Au moment ou le chef de file de l’extrême droite espagnole, Santiago Abascal, président du parti VOX, tire à boulets rouges sur le président du Conseil espagnol, Pedro Sanchez, également président du parti socialiste ouvrier espagnol PSOE, l’accusant d’avoir vendu les territoires du Sahara Occidental au Maroc, pour cacher ses scandales de corruption, le régime du Makhzen réactive ses réseaux à Ceuta et Melilla.
Il s’agit du comité pour la « libération de Ceuta et Melilla » dont l’annonce de retour à l’activité coincide avec la fermeture unilatérale des bureaux de douanes des deux enclaves décidée unilatéralement par Rabat, dans la foulée de cete lettre menaçante adressée par le président du parti marocain d’El Istqlal, connu pour sa tendance expansionniste, au président du parti espagnol de la droite à savoir Alberto Núñez Feijóo, suite à l’invitation adressée au Front Polisario pour prendre part au récent 21 e confrès du PP.
Parallèlement à la projection par Movistar Plus+ d’un documentaire-série diffusée jeudi dernir 10 juillet, sur la leçon donnée par Madrid à Rabat suie à sa tentative de s’accaparer de l’îlot de Persil, le régime du Makhzen, réactive le réseau appelé” la Coordination nationale pour la défense des causes du Royaume du Maroc” que dirige le dénommé Yahya Yahya, ancien parlementaire et président du Comité pour la libération de Ceuta, Melilla et des îles adjacentes.
Le moment choisi n’est pas non plus une coïncidence. Ce mois-ci marque le 23e anniversaire de la tentative marocaine visant l’îlot Persil, qui a opposé soldats marocains et espagnols dans l’un des épisodes les plus tendus de l’histoire bilatérale récente.
Cette tension, coincide aussi avec les scènes de violence de ces derniers jours vécues par la population de Pacheco, dans la municipalié de Murcie, dans le sud de la péninsule ibérique. La réactivation du réseau marocain, conjuguée à l’appel de l’exrême droite d'”expulser 8 millions de migrants” et des scandales qui éclaboussent le parti au pouvoir le PSOE, risquent d’accentuer la violence dans ce pays du Sud de la Méditerannée , dont le gouvernement est acculé par l’administration Trump à honorer ses engagements vis à vis de l’OTAN, en versant l’équivalent de ses 5% du PIB, à l’organisation atlantique pour satisfaire l’appétit du chef du bureau ovale de la Maison Blanche, et sa stratégie de défense pour faire face à ce qui appelé” la menace russe”.