Le 10ème Forum Mondial de l’Eau tenu à Bali en Indonésie a confirmé l’enjeu géostratégique que constitue cette denrée vitale pour la vie dans les confrontations géopolitiques. Il est clair qu’il s’agit d’une confrontation entre ceux qui veulent assoir l’hégémonie de la mondialisation et ceux qui défendent la cause de la souveraineté et le droit des peuples à l’accès à l’eau.
Puissante grâce à ses relais que constituent les instances financières internationales, les médias mainstream et les ONG, bien entretenues par les filiales de la NED, la tendance de l’internationalisation vise sans aucun doute à mettre l’eau comme valeur marchande comme le pétrole, le gaz , le blé et autres produits, en vue d’imposer la vision néolibérale synonyme de privation de souveraineté, comme c’est le cas avec les institutions de Bretton Woods, qui imposent leurs visions géopolitiques aux pays au profit des nantis.
L’Algérie en sa qualité de pays aux avant-postes de la défense des causes justes, née des principes de la glorieuse révolution du premier novembre, présente en force cette année à Bali, après une longue disette, a plaidé la cause des peuples opprimés et le droit élémentaires des peuples à l’accès à l’eau, via les différentes interventions de son ministre des ressources en eau Taha Derbal.
L’Algérie Etat-pivot dans la région a exprimé par la voix de son ministre des ressources en eau la nécessité de la mise en oeuvre d’un processus de concertation continu et soutenu pour le bien-être des peuples et la pérennisation de la paix. La signature d’un accord-cadre le 24 avril dernier est un signe révélateur des intentions et de la stratégie de l’Algérie, qui accorde à intérêt particulier aux principes du bon voisinage, ce qui ne semble pas le cas pour le voisin de l’ouest qui via ses attitudes hostiles confirme, qu’il est un Etat fonctionnel à la solde des multinationales qui veulent internationaliser la source hydrique comme valeur marchande pour priver les peuples de leur souveraineté.
