L’organisation d’une soirée animée le mardi 23 mai par le chanteur franco-sioniste Enrico Macias accompagné de l’acteur franco-tunisien Michel Boudjenah pour la restauration de la grande synagogue de Sousse, suscite l’indignation d’une grande partie de la population qui voit via ce genre d’actions une normalisation criarde avec le régime de l’entité sioniste.

Une grande partie des tunisiens qui s’est exprimé sur les réseaux sociaux, révèle son indignation contre la présence d’Enrico Macias, qui rappelons-le participé à la guerre de 1973 dans les rangs de l’armée sioniste lors de la guerre contre les arabes en 1973,et avait également participé à la chasse des algériens durant la guerre de libération nationale.
Cette tentative de restauration d’un patrimoine religieux juif,aux couleurs artistiques, vise à exercer encore de la pression sur la voix de la normalisation avec le régime sioniste, dans la foulée des pressions exercées par les instances financières internationales comme le FMI et la Banque Mondiale, profitant également de la fusillade de mercredi dernier, visant des pèlerins juifs dans l’île de Djerba.

Sur ce registre, il convient de souligner, que le président tunisien Kais Saied qui qualifiait la normalisation avec l’entité sioniste de trahison, avait réfuté vendredi dernier toute allégation d’antisémitisme d’État en Tunisie, après la fusillade meurtrière perpétrée par un gendarme aux abords d’une synagogue sur l’île de Djerba.