A la une, Mondactu

Du tweet de Trump à la missive de Netanyahou: l’expansionnisme maroco-sioniste face au droit international

L’annonce par l’entité sioniste de la reconnaissance de la « marocanité » du Sahara occidental  par le premier ministre de l’entité sioniste Benjamin Netanyahou, via une missive adressée au commandeur des croyants, s’avère une nouvelle escroquerie diplomatique, qui n’a rien à envier au fameux tweet de décembre 2020, de l’ancien président américain Donald Trump à quelques jours de son départ.

Les intentions du président américain sortant étaient claires pour sauver son plan d’enterrement de la cause palestinienne, via le deal du siècle et les Accords d’Abraham, à l’agonie aujourd’hui dans la foulée du rapprochement de l’iman avec les monarchies du Golfe, sous l’égide de l’ONU, et l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite en Israel. Il est clair aujourd’hui, que le grand perdant de ce rapprochement de l’iranien avec ses voisins du Golfe, et le retour de la Syrie à la ligue arabe, jumelé au retour de la question palestinienne au devant de la scène internationale, à partir du sommet d’Alger, le grand perdant, outre l’entité sioniste, le régime du Makhzen. Le consoler par une missive d’un régime expansionniste vise à la consommation intérieure au Maroc, pour réduire la pression populaire, et sauver le trône dont la question du Sahara occidental,  constitue sa survie. La guerre de succession qui se déroule depuis plusieurs mois, dans la vacance du pouvoir et de l’absence du commandeur des croyants, ouvre bien les portes grandes à l’entité sioniste, de décider du devenir de la royauté. Son soutien indéfectible aux FAR, une armée usée par des décennies d’efforts de guerre, vise à s’approprier le pouvoir des décisions et mettre la main sur les richesses naturelles des territoires occupés du Sahara occidental. La non-reconduction de l’accord de pêche signé entre le Maroc et l’Union européenne est tout à l’avantage des entreprises sionistes, au grand dam des entreprises européennes dont les dirigeants avaient fermé l’oeil sur le droit international.

Leur convoitise est aujourd’hui partagée par les sionistes. Si le président sahraoui Brahim Ghali,réaffirme que la missive du sioniste Netanyahou, n’a aucune valeur juridique ou impact politique, il en demeure que la détermination du peuple sahraoui à poursuivre le combat jusqu’à la victoire finale et le triomphe du droit international. Un droit international qui interpelle encore la communauté internationale, et notamment les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, en particulier la France et surtout les USA, dont  le porte-parole du Département d’Etat, Matthew Miller a déclaré que son pays soutient  » pleinement l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, M. Staffan de Mistura, dans ses  efforts pour parvenir à une solution politique durable et digne pour le Sahara occidental « .

 

 

Partager cet article sur :

publicité

Dessin de la semaine

Articles similaires