Deux ans après la suspension du traité d’amitié, de coopération et de bon voisinage en juin 2022, décidée par Alger, pour répondre à la trahison de Madrid à l’égard du dossier sahraoui, et après une semaine du communiqué de l’UE sur l’accord d’association avec l’Algérie, le groupe espagnol Duro Felguera a décidé de suspendre son engagement pour la concrétisation du projet de la centrale thermique à cycle combiné de Djelfa, rapporte jeudi 20 janvier le média ibérique Cinco Dias.

Selon la même source, Duro Felguera négociait avec les autorités algériennes pour la concrétisation de ce projet pour un montant de 544 millions d’euros. Des négociations qui n’ont pas abouti, sachant que le groupe espagnol qui détenait un contrat pour la concrétisation d’un contrat depuis 2014, n’a pas livré les raisons de son retrait.

Il convient de rappeler, que ce contrat avait été signé en 2014 avec la Société de production de l’électricité (SPE), une filiale du groupe Sonelgaz. Le contrat portait sur la construction d’une centrale de production d’électricité à cycle combiné gaz à Ain Ouessara, wilaya de Djelfa. Le délai d’exécution était fixé à 40 mois et selon la formule de développement clé en main .

« Duro Felguera a dû construire quatre turbines à gaz et deux turbines à vapeur à l’usine de Djelfa, ainsi que quatre chaudières de récupération de chaleur. La centrale de Djelfa devait être la plus puissante de celles construites par l’entreprise à ce jour, avec 1 250 MW », souligne  El Economista.

Le taux d’avancement du projet n’a pas été communiqué ni par le groupe énergétique ni par la presse espagnole qui a largement relayé la nouvelle au vu du gros contrat.