Dans son édition de ce vendredi 29 septembre, le célèbre journal américain The Washington Post a consacré un article au choix stratégique de l’Algérie d’opter pour l’enseignement de l’Anglais au dépens du français.
Selon le média américain, l’expérience pilote algérienne lancée l’année dernière dans le programme de l’enseignement du cycle primaire, est un succès et son élargissement dans le cadre des mutations linguistiques visant à réduire l’influence française, dont l’impact touche aussi les autres anciennes colonies françaises de l’Ouest du continent africain.
The Washington Post loue l’action des autorités algériennes d’opter pour l’enseignement de l’anglais des troisième et quatrième années du cycle primaire et de la formation d’enseignants d’anglais pour mettre en oeuvre cette stratégie d’enseignement de la langue de Shakespeare . La même source citera la déclaration faite la semaine dernière par le ministre algérien de l’Education Nationale Abdelhakim Belabed, qui souligna que l’enseignement de l’anglais est un choix stratégique dans la nouvelle politique algérienne de l’enseignement. selon la même source, les autorités algériennes ont lentement remplacé le français par l’anglais dans les titres officiels de divers ministères gouvernementaux. Et lors de son voyage l’année dernière à Alger, le président français Emmanuel Macron a prononcé un discours depuis un pupitre en notant son titre et la date en anglais et en arabe, l’une des deux langues officielles de l’Algérie avec le tamazight indigène.
Les français pleurnichards
Non contents de la stratégie algérienne, les défenseurs de l’Etat français n’ont pas tardé à réagir en s’attaquant aux autorités algériennes désireuses de mettre fin à l’influence français. Ainsi, le média français Le Figaro, dans sa livraison de mardi dernier 26 septembre, avait titré « Alger ordonne la chasse au français dans les écoles » pour évoquer une note du ministère algérien de l’Education Nationale , interdisant l’enseignement des programmes scolaires français dans les écoles privées.
Cette stratégie des autorités algérienne a été sujette d’attaques systématiques de la part des médias et personnalités françaises à la solde de l’Algérie française et des nostalgiques dub Partadis Perdu.