Par Khaled Ziari
Un travail de renseignement étoffé s’impose aujourd’hui à nos services spécialisés devant cette flopée de candidats à la trahison mais aussi et surtout afin d’éviter les très mauvaises surprises choquantes, à l’image de celle de Farid Zinedine Bencheikh, ex:responsable de la sûreté nationale de juin 2021 à janvier 2024, qui a pu être débusqué, finalement, à temps, traduit en justice et incarcéré à la prison de Blida pour des faits liés à ses connexions avec des cyberactivistes à l’étranger, à un ancien ambassadeur de France en Algérie et à un officier exerçant à la même représentation diplomatique, en plus évidemment du trafic d’influence, d’abus de fonction et d’atteintes aux institutions de l’État retenus à son encontre dans un premier temps.( El Watan,)….
J’ai eu, d’ailleurs, à dénoncer ce sinistre individu sur ma page Facebook bien avant sa première interpellation, allant jusqu’à m’adresser au président de la république pour qu’il mette fin à sa présence à la tête de la sûreté nationale, à défaut, à sa participation aux réunions du Haut Conseil National de Sécurité .
Le malaise enregistré au sein des anciens responsables de sûreté nationale lors de sa désignation à la tête de la police renseigne sur la dangerosité du personnage
Une institution sensible et respectable qu’il a failli détruire durablement par ses inconduites abjectes. Connaissant le personnage dont j’ai été le supérieur sur les plans de la responsabilité et du grade, sa nomination a été mal accueillie dans le monde de la sécurité nationale .
Ses liens avérés avec des cyberactivistes algériens installés en France sont un secret de polichinelle notamment avec Aboud Hichem, un ancien journaliste à la Revue El Djeich qui a flirté le temps d’un éclair avec les services secrets du temps de feu le général Betchine qui s’en est débarrassé rapidement et un certain Boukhors dit Amir dz, un jeune égaré à l’ascendance suspecte, en quête d’une identité insaisissable.
Le refus du gouvernement français de remettre aux autorités algériennes ces deux énergumènes est révélateur du rôle et des missions qui leur ont été assignées par leurs recruteurs . Un travail de fond dans la sphère de l’opposition à l’intérieur et à l’extérieur de nos frontières ,désormais, devient un impératif d’ordre public, s’agissant notamment de nouveaux acteurs sur la scène politique, médiatique, culturelle ou tout simplement sociétale, insoupçonnables hier, extrêmement dangereux aujourd’hui (hirakistes, militants de partis politiques, acteurs de la société civile, membres de la diaspora, réfugiés, égarés en quête de nouvelle identité, revanchards….) une chasse, carrément, aux traîtres doit être mise en œuvre.
L’anticipation dans ces conditions est de mise.
Un environnement volatile, des défis Inattendus et instables , des ambitions démesurées, des enjeux politiques aux intérêts souvent antagonistes, des menaces locales et transnationales, autant de raisons qui exigent une révision de stratégie et d’actions à des fins d’adaptation et de maîtrise de situations et comportements, souvent , difficilement saisissables voire neutralisables dans des moments de confusionnisme, turbulences, troubles, manipulations et instrumentalisations propices aux tentatives de déstabilisation.
L’affaire Sansal, au-delà de ce qui l’entoure comme agitations politiques diplomatiques et médiatiques dissimule très mal les intentions malsaines qui animent les ennemis de toujours de notre pays et par la même a permis de mettre à nu les pseudo journalistes, écrivains, poètes entre autres Kamel Daoud, qui sous couvert de leur plume, servent en réalité des desseins inavouables liés à des intérêts étrangers . Nos services spécialisés doivent être doublement sur leurs gardes. De multiples menaces pèsent, effectivement, sur notre pays.
Khaled Ziari ancien haut responsable DGSN.