Une nouvelle affiche placardée à Madrid appelant le commandeur des croyants du régime du Makhzen, Mohamed VI, à « éloigner ses sales mains » de l’Espagne à quelques jours des élections européennes prévues le 9 juin prochain.

Il est clair, que le régime du Makhzen panique et craint de voir la droite ou l’extrême droite espagnole remporter ce scrutin, synonyme d’affaiblissement de leur valet Pedro Sanchez de plus en plus fragilisé dans la foulée des scandales de Pegasus et des scabreuses affaires de son épouse Begoña Gómez.

Une affiche qui survient une semaine après que le Parti du Peuple PP (droite espagnole) ait présenté la semaine dernière, lors la séance plénière du Congrès (Cortes) une motion par laquelle la Chambre sera à nouveau invitée à se prononcer sur la position du gouvernement sur le Sahara Occidental , l’exhortant à revenir à la position historique de neutralité de l’Espagne.

Le texte présenté par le PP est composé de huit points votés séparément et non dans leur ensemble pour tenter d’attirer le plus grand soutien possible parmi les députés.La révision de la position sur le Sahara Occidental a déjà causé plusieurs défaites au PSOE au Congrès, puisque ni Sumar ni ses alliés parlementaires nationalistes et indépendantistes ne l’acceptent .

Concrètement, le PP souhaite que le Congrès encourage « le rétablissement de la position historique de neutralité active de l’Espagne à l’égard du conflit du Sahara occidental , rejetant et annulant ainsi la position unilatérale adoptée par le président du gouvernement espagnol en mars 2022.

Le PP avait fait référence à la lettre de Sánchez au roi Mohamed VI dans laquelle il affirme que le plan d’autonomie est « la base la plus sérieuse, crédible et réaliste » pour résoudre le conflit et rappelle dans l’exposé des motifs que le changement de position « n’a pas été pris en compte soit par le Conseil des ministres, soit par le Congrès des députés .

Il convient de rappeler, que la nouvelle affiche intervient presque une année après le dessin satirique affiché à Madrid mettant en scène Mohammed VI, et le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, se livrant à un acte controversé.