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Formation du gouvernement: Des noms et des interrogations

Comme nous l’avons souligné ce dimanche dans une de nos dernières livraisons, le Président Tebboune au même titre que le néo-premier ministre Aymen Benabderrahmane de surcroît technocrate, sont loin d’être satisfaits des noms proposés par les partis politiques désireux de faire partie du nouveau gouvernement.

Excepté quelques noms connus pour leur compétence et intégrité, de nombreux noms proposés sont viscéralement liés à l’oligarchie, et la gestion catastrophique d’El Isaba au temps des Premiers Ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal. Cela s’ajoute à cette « obsession » chez l’actuel Secrétaire Général du FLN, Abou El Fadl Baadji, écarté de la liste des candidats du parti pour les législatives du 12 juin dernier, il se propose apte pour occuper un portefeuille ministériel dans le prochain Exécutif.

El Isaba bien représentée

Vu les noms proposés, il est indispensable de souligner, que le président Tebboune devrait faire face à une contre-révolution à partir d’un gouvernement qu’il devra présider et qui aura la tâche de concrétiser son programme.
Comment d’ailleurs croire à une cohabitation impossible entre des hommes »fidèles » à El Isaba, qui ont soutenu le programme du candidat du RND à la présidentielle du 12 décembre 2019, Azzedine Mihoubi, et qui s’étaient identifiés comme opposés à Abdelmadjid Tebboune, lors de sa nomination Premier Ministre en 2017, avant d’être éjecté, quelques semaines plus tard pour avoir dit non aux plans de l’oligarchie et à la prédation des richesses de l’Algérie.
Le président du Front d’El Moustakbel, Belaid Abdelaziz avait déjà annoncé la couleur lors de la campagne électorale pour les législatives du 12 juin 2021, en proposant des pourparlers avec les responsables emprisonnés d’El Isaba, pour l’intérêt de l’Algérie. Une proposition qui ne tient nullement compte de la détermination des algériens à édifier un Etat de droit, préférant la restitution de l’argent volé, mais à quel prix ?
D’ailleurs, il vient de proposer le nom d’un ancien SG du ministère des ressources en Eau, au temps ou Abdelmalek Sellal, était ministre du secteur.

La sortie ubuesque d’Abdou Semmar

A-t-il été soudoyé, ou simple manœuvre de mauvaise foi de la part d’Abdou Semmar, qui fera un revirement de 360 degrés, pour nous réveler un « complot » contre le président Tebboune.
Un président qui ne cessait de le dénigrer, au même titre que sa famille, durant de longs mois, plus précisément depuis sa nomination à la tête de l’Exécutif en mai 2017, puis lors de sa candidature pour la présidentielle du 12 décembre 2019, jusqu’à son hospitalisation, et son retour aux affaires.
Abdou Semmar qui avait même annoncé »la mort » du président Tebboune, au même titre que son ancien ami et partenaire le sulfureux Abboud Hichem, n’a jamais épargné le locataire du Palais d’El Mouradia, en distillant quotidiennement des Fakenews au nom des « investigations » d’Algériepart.com, lancé pour racketter les algériens à l’étranger, après ceux d’ici, et exercer des chantages sur des personnalités et leurs familles au nom de « la liberté d’expression »

 

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