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Entité sioniste: Diversion au Maghreb et convoitise gazière de l'Eldorado du marché européen - Algerie 54

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Entité sioniste: Diversion au Maghreb et convoitise gazière de l’Eldorado du marché européen


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Par Hattou  Mohamed Amine

Benny Gantz ministre de la défense de l’entité sioniste à achevé sa visite à Rabat avec des résultats que les observateurs avertis qualifient de sans surprises, en effet ce déplacement de quarante huit heures qu’il qualifia avant son départ de tel Aviv le mardi 23 novembre au soir d’historiquement important et non diplomatique a abouti à la ratification d’un accord-cadre sécuritaire, le premier du genre avec un état arabe ayant souscrit aux accords d’Abraham il y’a bientôt une année. Loin du halali que veulent lui conférer les médias de tel-Aviv et surtout ceux de Rabat et de Paris, ce protocole n’est pas militaire, là est la grande différence, « Il s’agit d’une chose très importante qui nous permettra […] de lancer des projets conjoints et favorisera les exportations israéliennes jusqu’ici », a souligné Benny Gantz, des exportations à coût de milliards de dollars qui sans nul doute viendront encore exténuer les caisses de Rabat qui a de plus en plus de mal à contenir les contestations sociales de son peuple.

Cette visite et son timming sont-ils anodins pour Rabat ? Sans nul doute:non, mais quelles sont les véritables motivations de l’entité sioniste à accélérer sa présence directe dans le bassin occidentale de la méditerranée ? Concernant Rabat , les réponses sont sans ambiguïtés : argumenter la normalisation en intra muros et le renforcement de son « hard power» ,selon selon Bruce Maddy-Weitzman, spécialiste des relations israélo-marocaines à l’université de Tel-Aviv, largement repris par les médias mainstreams, ce déplacement de Gantz dans la région au moment où survient une grande  tension entre  « les deux poids lourds » du Maghreb, ne semble pas tenir de la pure coïncidence. « Il est possible que dans un contexte de tension Algérie-Maroc, les Marocains désirent montrer au monde, à leur propre population, à leurs rivaux algériens et à l’Occident qu’ils approfondissent leurs relations avec Israël, avec tout ce que cela implique », souligne-t-il, ceci ne peut être qu’un message directe envers l’administration Biden qui est en phase de revoir ces cartes concernant le dossier Sahraoui et qui reste en vérité le véritable parrain de cette visite, en effet selon CNN, un important dispositif naval et aérien a été déployé en méditerranée pour sécuriser le vol de nuit déclaré et annoncé d’El Al qui a transporté Gantz à partir de tel Aviv sans qu’il y ait contribution de l’Espagne et de l’Italie et à moindre degré le royaume uni si ce n’est l’utilisation de ses bases de Gibraltar et de Chypre . Les raisons de la neutralité de Madrid et de Rome ne sont plus à expliquer, celles de Londres aussi, mais qu’en est-il de la  « real politics » US ? ce qui nous amène directement aux intérêts majeurs de tel-Aviv et son besoin d’avoir un pied à terre en méditerranée occidentale, rien que cela…

Ce n’est surtout pas la recherche d’un nouveau vassal parmi les pays arabes, du moment que Rabat a de tout temps servi et est toujours en service étant toujours complice des sionistes, du temps de l’office de l’immigration juive déjà et depuis la création de l’entité sioniste à nos jours.

Ce n’est pas la recherche d’un nouveau marché puisque déjà acquis depuis toujours , Pegasus n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, même la construction de drones et le renseignement sont sans incidences sur les rapports de force militaire dans la région.

Le rapprochement présumé Algèro- iranien que n’a cessé de répéter Gantz (comme Lapid avant lui en août dernier)? ces déclarations ne pouvait faire jubiler que son auditoire du makhzan, une blague de mauvais goût, puisque Biden est à la recherche du juste milieu dans les négociations avec Téhéran(la reprise étant prévue pour le 29 novembre) par contre ceci n’est point un canular .

Les positions de l’Algérie par rapport aux accords d’Abraham ? ce n’est pas nouveau, puisque la doctrine algérienne vis à vis de la question palestinienne est invariable, elle qui a participé à deux guerres contre l’entité sioniste (sans doutes qu’elle lui en tient toujours rancune !!!)

Alors ??? il reste la plus importante, la plus logique et de surcroît la véritable raison, ce qui explique toutes ces manœuvres aux frontières ouest de l’Algérie depuis 2018 (outre les intérêts propres à tel Aviv, Paris et Rabat, en plus des convergences régionales) c’est le nouveau statut de producteur gazier méditerranéen  de tel Aviv avec ses alliés commerciaux conjoncturels (déjà présent en libye aux côtés de Haftar) ainsi que l’ambition d’exportation vers l’UE et des raisons diplomatiques avérées.La présence en méditerranée occidentale d’un concurrent(de surcroît l’Algèrie) considéré par ses clients européens comme fournisseur fiable et sûr, soit très mal perçu par tel Aviv, ajouter à cela des facteurs indirectes dont le background n’est autres que le grand débat économique sino-américain et la grande rivalité stratégique et historique Americano-russe.

 

Tamar, Leviathan, aphrodite, Al Zohr : la genèse 

Jusqu’à récemment, tel Aviv importait du gaz pour satisfaire à ses besoins internes estimés à 2Gm3 /an de gaz , ce n’est qu’en 2009 que fut découvert à 90 km au large de Haifa en Palestine occupée, le premier gisement important d’une réserve estimée à 260 Gm3 (Tamar2 ,bloc 9, l’exploitation débuta en 2013, depuis revendu à hauteur de 22% aux EAU en 2021), cette découverte fut faite par un consortium mené par la campgnie américaine -Nobel Energy-, puis survint en 2010, la découverte d’un autre gisement plus important (Leviathan) d’une capacité de 460 Gm3, l’annonce fût faite le 31 mai (quelques jours avant l’araisonnement d’un navire turque transportant de l’aide humanitaire à la bande de Ghaza sous blocus égyptien et sioniste) c’est cette même année que fut conclu l’accord délimitant la ZEE avec Chypre protocole favorisè par la présence de la  même campagnie américaine- Nobel energy – détentrice de la licence d’exploration chypriote  (bloc 12) et annonça  la découverte d’un gisement appartenant à Nicosie (Aphrodite) de 127,4 Gm3 de gaz.Ce n’est qu’en 2015 que l’Égypte annonça la découverte d’un champ gazier (Al Zohr 800 GM3  , rentré en production en 2018, des projets mixte de liquéfaction de gaz sont prévus avec son partenaire italien ENI). Toutes ses découvertes ont été à la faveur d’un rapprochement entre les pays producteurs de gaz en off-shore de la région, regroupés pour la circonstance dans le cadre du   « East-Med Gas Forum» donnant ainsi priorité au projet de gazoduc offshore /offshore  – East Med- en direction de Chypre et la Grèce avec des ramifications vers l’Italie (gazoduc poseidon) et la vers la Bulgarie (IGB) afin d’aller à la conquête du marché européen, des réactions au niveau régional ne se sont pas fait attendre.

Les gisements gazier du bassin Levantin:  nouvel enjeu géostratégique ou simplement une course énergétique en méditerranée ? La Turquie coincée 

La découverte de ces nouveaux gisements gazier dans une zone de tension permanente où la situation sécuritaire a toujours été fragile et précaire, accentuée depuis la création de l’entité sioniste en 1948 qui est venue élargir le lot de conflits historiques déjà existants , une zone où les alliances et les animosités se font et se défont au gré des vents et de leurs directions. Actuellement Chypre est au cœur des tensions croissantes en Méditerranée orientale. Le spectre du conflit gelé de la crise de 1974 a refait surface cette fois sur fond énergétique. Les exportations de gaz du Leviathan, aphrodite et Al zohr via le projet du gazoduc offshore /offshore Eastmed et de ses ramifications  (Poseidon et IGB) sont une aubaine, sans nul doute pour l’UE pour diversifier ses fournisseurs énergétiques tout en diminuant sa dépendance envers le gaz Russe déjà sous embargo, avec la bénédiction de Washington qui entretient ces dernières années des relations tendues avec Ankara.

Cependant, ce projet raviva de plus belle les tensions en les rendant plus étendues: tous veulent une part du gâteau, cet intérêt accru pour ces réserves prouvées et le grand potentiel existant, a vite fait tissé une alliance entre la Grèce, Chypre, Israël et l’Égypte, ainsi que des sociétés énergétiques clés américaines (noble energy et ExxonMobil ) d’Italie (eni) et de France(total). Ce groupe s’est développé pour englober l’Italie elle-même, la Jordanie et la Palestine (ce qui explique l’interrogation de Salah Goudjil président du Sénat Algerien sur le mutisme intéressé de l’autorité palestinienne sur la visite de Gantz au Maroc). Naturellement tout ceci a abouti à la création du Forum du gaz de la Méditerranée orientale (EMGF) au Caire en janvier 2019, les travaux et les gisements offshores étant protégés par les marines militaires de l’entité sioniste et américaines s (appartenant à la 6ème flotte américaine )au début et puis rejoint par le porte avion français Charles de gaules(déployé en méditerranée orientale en février 2020). La Turquie et son rapprochement notoire avec la Russie de Poutine s’est vu exclue de ce groupe d’intérêts commercial naissant, malgré sa position comme voie de transit privilégié pour le futur pipeline et son vaste marché intérieur , tout en occultant ses revendications maritimes qui se chevauchent dans le bassin levantin ,mais surtout au profit de ses voisins Grecques et chipriotes et le background de leurs voisinage et tout ce que cela implique, ce qui failli causer un conflit militaire avec la Grèce et Chypre suite à de nombreux incidents . Le comble c’est que même avec l’Égypte de l’après Morsi et avec les EAU d’ailleurs, les relations avec Ankara ne sont pas au beau fixe à cause de nombreux dossiers régionaux  notamment ceux de la Libye et de la Syrie , coincée, acculée et poussée dans ces dernières tranchés la Turquie d’Erdogan s’est vu ouvert une brèche par laquelle Ankara est revenue dans la course, en effet, en novembre 2019 fût conclu un accord de partenariat sur une frontière maritime avec Tripoli , qui a créé une zone économique exclusive (ZEE) en transcendant les intérêts grecs et chipriotes. Esseradj, chef du gouvernement Lybien internationalement reconnu, a perçu ici  un moyen pour contenir son rival  Haftar (maître de Benghazi au large de la quelle se trouve le prolongement vers l’ouest du gisement égyptien d’Al zohr, rien que cela…soutenue par abou Dhabi, le Caire, tel Aviv, un hazard!!! les mêmes pays qui ont des intérêts dans le bassin levantin voisin et indirectement aidé par Moscou mais pour des considérations d’ordres stratégiques ). Le tracé du gazoduc EastMed envisagé se trouve tributaire d’un accord impératif avec Ankara.

Ce contexte géopolitique en méditerranée orientale rapproche et change les enjeux des conflits libyen et syrien, donnant ainsi à la Russie une plus grande opportunité de consolider sa position et sa diplomatie dans le bassin Méditerranéen , en incluant logiquement un partenaire fiable : l’Algérie (son allié historique depuis l’ère soviétique) tant sur le plan stratégique, qu’economique et diplomatique.

C’est ce qui explique l’indéfectible soutien de Moscou et la satisfaction à toutes les demandes qualitatives en armements d’Alger pour le renforcement de son  « hard power». L’Algerie, fournisseur historique de l’UE en hydrocarbures , est bien au fait de toutes les mutations régionales, des dossiers énergétiques , des équilibres à préserver dans la région et le continent, avec sa grande expertise dans la lutte contre le terrorisme, mais aussi forte de sa onzième position mondiale en réserve prouvés de gaz à la quelle viendra se greffer celle du Nigeria (neuvième réserve prouvée de gaz ) qui acheminera ses exportations vers L’UE (via le Niger et l’algérie) , se hisse au rang de partenaire stratégique privilégié et participera inéluctablement à la stabilité de la région et même au delà.

Ce contexte géopolitique en Méditerranée Orientale rapproche et change les enjeux des conflits libyen et syrien et donne ainsi à la Russie une plus grande opportunité de consolider sa position et sa diplomatie dans le bassin Méditerranéen , en voyant naturellement  en l’Algérie (son allié historique depuis l’ère soviétique) comme un partenaire fiable tant sur le plan stratégique, qu’économique et diplomatique, c’est ce qui explique son indéfectible soutien à toutes les demandes qualitatives algériennes pour le renforcement de son  « Hard Power» bien au fait de toute les mutations régionales, des dossiers énergétiques , des équilibres à préserver dans la région et le continent, fort de sa onzième position mondiale en réserve prouvés à la quelle viendra se greffer celle du Nigeria (neuvième réserve prouvée de gaz ) qui acheminera ses exportations vers L’UE via le Niger et l’Algérie un partenariat stratégique qui participera inéluctablement à la stabilité régionale

L’UE face à ses contradictions, l’Algérie se positionne en tant qu’alternative dans la région 

Les divergences européennes resurgissent face aux besoins énergétiques et la position de ses pays membres alliés de l’OTAN, ce qui devrait amener l’UE à accorder une plus grande attention à la région orientale et centrale de la méditerranée du moment que le cas syrien qui relève plus du grand débat amercano-russe s’est presque conclu au profit de cette dernière, la fiabilité étant de l’Algérie en tant que fournisseur de gaz n’est plus à prouver, c’est un partenaire énergétique sûr.

Reste le dossier Libyen, les relations tendues entre Ankara et ses rivaux proche orientaux se croisent désormais directement non seulement avec les différends euro-turcs sur le gaz, mais aussi sur les ZEE, Le dossier des migrants, le terrorisme.

L’UE est frontalement impliquée par les évènements en Méditerranée orientale, mais reste surtout divisée sur la manière de l’aborder. Afin de protéger ses propres intérêts énergétiques des pays comme l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne se sont aligner sur l’approche Algérienne pour le règlement de la crise lybienne ( Alger prône un règlement du conflit entre libyens avec une demilitarisation complète des factions armées et retrait de toutes les troupes militaires étrangères et le retour à la légitimité sous l’égide de l’ONU et l’UA ).

La coalition anti-Turquie qui a convergé avec les événements en Méditerranée orientale est menée par d’autres ètats membres de l’UE: la France, Chypre et la Grèce en collaboration avec l’entité sioniste , les Émirats arabes unis et l’Égypte, Washington aussi n’est pas loin mais pour des raisons stratégiques , la concurrence avec la Turquie pour le gaz du bassin du levant est un facteur décisif de la situation très complexe en libye et risque fortement d’être déstabilisante  même au Moyen-Orient. L’Algérie en ayant déjà capacités militaires d’ordre stratégique tant défensives qu’offensives avec sa diplomatie basée sur le principe de non ingérence, son potentiel économique ,en plus de ce qui a été évoqué plus haut, ses partenariats stratégiques tant avec la Russie, la Chine mais aussi les USA, implique une  responsabilités vis à vis de la région et du continent , donc indirectement amené à devenir un pays garant de la stabilité régionale et un acteur majeur et essentiel dans la lutte contre le terrorisme transnationale ,du moment que ses choix pour les partenariats stratégiques avec l’UE se feront désormais par le biais de l’axe Berlin, Madrid et Rome.

Tel Aviv, voudra sans nul doute garder ses ennemis encore plus proches que ses amis, en étant présent sur le terrain par l’entremise d’un vassal longtemps asservi et habitué à différents protectorats en ayant pour seul souci de se maintenir au détriment de tout principe,sert désormais un nouveau maître colonial qui ne voit que ses seuls intérêts propres où que ce soit , ne souciant jamais de ceux des autres et ne s’en cache d’ailleurs, outre les formules protocolaires d’usage, c’est sans doute pour cette raison que l’on peut lire « Nous avons achevé une visite historique (…) qui va contribuer à la sécurité de l’État d’Israël et à ses relations étrangères », a indiqué un communiqué du bureau de Benny Gantz au lendemain de sa visite de Rabat .

 

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