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La loi de la terre brulée

La France coloniale avait instauré la terre brulée dans cette Algérie profonde colonisée, durant la guerre de libération, pour faire face à toute velléité de la population algérienne désireuse de sortir du joug du colonialisme.

Aujourd’hui, c’est le même modus operandi, mis en œuvre cette fois-ci,par une minorité au service du néocolonialisme et qui ne lésine pas sur les moyens pour lancer une nouvelle guerre civile en Algérie. L’opération organisée par des officines et exécutée par des pyromanes pour venir à bout du patrimoine forestier dans plusieurs wilayas du pays, visait l’instauration d’un climat de terreur chez les populations algériennes, tout en les inculquant que leur État ne fait rien pour améliorer leur cadre de vie ou les soutenir, comme c’est le cas avec cette campagne de désinformation autour de la disponibilité de l’oxygène dans les établissements hospitaliers.

Les feux de forêts provoqués dans une vingtaine de wilayas du pays, en particulier, en Kabylie, ont eu un résultat contraire aux desseins d’atteinte à l’unité du pays et du peuple,des organisations terroristes du MAK et Rachad, puisque l’engouement de solidarité exprimé par les algériens des quatre coins du pays venait de tuer dans l’œuf le plan machiavélique de la nébuleuse, d’où cette réaction de crime ignoble perpétré au nom de la loi de la terre brulée,contre un innocent venu exprimé sa solidarité avec ses frères de la Kabylie.
Aujourd’hui, l’État est interpellé plus que jamais, sur sa responsabilité à instaurer son autorité, à commencer par arrêter et traduire les criminels du jeune Djamel Bensmail, au même titre que traduire les pyromanes et les commanditaires des feux de forêts.

L’État doit impérativement exercer son autorité et ses pleins pouvoirs, pour rétablir l’ordre public, au profit de la population de cette région, otage depuis des décennies de cette minorité du MAK, après avoir été otage des groupes terroristes durant la décennie noire du terrorisme et qui appliquèrent aussi la loi de la terre brulée.

Même les partis politiques comme les FFS, RCD, MDS et PT, doivent exprimer clairement leurs positions à l’égard du MAK qui maque, car aujourd’hui, il est impératif de saisir les menaces de la guerre civile qui pèsent sur l’unité de l’Algérie et de son peuple

 

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