Présents à Addis-Abeba, à l’occasion de la tenue de la 38e édition du Sommet des Chefs d’Etats et Gouvernements de l’Union Africaine, le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita et le patron de la DGED, Yassine Mansouri, représentants du Commandeur des croyants, ont reçu ce samedi 16 février une nouvelle gifle après l’élection de la diplomate algérienne Selma Malika Haddadi, représentante de l’Algérie à l’UA, comme vice-présidente de la Commission de l’UA, au détriment de la candidate du régime du Makhzen, Latifa Akharbach.
Il s’agit de la seconde déconvenue du régime du Makhzen face à l’Algérie, toute proche d’occuper le poste du Conseil de la Sécurité et de la Paix, au détriment du Maroc qui a laissé des plumes ce vendredi à l’occasion du verdict du vote. Rabat a récolté 17 voix contre 32 pour l’Algérie, à une voix pour reprendre le fauteuil de membre du Conseil de Sécurité et de la Paix.
Ce samedi, au moment ou le Commandeur des sujets du régime du Makhzen déambulait dans les rues d’Abou Dhabi, ses poulains et représentants Bourita et Mansouri, partis à Addis-Abeba, uniquement pour bloquer le retour diplomatique en force de l’Algérie, et jouer le rôle du lièvre pour le champion, étaient frustrés, comme l’illustrent les images de leurs visages en provenance de la capitale éthiopienne.

La diplomatie marocaine de la corruption, à l’instar de celle prônée durant des années au niveau des institutions de l’UE, à l’image de Marocgate, est de nouveau battue au niveau des institutions continentales. L’échec d’adhérer l’ennemi sioniste comme membre observateur au sein de l’UA, est toujours d’actualité. La prise de conscience des africains à se projeter dans une nouvelle ère d’indépendance et de souveraineté, saura déjouer toutes les manoeuvres du régime vassal et fonctionnel du Makhzen à la solde des puissances néocoloniales.