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Amira Bouraoui, Le Passeport Français, Les Barbouses de La Françafrique de Foccart et Les Services Extérieurs Secrets Français

Par Hassen Kacimi

Amira Bouraoui a subtilement caché sa nationalité française, acquise depuis 2007, pour tromper le peuple Algérien, en infiltrant le Hirak grâce à un puissant réseau subversif de l’ambassade de France à Alger.

Ses relations avec les services secrets Français ont été dévoilées au grand jour lors de sa fuite vers la Tunisie, où une lourde logistique a été mise en place par les services secrets Français pour faciliter son départ vers la France.

Amira Bouraoui a bénéficié à Alger de grosses complicités, ayant permis aux réseaux de Xavier Driencourt et de ceux qui lui ont succédé d’organiser une exfiltration rocambolesque, digne des grands films policiers et d’espionnage.

Il est important de préciser, pour ne pas tomber dans des amalgames qui pourraient être exploités, pour créer de la diversion et des hostilités entre Algériens, que les binationaux sont foncièrement nationalistes et patriotes, et que nous dénonçons exclusivement cette volonté de l’hexagone de vouloir faire de la manipulation et de l’instrumentalisation pour utiliser le passeport français contre les intérêts de l’Algérie.

L’implication directe des services secrets Français révèle l’existence d’une deuxième affaire Bouraoui,portant sur l’espionnage et l’intelligence avec un Etat tiers.

La question que nous devons nous poser est de savoir pourquoi l’Etat français à mobilisé tant de moyens pour organiser la fuite de Bouraoui, courant le risque d’une énième brouille avec Alger, menacant gravement les intérêts économiques et commerciaux de la France, en Algérie ?

La France des coups tordus, des coups fourrés et des réseaux foccart, de la France Afrique, qui ont assassiné plus de trente présidents Africains, est intervenue pour sauver le soldat Bouraoui de la légion étrangère et de l’Algérie française.

Le réseau Bouraoui, c’est la boîte noire des services secrets Français, devant être mise à l’abri à tout prix. Le jour où Bouraoui ne sera plus utile, les services secrets Français la liquideront, sans état d’âme.
Amira Bouraoui, impliquée dans plusieurs affaires de justice, risque d’être poursuivie, maintenant, par la justice Algérienne, pour ses accointances douteuses avec des services secrets Français, connus pour comploter, depuis fort longtemps, contre la sécurité et la stabilité de l’Algérie.

Le parquet doit, sans aucun doute, ouvrir une information, pour enquêter sur ce scandale, portant sur l’intelligence avec un Etat étranger.

Amira Bouraoui, bien introduite à Alger, au niveau de l’ambassade de France, agit depuis 2019, pour la réalisation d’une feuille de route des services spéciaux étrangers, pour installer, par la violence, une transition politique extra constitutionnelle.

Le réseau étranger Bouraoui a connu depuis 2020, plusieurs revers, suite au démantèlement de cellules subversives françaises, très actives sur le territoire national.

Radio M et son site électronique, avec d’autres acteurs connus qui continuent d’émettre dans la clandestinité, sont fortement financés par des parties étrangères, dont l’objectif est de remettre sur scelle un Hirak bis des services secrets Français, devant encourager l’avènement d’une révolution de la rue, pour provoquer l’effondrement de l’Etat, comme en Ukraine, en février 2014, sur la place Maidan.

Dans L’affaire Bouraoui la France vient d’inaugurer un précédent grave qui risque de constituer une jurisprudence dangereuse dans les relations algéro-françaises, et là la France ne pourra plus réclamer à l’Algérie un bi national ayant commis des infractions sur le territoire en France, poursuivi par la justice, et qui arrive, par des moyens illicites, à se réfugier en Algérie.

Les autorités Algériennes sont en droit, dans le cadre de la réciprocité, d’adopter la même position que le Quai d’Orsay, qui a déclaré, par la voie de son parte parole, constituant une véritable agression contre l’Algérie, que Bouraoui est une ressortissante Français, qui a bénéficié d’une protection Consulaire et diplomatique, cachant, sciemment, le fait que celle ci à commis, en tant Algérienne, des délits sur le territoire Algérien.

En droit, il est connu universellement que la compétence territoriale est le principe qui détermine le champ d’intervention de l’autorité judiciaire.

Comme la décision de la France est politique, et qu’elle ne se fonde plus sur la règle de droit, on peut considérer que nous sommes en présence d’actes illégitimes et une violation de la loi, commis par la partie Française.

La position de la France est critiquable, à plus d’un titre, dans la mesure où elle a participé à l’exfiltration d’une ressortissante Algérienne, de manière illégale, en mettant, volontairement, en échec, une procédure judiciaire en cours, constituant une infraction à la charte des nations unies et aux conventions internationales, en matière d’ingérence et de souveraineté des Etats.

L’Etat français s’est aussi rendu coupable de violation de la convention bilatérale, en matière d’entraide judiciaire.

Le président légitime de l’Ukraine, Viktor Ianoukovytch, victime d’un coup d’état occidental, avait, avant cela, suspendu l’accord d’association, entre l’Ukraine et l’Union Européenne, pour renforcer le dialogue avec la Russie et l’union économique eurasiatique.

Les complots arrivent comme des vagues de fond que personne ne voit.

L’Algérie doit surveiller l’évolution de tous les acteurs de la subversion, faisant de la sous-traitance pour le compte d’Etats étrangers, et frapper très fort, dans le respect de la légalité, sans hésiter un seul instant, pour préserver notre sécurité nationale.

La France continue de conspirer contre l’Algérie, comme en Ukraine et en Afrique.
L’affaire Bouraoui a eu aussi des conséquences politiques sur le territoire Tunisien, où le ministre des affaires étrangères a été démis de ses fonctions, pour n’avoir pas su gérer ce dossier comme il se doit et pour avoir sérieusement menacé les bonnes relations entre l’Algérie et la Tunisie.
Cette affaire que nous pouvons classer dans le registre de la subversion et de la déstabilisation, fait apparaître un autre enseignement important que nous devons mettre en évidence.
L’affaire Bouraoui a été aussi organisée pour casser les bonnes relations entre l’Algérie et la Tunisie, pour installer une brouille diplomatique dont les principaux bénéficiaires seraient la Francafrique, l’entité sioniste et le makhzen.

L’Algérie à su éviter tous ces écueils, devant préserver et renforcer l’axe Alger-Tunis.
L’aventure d’Amira Bouraoui continue en France et elle sera exploitée à fond, cette fois ci, par les réseaux mafieux de la subversion.
Aussitôt arrivée en France, les services extérieurs Français ont immédiatement acheminé Amira Bouraoui, sur des plateaux de télévisions publiques, pour bombarder l’Algérie et continuer à faire la guerre
médiatique contre notre pays.
Le déclenchement des hostilités à l’égard de l’Algérie est une décision qui a été prise au plus haut niveau de l’Etat Français.
La France coloniale vient de déterrer la hache de guerre contre l’Algérie qui a tout fait pour éviter un tel scénario qui ne sert pas les intérêts de la France.
La brouille politique et diplomatique s’installe entre les deux pays, comme une conséquence naturelle du désordre qui fait son apparition en France, où il semble qu’il n’y’a plus de timonier au gouvernail.
L’Algérie s’organise et anticipe tous les scénarios sur ce désordre dangereux qui s’installe en France, en vue de contenir les dérapages et les dysfonctionnements provoqués par des interférences informelles dans le fonctionnement des rouages de l’Etat Français.
Ce sont des signes annonciateurs de la montée en puissance de très forts lobbys Français qui concurrencent l’autorité de l’Etat dans ce pays, menaçant sérieusement sa sécurité et sa stabilité.
Tous ces indicateurs attestent de la présence effective d’une crise politique profonde dans ce pays, traversé par plusieurs courants politiques, se disputant âprement le pouvoir, au risque de ne plus gouverner ce pays.
Le désordre qui émerge, de manière brutale et avec fracas en France, encourage et favorise l’arrivée, imminente, au pouvoir, de l’extrême droite ultra radicale qui agit de manière extra constitutionnelle pour provoquer la chute du président Macron et de la république.
La visite du Président Algérien Abdelmadjid Tebboun, en France, est gravement compromise, sauf si Amira Bouraoui est extradée vers l’Algérie, pour être jugée par la justice Algérienne.
Le Président Macron peut encore sauver les meubles, avant qu’il ne soit trop tard, s’il se démarque officiellement de ce scandale, retentissant, qui émarge sur le chapitre du mercenariat et du banditisme, dans les relations internationales.



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