De Felipe Gonzales, José Luis Rodriguez Zapatero , Pedro Sanchez, ( anciens et actuel présidents du Conseil espagnol) jusqu’à Miguel Angel Moratinos , José Manuel Albares (ancien et actuel ministres espagnols des affaires étrangères ) en passant par Fernando Grande-Marlaska ( actuel ministre espagnol de l’Intérieur) toute la caste dirigeante du parti socialiste du PSOE, est au service du régime du Makhzen et de son plan d’occupation des territoires du Sahara Occidental.
Cette caste du PSOE, de plus en plus isolée sur la scène intérieure locale( les scandales d’espionnage du logiciel Pegasus pour Pedro Sanchez et certains de ses ministres, dont celle de la Défense, de l’épouse de Sanchez, accusée de corruption et trafic d’influence, le silence complice du chef de la diplomatie espagnole José Manuel Albares suite aux expulsions de journalistes, militants des droits de l’home et des parlementaires espagnols des territoires sahraouis occupés par le régie du Makhzen et chasse et expulsion arbitraires des militants sahraouis par le ministre représsif de l’intérieur Fernando Grande Marlaska, vers le Maroc au lieu des territoires sahraouis occupés).
La récente visite du ministre marocain des affaires étrangères Nasser Bourita, en Espagne et les déclarations du chef de la diplomatie espagnole José Manuel Albares, sur le soutien de Madrid au plan d’occupation des territoires sahraouis par le régime du Makhzen, quelques heures après la réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU et la réaffirmation de sa position exigeant l’a tenue ‘organisationd’un référendum d’autodétermination du peuple Sahraoui, témoigne cette allégeance de cette caste ibérique corrompue du PSOE,au Commandeur de ses sujets. Une caste du PSOE qui préviligie les chambres luxueuses des palais et hôtels de Marrakech et les affaires scabreuses offertes par les Hammouchi et Mansouri,au lieu de se mettre à côté du peuple Espagnol favorable au respect du droit international, sachant que l’armée espagnole voit d’un mauvais oeil les tentatives et plans expansionnistes du régime du Makhzen.
Pour de nombreux médias ibériques , les déclarations d’Albares de jeudi dernier sont une démonstration publique de loyauté envers Rabat , suscitant des critiques et illustrent bien l’isolement du chef de la diplomatie espagnole et par conséquent, cette sortie accentue les sources de tension entre le PSOE et son partenaire de coalition Sumar, et à un moment où le corps diplomatique remet déjà publiquement en cause le travail d’Albares à la tête du ministère.
« Une visite surprise, pas de surprise du tout. Le meilleur lobby marocain en Espagne s’appelle le PSOE », déplore Tesh Sidi, député d’origine sahraouie de Sumar . « Le phare de la gauche, Zapatero, est l’un des principaux défenseurs des intérêts marocains. Son pari est clair : le Maroc, au détriment des droits humains et du peuple sahraoui », ajoute-t-il.
Tout au long de la législature, Sumar a interrogé l’aile socialiste et le ministre des Affaires étrangères sur ce qu’ils considèrent comme une dérive de la politique étrangère espagnole et des engagements de l’Espagne en tant que puissance administrante du Sahara occidental, l’ancienne province espagnole illégalement occupée par le Maroc qui attend toujours sa décolonisation.
« Il ne s’agit pas seulement d’hypocrisie, ni même de realpolitik. C’est le reflet du déclin de la social-démocratie libérale et de son manque de courage pour défendre les droits humains de manière cohérente et globale », affirme Sidi. « Le même Albares qui monte à la tribune pour soutenir le peuple palestinien et son droit à décider est celui qui fait tout son possible pour que nous continuions à envoyer des armes à l’Ukraine face à l’invasion russe, et le même qui soutient l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc. »
« Les mêmes qui diront bientôt que les Sahraouis sont des terroristes, que les Palestiniens sont des terroristes et qu’ils n’ont pas le droit de se défendre. Les mêmes qui adhèrent à la rhétorique raciste et criminelle de l’extrême droite . Et ils auront alors le culot de dire qu’ils le font pour défendre l’Espagne et le peuple espagnol », ajoute-t-il.
“Compte tenu de ce qui précède et des déclarations répétées à cet effet, la défense acharnée par le gouvernement espagnol des revendications marocaines sur le Sahara occidental est directement liée à la politique de promotion et de défense des droits de l’homme qu’il présente comme le principe directeur de l’action gouvernementale”, réagit le Polisario, sur les déclarations d’albares de jeudi dernier. « Ce conflit est évident, car toute proposition qui ne respecte pas le droit à l’autodétermination et à l’indépendance du peuple du Sahara occidental est contraire au droit international. »
Le Polisario souligne également que « comme cela est devenu clair, en particulier au cours des trois dernières années, cela est également contraire au sentiment des citoyens de l’État espagnol et de toutes les forces politiques, à l’exception du parti politique auquel le ministre est affilié ».
Il y a deux semaines à peine, Albares remettait en question le « principe supposé » du droit à l’autodétermination que l’ONU applique aux territoires en attente de décolonisation, dans des déclarations qui ont également suscité une tempête.
“Face à ces événements, il convient de réitérer que, malgré la complexité du contexte géopolitique actuel, le Front Polisario continuera à veiller à ce que toute décision directement ou indirectement liée au territoire du Sahara occidental soit conforme au droit international et garantisse le droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance du peuple sahraoui”, conclut le Front Polisario dans son communiqué.
Par ailleurs, il faut souligner, qu’Albares comparaîtra devant la Commission des Affaires étrangères du Congrès des députés le 28 avril . Il devra alors s’expliquer sur son travail remis en cause en interne et sur son allégeance totale au Maroc. Les groupes parlementaires attendent de rendre des comptes.
Les fréquents voyages de Zapatero au Maroc
Angel Moratinos ancien ministre espagnol des affaires et étrangères et José luis Rodriguez Zapatero , sont accusés par la classe politique espagnole d’être derrière le revirement de la position espagnole et la fameuse lettre de Pedro sanchez de mars 2022, adressée à Mohamed VI, ayant engendré un alignement de Madrid sur la position de l’occupation du Maroc des territoires sahraouis, en violation du droit international
Zapatero se targue d’être un médiateur , et un homme qui travaille pour la paix, mais en réalité n’est qu’un larbin à la solde du régime du Makhzen.
Dans son nouveau livre , La solution pacifique , l’ancien Premier ministre se vante de son histoire d’amour avec le Maroc . En fait, il cite comme exemple de bonne relation bilatérale les liens établis entre l’Espagne et le Maroc, que les espagnols qualifient souvent de tumultueuses et en dents de scie, en raison de leur nature historiquement inégale et instable, toujours conditionnée par les volontés de la royauté alaouite et l’utilisation de l’immigration irrégulière ou du trafic de drogue pour obtenir des avantages pour son homologue espagnol.
« Quand j’écris sur le rôle décisif de la Méditerranée dans la géopolitique mondiale, à la croisée des chemins Nord-Sud, pour la défense de la démocratie et l’intégration des cultures, la dimension multilatérale de la relation entre l’Espagne et le Maroc me vient à l’esprit », écrit le larbin Zapatero, devenu aujourd’hui un puissant conseiller fantôme de Pedro Sanchez et de son ministre des affaires étrangères José Manuel Albares.
Dans son essai récemment publié, il reconnaît son allégeance à Mohamed VI,un abonné absent de la vie politique depuis quelques malgré quelques apparitions pour justifier son existence.
Zapatéro, n’a jamais expliqué ses liens d’affaires avec le Maroc ni son travail de lobbying en faveur du régime néoféodal et moyenâgeux du Makhzen . Dans le livre, il prétend parler au nom du peuple espagnol pour vanter les bienfaits du régime makhzenien.
De Felipe Gonzalez à Pedro Sanchez
En revenant à des décennies en arrière, on s’aperçoit que l’actuel patron du PSOE Pedro Sanchez, se comporte de la même façon que ses prédécesseurs comme Zapatero et surtout Felipe Gonzales , qui rappelons-le, avait bien été nourri et logé en Algérie durant l’ère du dictature Franco durant les années 70, avant d’accèder au pouvoir en 1982, et ensuite trahir ses anciens soutiens et la cause sahraouie, et semettre à la disposition de Hassan II. Il glisse progressivement les socialistes espagnols vers les thèses atlantistes . Aujourd’hui , on assiste au même scénario avec Pedro Sanchez,devenu comme son aîné une girouette du régime du Makhzen dont les députés affilés à son parti du PSOE, sont devenus les fervents défenseurs de l’occupant marocain au sein des institutions européennes malgré le scandale Marocgate.