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December 8, 2025

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Face aux intentions expansionnistes marocaines : l’armée espagnole se prépare et s’éloigne de Pedro Sanchez

Le média espagnol ABC a révélé ce lundi 21 avril que l'armée espagnole vient de constituer un groupe de travail chargé d'«évaluer et proposer des réponses aux risques que posent les activités du Maroc, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'Espagne».

Le média espagnol ABC a révélé ce lundi 21 avril que l’armée espagnole vient de constituer un groupe de travail chargé d’«évaluer et proposer des réponses aux risques que posent les activités du Maroc, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Espagne».

Cette action, exclusivement militaire, a été prise par le chef d’état-major des armées, l’amiral Teodoro Esteban López Calderón, et le groupe a déjà entamé sa mission «ces derniers jours».

Selon le média ibérique citant des responsables militaires espagnols, sous couvert d’anonymat, souligne l’existence d’inquiétude quant aux actions marocaines d’influence et de collecte d’informations en matière de défense, et qui suscite de profondes préoccupations.

La même source note l’absence de coordination entre le chef d’état-major des armées, et le président du conseil espagnol Pedro Sanchez, dont la soumission aux thèses marocaines ne sont plus un secret

La décision de la création de ce groupe a été prise par l’amiral sans consulter au préalable le chef du gouvernement, Pedro Sanchez.

Par ailleurs, il faut noter que le Département espagnol de la Sécurité Nationale, directement rattaché au Premier ministre, dispose déjà d’un groupe de travail consacré au Maroc, mais ses activités seraient actuellement gelées «en raison d’une décision politique», souligne ABC.

La création de ce groupe par le chef des armées intervient trois mois après l’investiture de Donald Trump en tant que président des États-Unis. Ce retour inquiète les milieux de la droite espagnole, qui craignent que le locataire de la Maison-Blanche ne soutienne les revendications marocaines sur Ceuta et Melilla ou qu’il ne transfère vers le Maroc les militaires et navires de guerre américains, présents depuis 1953 à la base navale de Rota.

En outre, le commandement de l’armée espagnole n’a pas apprécié que le gouvernement de Pedro Sanchez l’invite à célébrer discrètement le débarquement d’Al Hoceima de 1925.

Les inquiétudes de l’armée espagnole s’accentuent dans la foulée de la diffusion d’informations au sujet des intentions du président Américain Donald Trump de transférer les troupes américaines stationnées depuis 1953 à la base navale de Rota, en Espagne, vers le Maroc.

Cette question, qui avait déjà émergé il y a quelques années, refait surface aujourd’hui. Les relations tendues entre le locataire de la Maison-Blanche et ses alliés de l’OTAN ont ravivé les inquiétudes espagnoles datant de 2020, comme le rapporte le Financial Times.

L’insistance de Trump pour que l’Europe finance davantage sa propre défense alimente les craintes que Washington réduise sa présence militaire historique sur le Vieux Continent.

Les rumeurs d’un éventuel retrait des troupes américaines de Rota remontent à juillet 2020, durant le premier mandat de Trump. «Rota a été établie suite à un accord de 1953 entre le président américain Dwight Eisenhower et le dictateur Francisco Franco», rappelle le journal. Cette présence a contribué à redorer l’image de Franco en Europe, ternie par son alliance avec Hitler et Mussolini dans les années 1930.

La base navale abrite 2 800 soldats américains et cinq destroyers, et est considérée comme l’une des plus grandes installations d’armement et de carburant en Europe. Dotée d’un aérodrome et de trois jetées, elle est stratégiquement située près du détroit de Gibraltar, ce qui en fait un point clé pour projeter la puissance militaire en Méditerranée, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, souligne le Financial Times.

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