Comme à l’accoutumée, le régime du Makhzen fidèle à son idéologie de régime corrompu qui ne lésine pas sur les moyens de corruption comme modus operandi pour affronter la réalité du droit international, et la justice, et par conséquent se fantasmer pour gagner des batailles, lorsqu’ils’agit du droit du peuple sahraoui à l’indépendance.
Cette fois-ci, le régime du Makhzen est allé chercher “une victoire d’illusion” chez l’Union Générale des journalistes arabes à l’occasion d’une réunion tenue dans le fief de son allié émirati.
Un mercenaire et corrompu à la tête de l’Union générale des journalistes arabes
L’Union générale des journalistes arabes est présidée par l’irakien Muayyad Al-Lami, impliqué dans plusieurs affaires scabreuses chez lui en Irak, comme le souligne le journal Hada El Youm, dans une de ses livraisons de juillet 2015, accusant le journaliste gourmand d’avoir glané un emploi fictif au sein du ministère irakien de la Culture. Le média, évoquant des documents confidentiels révèle que Muayyed Al-Lami est détenteur de faux diplômes universitaires, notant au passage que l’individu bénéficie de soutiens dans divers arcanes du pouvoir en Irak.
Son profil est bien pris en charge par le régime du Makhzen, qui ne ménagerait aucun effort pour l’enrôler dans son réseau subversif et propagandiste pour faire l’éloge de l’occupant des territoires sahraouis dans la question est entre les mains de la 4ème commission ad hoc de décolonisation de l’Organisation des Nations Unies. Le sinistre journaliste irakien, bien entretenu par le pays hôte émirati avait pour mission de convaincre ses pairs de l’Union générale des journalistes arabes pour rédiger un communiqué soutenant les doléances du régime makhzenien, occupant des terres sahraouis qui ne l’appartient pas, et se donner une illusion d’une victoire qui s’avère une chimère, similaire à celle de l’ancien Secrétaire Général de l’Union Internationale des Oulémas Musulmans, le sinistre marocain Ahmed Raissouni, forcé à la démission après son communiqué d’août 2022, impliquant cette organisation dans les illusions expansionnistes et annexionnistes du régime du Makhzen.
Le pillage des ressources naturelles du Sahara Occidental, dans le viseur des émiratis
Le soutien des EAU à l’occupation des territoires du Sahara Occidental, n’a pas de limites. Outre le soutien politique et diplomatique, Abou Dhabi s’est investi dans le financement de mégaprojets d’investissement dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Et la meilleure façon d’atteindre ses objectifs est de soudoyer des organisations et des journalistes. Et la tenue d’une réunion de l’Union générale des journalistes arabes s’inscrit dans cette stratégie de collecter le maximum de voix , accompagnée de la gabegie de l’argent qui coule à flot et qui met à genoux les récalcitrants et les véreux tel que le président de l’Union générale des journalistes arabes, l’irakien Muayyad Al-Lami, dont le parcours de mercenariat a été dévoilé par de nombreux journalistes irakiens et arabes .
Par ailleurs, il faut noter, que l’indépendance du Sahara Occidental est préjudiciable au régime d’Abou Dhabi , selon de nombreux observateurs avérés. Le Sahara Occidental, gâté par sa position géographique de territoire limitrophe de l’Atlantique, proche de l’Europe, et du nouveau monde, corridor maritime de premier ordre, disposant d’immenses ressources naturelles, relèguera les Emirats Arabes Unis au second plan, sera une place attractive en matière d’investissements, et de développement de toute cette région africaine, qualifiée d’importante sur le registre géostratégique, d’où cet intérêt croissant des Al Nahyane, pour s’accaparer des territoires sahraouis via son vassal allié makhzenien.
La dernière visite du commandeur des croyants aux EAU et la signature d’importans accords pour la réalisation d’aéroport et de port hub à Dakhla occupée, illustre bien les intentions hégémoniques du régime émirati, notamment en ce qui concerne l’activité maritime, et de l’énergie renouvelable.
Abou Dhabi, devenue une place financière internationale, à compter de la fin des années 80,dans la foulée de la restitution de Hong Kong à la Chine par la Grande-Bretagne en 1987, ne compte pas se laisser devancer par un Sahara Occidental libre, débarrassée de la néocolonisation marocaine et occidentale.
L’alliance du régime des émiratis avec l’entité sioniste, dans le cadre de ce qui est appelé, Accords Abraham, ou normalisation, comprend également le régime du Makhzen, qui n’hésite pas à sacrifier la cause palestinienne pour maintenir sa violation du droit international, via l’occupation illégale des territoires sahraouis.
Mutisme de l’Union générale des journalistes arabes, au sujet de l’assassinat de journalistes palestiniens
Ou est passée l’Union générale des journalistes arabes, quand leurs frères, les journalistes palestiniens se font massacrer par les soldats sionistes? A l’instar de RSF, détentrice du prix Nobel sioniste de la presse Dan David, cette organisation journalistique arabe, établie au Caire, s’est tue, et aurait dû consacrer exclusivement sa réunion tenue aux EAU, à l’examen des moyens à mettre en oeuvre pour soutenir les familles des journalistes martyrs, et les journalistes palestiniens qui travaillent encore sous les bombes, au lieu d’aller soutenir un régime makhzenien néocolonial, vassal qui s’est mis au service de l’agenda sioniste, et son allié émirati. L’Union générale des journalistes arabes aurait dû s’intéresser aux journalistes marocains jetés dans les prisons marocaines ou à leurs homologues sahraouis, incarcérés aussi injustement par le régime du commandeur des croyants pour avoir levé la voix contre l’occupation de leurs terres.
