La militante palestinienne Mariam Abudaqa a été expulsée ce vendredi soir 10 novembre par les autorités françaises pour Le Caire, après la validation de son expulsion par le Conseil d’Etat. “Le procès que j’ai subi n’est pas digne d’un gouvernement démocratique. C’est le procès de la révolution palestinienne”, a estimé Mariam Abudaqa, jointe au téléphone vendredi après-midi alors qu’elle se trouvait dans la zone de rétention administrative de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, en vue de son expulsion sur un vol Air France.
Mariam Abudaqa a dénoncé une “attaque contre le droit de la Palestine à avoir un Etat, une identité, une existence”. Lui emboîtant le pas ses avocates Mes Elsa Marcel et Marie David indiquaient “Il s’agit d’une criminalisation du soutien à la Palestine”. Et de poursuivre “Nous ferons un recours de fond, et irons devant la Cour européenne des droits de l’homme s’il le faut”.
Jeudi soir, une cinquantaine de personnes s’étaient réunies près de la préfecture de police à Paris pour réclamer sa libération et dénoncer les conditions de son interpellation, peu après sa participation à une soirée-débat dans un cinéma parisien