Le ministre espagnol des affaires étrangères José Manuel Albares est en pleine tourmente selon les médias ibérique, qui révèle sa gestion catastrophique du dossier de la diplomatie espagnole et aussi son différend avec la famille royale.
Selon les médias espagnoles citant des sources diplomatiques ibériques, le chef de la diplomatie espagnole est devenu après sa décision de se débarrasser des ambassadeurs espagnoles en Croatie et Belgique, en l’occurrence  Juan González-Barba et Alberto Antón.

Le chef de la diplomatie espagnole ne pardonne pas les affronts anciens et nouveaux. Un régime de terreur s’est répandu dans le palais de Viana , fief du ministère espagnol des affaires étrangères et dans les représentations diplomatiques et consulaires espagnoles à l’étranger.

Pour le désormais ancien ambassadeur de Madrid à Zaghreb ambassadeur espagnol González-Barba puisqu’ilavait été démis une première fois de ses fonctions lorsqu’il était , Secrétaire d’Etat à l’Union Européenne sous prétexte  qu’il postulait à un poste supérieur aux Nations Unies . Pour l’ambassadeur d’Espagne à Bruxelles, Alberto Antón ,il s’agit d’une sanction suite à la publication d’un article en défense du roi Felipe VI dans El Confidencial.

Il quitte Bruxelles après s’être endormi pendant le discours d’Albares lors de la IXe Conférence des ambassadeurs qui s’est tenue à Madrid au milieu de ce mois de janvier.

 La vidéo du média l’objectif s’est répandue comme une traînée de poudre au sein du ministère espagnol des Affaires étrangères, ainsi qu’une autre qui rappelait comment le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un avait ordonné l’assassinat de son ministre de la Défense de l’époque, Hyon Yong Chol, pour s’être endormi lors d’un défilé. L’attitude d’Albares au sein du ministère ont commencé à faire surface et à épuiser la patience du corps diplomatique. L’Association des diplomates espagnols (ADE), majoritaire parmi les membres de la carrière diplomatique, a exigé ce jeudi 30 janvier du ministre des « critères objectifs » et une plus grande transparence dans le processus de sélection des ambassadeurs.

« Le processus de publication des offres d’emploi et de sélection des candidats doit être prévisible et transparent, dans le respect de délais prédéterminés, et doit prendre en compte, conformément à des critères objectifs et non arbitraires, les demandes des candidats, en donnant la priorité à ceux qui présentent un profil plus approprié pour chacun des postes vacants. ». Selon l’ADE, « le processus de sélection qui a été appliqué ces dernières années est alourdi par l’absence d’une réglementation actualisée qui le réglemente en détail ».

« Franchement, Albares est devenu fou. Il a un désir pathologique de vengeance », explique une source au ministère des Affaires étrangères . Villarino, un diplomate respecté qui a été nommé à la tête de la Maison royale il y a un an, est devenu la cible de ses fléchettes. El Independiente, citant des sources diplomatiques indique qu’Albares « confond le pouvoir discrétionnaire qui est exercé dans la nomination des postes supérieurs avec l’arbitraire absolu » et qu’il n’a pas de limites.

Jusqu’à présent, il a réussi à survivre grâce à son amitié étroite et « toxique » avec le président du Conseil espagnol Pedro Sanchez, tissée de passages passés sur lesquels se projettent des ombres et des questions. « Albares utilise toujours trois messages : le premier, quand quelque chose se complique, il parle de la discrétion du diplomate, de l’indication que des outrages sont commis ; La seconde, c’est quand l’opposition se met en colère, fait appel à la politique de l’État et veut qu’elle communique avec des meules ; Et la troisième chose, c’est qu’il a la vertu que, lorsqu’il va à une interview, il ne donne jamais un titre mais il s’échappe de tout. Sa principale vertu est qu’on ne se souvient pas de lui pour quoi que ce soit.

Une insignifiance qu’Albares vend comme « le meilleur moment de diplomatie étrangère dans le monde », parmi les chuchotements de plus en plus forts de ses subordonnés.

« À la Conférence des Ambassadeurs, il semblait qu’il pontifiait pratiquement du haut de la chaire. Il a depuis longtemps perdu tout pied avec la réalité. Penser qu’il n’y a pas eu de ministre des Affaires étrangères comme lui dans une démocratie, que nous, diplomates, n’avons pas réussi à voir le génie que nous avions parmi nous, que nous allons payer pour tout cela et que grâce à lui cela est maintenu à flot. Dans le cadre de sa folie, il nous a montré une vidéo de cinq minutes dans laquelle le ministre est apparu 70 fois ; Sánchez trois et le roi un et du coin de l’œil », explique l’un des participants en plaisantant. « Sánchez devra intervenir parce que cela commence à lui nuire. S’il n’intervient pas, cela donne l’impression qu’Albares a l’approbation pour cette lutte tous azimuts contre la famille royale et Camilo Villarino », explique une source diplomatique.

Dans son empressement à ne pas être éclipsé par ses subordonnés, Albares a forgé une clique qui professe une loyauté absolue envers lui, note la même source.

Et de poursuivre » Ce sont eux qui occupent les principaux postes de son cabinet et des principales ambassades.  Il a un terrain de balles maximales qui sont celles qu’il a assises à la table présidentielle lors de la Conférence des ambassadeurs : l’ambassadeur à Washington et les ambassadeurs de Paris, Rabat, Lisbonne, Berlin ou Buenos Aires  » .

« Le plus grand ballon de tous, c’est le représentant permanent de l’Espagne auprès de l’Union européenne, Marcos Alonso », insiste la même source.. José María Rodríguez Coso, actuel ambassadeur au Luxembourg, est envoyé à Bruxelles pour remplacer Alberto Antón .