Le très controversé polémiste et chroniqueur Eric Zemmour vient d’être rattrapé par un scandale d’agression sexuelle.
Ainsi, l’élue (GRS) du groupe d’opposition « Aix en partage » à Aix-en-Provence, Gaëlle Lenfant indique ce dimanche dans un post publié sur son compte, avoir été victime d’une agression sexuelle de la part du chroniqueur d’extrême-droite Eric Zemmour en 2004.
Elle annonce que les raisons qui l’ont incité à dévoiler cette affaire, sont liées à une banderole déployée le week-end dernier sur un immeuble du cours Mirabeau à Aix-en-Provence

Cette banderole a été déployée samedi dernier par des partisans d’Eric Zemmour, dénommés collectif Chemises blanches, en signe de soutien à la candidature du chroniqueur d’extrême-droite à la prochaine élection présidentielle française.

« Au moment où j’ai découvert avec stupeur et dégoût cet affichage (…) me revenait cet instant de ma vie dégoûtant, qui, chaque fois que j’y repense (et j’y repense…) me rend nauséeuse, de colère et de honte«, écrit Gaëlle Lenfant.

Elle affirme qu’en 2004 ou 2006, alors qu’elle était militante du PS, elle a été agressée par Eric Zemmour, qui était alors journaliste au Figaro, au lendemain d’un repas pendant l’Université d’été du Parti socialiste à La Rochelle.

« Nous avions dîné à cinq dans un petit resto, près du port (…) La soirée se passe bien, il ne se passe RIEN, rien d’autres que des conversations polies avec Zemmour. Le lendemain matin, je participe à un atelier (…) Je m’assois, et environ une demi heure plus tard, Zemmour arrive. S’assoit sur la chaise devant moi. Me reconnait, me dit bonjour et me demande ce qu’il a raté. Je lui résume l’intervention. L’atelier se termine, je me lève, il se lève aussi. M’attrape par le cou. Me dit « cette robe te va très bien tu sais ? ». Et m’embrasse. De force. Je me suis trouvée tellement sidérée que je n’ai rien pu faire d’autre que le repousser et m’enfuir en courant. Trembler. Pleurer. Me demander ce que j’avais bien pu faire. Qu’avais-je donc pu faire ? »