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December 10, 2025

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Espagne: Ali Arass, la victime de torture d’Abdellatif Hammouchi,tire à boulets rouges sur Fernando Grande-Marlaska

Le belgo-marocain Ali Arass, emprisonné et torturé pendant dix ans des les géôles du régime du Makhzen après avoir été expulsépar le gouvernement Zapatero (devenu un larbin du commandeur des croyants) accuse l'actuel ministre espagnol de l'intérieur Fernando Grande- Marlaska de complicité, après que ce dernier ait décoré le tortionnaire et patron des services derenseignemens marocains Abdellatif Hammouchi.

Le belgo-marocain Ali Arass, emprisonné et torturé pendant dix ans des les géôles du régime du Makhzen après avoir été expulsépar le gouvernement Zapatero (devenu un larbin du commandeur des croyants) accuse l’actuel ministre espagnol de l’intérieur Fernando Grande- Marlaska de complicité, après que ce dernier ait décoré le tortionnaire et patron des services derenseignemens marocains Abdellatif Hammouchi.

Arass, qui réside actuellement en Belgique, affirme que Hammouchi était présent lors d’interrogatoires dans un centre de tortures clandestin marocain où il aurait subi de graves violations des droits de l’homme.

« Aujourd’hui, je tiens ce gouvernement pour responsable non seulement de sa complicité générale avec l’État marocain, mais aussi d’avoir décidé de décorer Abdellatif Hamouchi, un homme impliqué dans des actes de torture et de graves exactions. Je témoigne publiquement qu’Abdellatif Hamouchi était présent lors de mes interrogatoires au centre secret de Témara », a déclaré Arass dans un communiqué.

La semaine dernière, Grande-Marlaska a décoré Abdellatif Hammouchi, chef des services secrets marocains, de la Grande-Croix de l’Ordre du Mérite de la Garde Civile,une distinction qui suscita une grande colère chez les principales associations professionnelles de la Garde civile.

Hammouchi, directeur général de la Sûreté nationale et de la Direction générale de la surveillance du territoire marocain (DGST), est accusé de torture et de répression par des organisations internationales et des ONG de défense des droits humains et se positionne comme acteur-clé du scandale d’espionnage Pegasus. Pegasus, est un logiciel fabriqué par l’entié sioniste, uilisé par le régime du Makhzen pour espionner des hauts responsables espagnols commme le président du Conseil espagnol et sesministres de l’intérieur, de la Défense, et de l’Intérieur à savoir Fernando Grande Marlaska, Margaria Robles et Luis Planas.

Arass se souvient que « lors de chacune des visites d’Hammouchi, les tortionnaires s’arrêtaient brièvement pour lui faire part verbalement des “résultats” obtenus par la torture qu’ils m’infligeaient : viols, électrocutions, brûlures de cigarettes et autres formes de mauvais traitements. »

« Ce ne sont pas des interprétations : cela fait partie intégrante de mon vécu. C’est pourquoi je m’adresse à vous aujourd’hui, Monsieur Fernando Grande-Marlaska, Ministre de l’Intérieur et ancien juge d’instruction de l’Audience nationale. Vous qui avez mené pendant des années une lutte acharnée contre le terrorisme national et international, comment pouvez-vous justifier l’honneur conféré à un homme accusé d’actes qui terrorisent quotidiennement les citoyens les plus vulnérables de son propre pays ? » martèle la victime.

« Je vous demande publiquement d’expliquer le véritable sens du mot « terrorisme » dans sa définition originelle. Comment peut-on parler de lutte contre le terrorisme quand ceux qui commettent les pires atrocités restent impunis, et sont même parfois récompensés ? Où est l’« indépendance de la justice », Monsieur Marlaska, quand vous légitimez les méthodes d’un appareil répressif par une médaille ? Je suis prêt à reconnaître tout acte de justice authentique, que ce soit en Espagne ou au Maroc. Mais pour ce faire, il faut d’abord répondre à une question essentielle : où le terrorisme se manifeste-t-il réellement, et qui en sont les véritables auteurs ? » ajoute Arass.

« Ma voix ne sera peut-être pas entendue aujourd’hui. Elle sera peut-être ignorée tant que les consciences resteront aveuglées par l’indifférence politique et diplomatique. Mais un jour viendra où une justice véritablement indépendante distinguera clairement la vérité du mensonge. Cette déclaration s’adresse à tous ceux qui refusent de détourner le regard des violations des droits humains et des contradictions morales des États qui prétendent défendre la justice », conclut-elle.

Dans son livre, « Le ciel est un carré bleu » , où il relate son calvaire de dix ans dans les cachots du régime alaouite, Arass note : « Hammouchi a ordonné à ses tortionnaires de me torturer dans le centre secret de Temara, près du palais royal. » « Il a été décoré par son roi, Mohammed VI. On l’a décrit comme le “gardien du royaume”. Mais il incarne la terreur, la répression, les crimes contre l’humanité et la torture systématique qui continue d’être infligée chaque jour. Sans parler du chantage et de la manipulation », raconte-t-il.

Dans des déclarations au journal espagnol El Independiente, Ali Arass rappelle que la justice espagnole ne l’a jamais condamné pour terrorisme. « L’affaire Ali Arass a fait l’objet d’une enquête approfondie de la part de la justice espagnole, notamment par le juge Baltasar Garzón, spécialiste reconnu des affaires de terrorisme. À l’issue de ces enquêtes, les preuves se sont avérées insuffisantes pour l’inculper, et il n’a jamais été condamné pour terrorisme en Espagne. »

Par ailleurs, la Cour constitutionnelle espagnole a constaté une violation de ses droits fondamentaux. Elle a estimé que l’Espagne n’avait pas protégé Arass du risque de torture lors de son extradition vers le Maroc ; que ses droits fondamentaux, garantis par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, avaient été violés ; et que l’État espagnol devait réexaminer son cas et lui accorder une réparation adéquate.

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