle du Dôme du Rocher ainsi que de l’esplanade – pourrait déclencher des hostilités non seulement en Israël, mais dans le monde contre les messianiques et sionistes qu’ils soient juifs, chrétiens et pseudos musulmans abrahamiques. Même, si ces derniers sont pour le cérémonial de la Génisse Rouge, ils ont tous des points de vue divergents sur ce qui se passera par la suite : Et là, c’est le Hic.  

Pour ce cérémonial, les Génisses Rouges doivent avoir des caractéristiques distinctives et d’un âge entre 2 à 3 ans, à l’image de celle citée dans la sourate El-Baqarah dans ses versets 68 et 69. 

Le sacrifice de la Génisse Rousse n’est pas une histoire montée de toute pièce ou une légende, mais c’est une réalité car Cinq génisses, de la même couleur, ont été importées en septembre 2022 auprès d’un éleveur du Texas (Etats-Unis) par l’Institut du Temple à Jérusalem. Pour le moment, elles sont précieusement élevées sous le contrôle des moyens de vidéosurveillance dans la colonie juive de Shiloh, en Cisjordanie occupée, où s’est tenu le congrès de la Vache Rousse, le 28 mars 2024.

La question du sacrifice de la Génisse, nécessaire pour la construction du Troisième temple sur l’esplanade de la Mosquée d’El-Aqsa, inquiète les responsables religieux et politiques dans le monde, au point où certains observateurs ont désigné la Vache Rousse plus dangereuse que le nucléaire iranien

Le choix de l’année 2022 pour importer ces génisses n’est pas fortuit. Il fallait un évènement surprise d’ordre mondial – le conflit en Ukraine – pour que l’opinion internationale soit occupée afin que les illuminés messianiques sionistes mettent en œuvre le projet du sacrifice de la Génisse Rouge pour occuper les lieux saints d’El-Qods afin de monter le 3ème Temple, malgrè les interdits des juifs ultra-orthodoxes, eux qui sont des vrais religieux.

Contrairement aux buts du conflit en Ukraine, une autre surprise plus inquiétante est survenue, poussant la majorité de la population israélienne à se préoccuper de sa sécurité que par le sacrifice des vaches. Il s’agit des évènements du 7 octobre 2023 à Ghaza. Le porte-parole des Brigades El-Qassam, Abou Obaïda, a déclaré le 14 janvier 2024, à l’occasion des 100 jours de combats contre les forces israéliennes, que l’arrivée des génisses rousses était l’une des justifications qui  ont déclenché l’opération du « Déluge d’Al-Aqsa ».

Le cérémonial de la Génisse Rousse est considéré par les antisionistes d’acte provocateur pour mettre en œuvre les différentes stratégies sionistes discutées dans des milieux messianiques rabbiniques, notamment celle liées au spirituelle, à la mise en servitude des composantes ethniques et religieuses dans le monde par les sionistes en référence au concept Hagoy et du grand remplacement.

L’Institut du Temple et d’autres organisations juives ultranationalistes travaillent à l’accomplissement de ces prophéties apocalyptiques de la Bible pour « précipiter » la fin des temps et le retour du Prophète Issa (3alay-hi assalam) afin que les juifs se trouvent au nombre des élus ethniquement pure juive, dans une « terre promise »; soit le grand remplacement, accompagné du nettoyage ethnique des Ghazaouis et Cisjordaniens (musulmans et chrétiens), que Zemmour soutient en Palestine, mais qui le fait trembler en France. 

Zemmour un sépharade, fils de parents d’origine algérienne et de nationalité française conformément au décret Crémieux de 1870, ne peut prétendre à une place d’un Khazar ni à Paris ni Tel-Aviv, car la mafia khazarie est un grand syndicat international du crime organisé associé à Israël , comme l’a souligné l’américain Gordon Duff, le rédacteur en chef et directeur de Veterans Today, lors de l’ouverture de la Conférence syrienne sur « la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux », tenue le 1er décembre 2014. Sachant que les Khazars – qui se présentent comme treizième Tribu juive –  et leurs descendants les Ashkénazes (appelés aussi les Yiddish) parlent le Yiddish alors que les Sépharades parlent l’Hébreu.

Il n’est donc pas permis à Zemmour, même en tant qu’islamophobe, de discuter ou de remettre en cause ce qu’un Khazar décide. Il est obligé de courber l’échine est suivre sans conteste ; ce qui fait de lui un vrai Goy (serviteur). Même auprès de l’extrême droite de France, dont Marion Maréchal, le transfuge Zemmour,  un xénophobe d’extrême droite qui contribue à l’antisémitisme, ne peut être qu’une marionnette et Goy pour embellir la place lors des évènements. Les élections législatives européennes des 8 et 9 juin 2024 sont un exemple de camouflet pour Zemmour par l’extrême droite qu’il soutient par son « grand remplacement ou remplacisme » de Blümchen, de Renaud Camus , ainsi que « Eurabia » de la juive Bat Ye’or, nom de plume de Gisèle Littman-Orebi ».

Si les khazars ont pris les règnes du pouvoir par des moyens saltimbanques, Zemmour, craint que le pouvoir de ses proches risque de disparaitre à travers les urnes, si un jour cette immigration et ses descendants s’unissent pour former bloc. 

Pour conclure, le sionisme, une idéologie raciste et ségrégationniste, se veut être une alternative au Judaïsme, encouragée par une composante non Israélite et non sémite, les Khazars, judaïsée au 8ème siècle dans un souci d’indépendance vis-à-vis de l’Islam et du Christianisme. Heureusement, que tous les Juifs ne sont pas sionistes, dont plusieurs s’opposent aux fondements du sionisme, rejettent l’intégration du sionisme à la théologie juive et contestent l’idée de l’établissement d’un Etat Juif en Israël, comme le rabbin Yisroel Dovid Weiss de Neturei Karta – une Organisation internationale des juifs contre le sionisme – , ainsi que d’autres Haredim et Juifs pro-palestiniens.

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