Après avoir largement bénéficié unilatéralement de l’accord d’assiation avec l’Algérie (2005-2020) et d’un protectionnisme qui lèse les produits algériens, l’UE lance une procédure d’arbitrage international contre des prétendues réstrictions de l’Algérie visant ses exportations.
Pour justificer la procédure de recours à l’arbitrage international,Bruxelles prétend que l’Algérie a “violé” l’Accord d’Association les liant alors que cet accord qui a occasionné un préjudice financier d’un montant oscillant entre 250et 300 milliards durant 15 ans pour Alger,a expiré en décembre 2020.
Depuis,son intronisation à la tête de l’Etat Algérien,le président Tebboune s’attèle à avoir des relations équilibrées avec le partenaire européen (gagnant-gagnant) prenant en considération le développement des activités économiques algériennes qui diffèrent totalement de la situation économique du pays précédent la signatique de l’accord d’association au début des années 2000.
De l’avis et du témoignage des experts économiques des quatre coins de la planète,le Code d’investissement entré en vigueur en Algérie offre d’énormes opprtunités économiques et un climat d’affaires attractif, démentant tous les mensonges établis par l’UE au sujet des restrictions et barrières dressées par les autorités algériennes,pour trouver un nouvel accord de partenariat entre les deux parties.
Sous l’influence de Paris,Bruxelles tente via des subterfuges comme ceux de la liberté d’expression et du respect des droits de l’homme pour préserver son espace vital, et maintenir ses dividendes au détriment de celles d’Alger,c’est à dire,maintenir l’Algérie comme un marché pour écouler ses produits notamment ceux qui ne sont pas commercialisés dans l’espace européen,au lieu d’aller vers un partenariat ou une coopération mutuellement bénéfique, incluant le transfert de technologie, comme revendiqué par Alger, qui aspire à diversifier son économie, et sortir de la dépendance de la rente des hydrocarbures.
La meilleure réponse à adresser au “partenaire” européen obsédé par son paradigme néocolonial, nous vient de certains membres de l’UE comme l’Italie ou la Slovénie, dont les relations économiques avec Alger sont passées à la vitesse supérieure loin de la vision politicienne et politicarde qu’exerce Bruxelles sous l’influence de Paris.
L’Italie, et un degré moindre , grâce à un pragmatisme et une real politik, renforcent leurs présence économique en Algérie,profitant des opprtuniés économiques et climat d’affaires qu’offre le marché algérien, devenu une porte d’entrée en Afrique.
Le prochain Sommet Algéro-Italien prévu dans quelques jours,concrétisant d’importants mégaprojets stratégiques, conjugué, à la mise en oeuvre du “Plan Mattei” et la prochaine rencontre de l’IATF prévu du 4 au 10 septembre prochain, ouvriront la voie à un partenaire dense entre ces pays européens et l’Afrique via l’incontournable Algérie, devenue membre très actif du ZECLAF, et qui s’apprête à lancer plusieurs zones de libre-échange avec ses voisins.
L’Algérie,aujourd’hui s’oriente vers des relations mutuellement bénéfiques avec ses partenaires, plûtot que des relations multilatérales,ce qui inquiète certains milieux européens qui considèrent l’Algérie, comme un marché pour écouler leurs marchandises ou comme une vâche à traire . La décision récente d’inscrire l’Algérie, comme pays à “haut risque” en matière d’opérations de blanchiment d’argent s’inscrit dans le cadre de cette vision hautaine du néocolonisateur.
L’UE qui continue de jouer le rôle du néocolonisateur lorsqu’il s’agit de traiter avec les pays africains, n’avait pas bougé le peti doigt lorsque l’administration Biden avait promulgué l’IRA( Inflation Reduction Act ), en pleine pandémie du Covid 19, comme mesure proectionniste.Idem pour les tarifs douaniers imposés par l’administration Trump.
Les mesures prises conjointement par les deux administrations américaines (démocrate et républicaine) visent un seul objectif celui de la délocalisation des grandes firmes européennes vers les USA, et permettre à ce qui étaient considérés comme fleurons et fierté européennes de s’installer chez l’oncle Donald.
En conclusion,il faut souligner, que ce genre de pression ou d’intimidations n’impressionnent nullement l’Algérie déterminée dans sa stratégie de défense de ses intérêts et de sa grande conviction à lutter pleinement pour préserver sa souveraineé non seulement politique mais économique.