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Exfiltration d’Amira Bouraoui: des diplomates français en costumes d’agents de la DGSE

Entre Alger et Paris, l’heure est à l’escalade après une brève accalmie et un bref apaisement liés à la visite du président français Emmanuel Macron et sa première ministre Elizabeth Borne. La cause en est cette affaire d’exfiltration d’Amira Bouraoui qui confirme l’ingérence française dans les affaires internes et le refus de la France de respecter la souveraineté de l’Algérie, devenue un acteur incontournable sur la scène internationale.

Aujourd’hui, les responsables français se rendent à l’évidence que l’Algérie ne tolère nullement cette politique française de tutorat . Sur ce registre, certaines sources notent qu’Alger va annoncer plusieurs sanctions à l’égard de la France, comme la réduction de sa représentativité diplomatique en France après le rappel de son ambassadeur accrédité à Paris pour consultations. Dans le même cadre, il n’est pas exclu que l’ambassadeur français à Alger, François Gouyette serait déclaré persona non grata. François Gouyette à l’instar de ses prédécesseurs Xavier Driencourt, Bernard Bajolet ou André Parant, actuel ambassadeur de la France à Tunis, un des acteurs clés de l’exfiltration d’Amira Bouraoui, s’activait en agent de la DGSE plus que diplomate, en sillonnant les quatre coins de l’Algérie, pour « fourrer » son nez dans les différents secteurs de la vie politique, économique, sociale, culturelle, sportive , universitaire , éducative, médiatique et associative, soutenu par les consulats français et les centres culturels français établis dans plusieurs villes du pays, et des associations inféodées à l’Establishment français . Il convient de rappeler, que l’actuel ambassadeur de France a été déjà recadré par le gouvernement algérien  en décembre 2020 en lui notifiant de la nécessité de se conformer aux  normes internationales et aux  mœurs diplomatiques convenues régissant la mission de toute représentation étrangère dans n’importAjoutere quel pays doit respecter ». Cette mise au point survenait suite à la pétition signée par des internautes algériens appelant à l’expulser, dans le sillage des mesures prises par l’Algérie durant cette période à savoir l’interdiction pour les avions français en activité dans la région du Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane de survoler l’espace aérien algérien.

Les représailles algériennes devraient cibler les secteurs économiques en particulier, à savoir la réduction au maximum des importations à partir de la France, la résiliation des contrats avec les sociétés et bureaux d’études français, et l’assainissement des niches de renseignements français au niveau de plusieurs organismes économiques, scientifiques, médiatiques, associatives et aussi politiques, dans le cadre  du vaste chantier d’édification de la Nouvelle Algérie souveraine.

Amira Bouraoui défile sur les plateaux français pour nuire aux relations algéro-tunisiennes

Dès son arrivée en France après avoir été exfiltrée par la DGSE française, Amira Bouraoui défile sur les plateaux des chaînes françaises connues pour leur hostilité à l’Algérie, comme TV5 Monde ou France 24, dont l’une de ses journalistes est l’épouse de l’ambassadeur de France à Tunis en l’occurrence Maya Siblini Parant ( activiste chargée aussi de formation de journalistes en Algérie, Irak, Jordanie, Tunisie et Sénégal). L’objectif visé par les employeurs de Bouraoui est de détourner l’opinion publique sur l’opération illégale d’ingérence étrangère de la DGSE, dans la perspective de torpiller les liens étroits et stratégiques qui lient l’Algérie et la Tunisie et la fraternité éternelle qui lie les deux peuples qui viennent de commémorer le 65ème anniversaire du massacre de Sakiet Sidi Youcef perpétré par la France coloniale. Amira Bouraoui avait tenté bien que mal de faire diffuser la fakenews selon laquelle le président tunisien Kais Saed avait donné des instructions pour la libérer et l’autoriser à rejoindre la France. Une fakenews exploitée rapidement par les porte-voix du terrorisme comme El Magharibia pour semer la zizanie entre les deux pays. La sagesse du président Tebboune a déjoué « la machination » concoctée par les officines hostiles à ce partenariat stratégique entre Tunis et Alger. Sur ce registre, le président Tebboune vient de donner d’instructions aux autorités compétentes algériennes de faciliter l’entrée en Algérie aux frères tunisiens. Cette symbiose est d’ailleurs bien illustrée par le travail qu’effectue actuellement les secouristes algériens et tunisiens en Syrie, salué ce vendredi par le président syrien Bachar Al Assad qui s’est rendu sur les lieux du séisme ayant frappé le nord de la Syrie. Dans le même contexte, il faut noter que cette crise coïncide avec la visite de premier ministre israélien en France Benjamin Netanyahu et qui travaille d’arrache-pied à réaliser un double objectif à savoir, faire rallier la Tunisie aux pays arabes ayant signé les Accords d’Abraham, et isoler l’Algérie dans son environnement proche. En effet, les médias inféodés au Makhzen n’ont pas manqué l’opportunité de jubiler, en pariant sur une éventuelle brouille entre Alger et Tunis. Dans le même cadre, les médias affidés aux officines du Mossad et leurs alliés du Makhzen et DGSE, comme Maghreb Intelligence reprennent leur campagne de dénigrement et de désinformation à l’égard de l’Algérie en distillant des mensonges et contre-vérités.

 

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