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La nouvelle guerre française contre l’Algérie

La gestion chaotique de la pandémie du coronavirus, jumelée à l’éventuel effondrement de l’économie française, en pleine récession aidant, la France d’Emmanuel Macron, tente de détourner l’opinion publique française en s’attaquant à l’Algérie, à travers la création de tensions inutiles et ses manœuvres en Libye destinées à empêcher une solution politique dans ce pays voisin, sont des signes révélateurs des ambitions néocolonialistes des dirigeants français

Après avoir grillé toutes ces cartes via ces relais politico-médiatiques et associations, et perdu ses relais et appuis, la France officielle dévoile son visage d’une Nation qui n’aspire qu’à coloniser les autres et ses plans nostalgiques du « Paradis Perdu » de mettre l’Algérie sous son joug, s’inscrivent dans cette stratégie. Ces plans néocolonialistes font leur réapparition d’une manière évidente. Après les attaques nauséabondes et mensongères de France24 au sujet de la gestion de la pandémie du Coronavirus en Algérie, la France officielle, voilà que l’armée française qui publie sur son compte officiel  Twitter une photo incluant l’Algérie qui laisse penser que la région de la Kabylie ne fait pas partie du pays. Une publication qui interroge quant à son objectif, et qui révèle les intentions de l’ancien colonisateur à la répartition de l’Algérie.

Une publication de l’État-major des armées sur Twitter a déclenché de vives réactions en Algérie. Celle-ci insinue que la Kabylie ne fait pas partie intégrante du pays.

Accompagnée du message «On garde le cap !», la photo montre un soldat en train de clouer sur un tronc d’arbre des flèches indiquant la position de l’Armée française par rapport à différents pays et régions du monde.

L’une des flèches qui pointe en direction de l’Algérie porte deux drapeaux. Le premier est l’emblème national algérien en face duquel est écrit DZ, code qui désigne l’Algérie dans toutes les classifications internationales. Le second est le drapeau amazigh  en face duquel est mentionnée Tizi Ouzou, l’une des plus grandes villes de la Kabylie. En-dessous est écrit le mot Bylka, souvent utilisé par les internautes pour désigner la Kabylie.

Cette photo a été publiée par l’État-major des armées six jours après la polémique créée par l’ONG française Reporters Sans Frontières (RSF) de Robert Menard après avoir classé le 21 avril l’Algérie à la 146e place sur l’échelle mondiale de la liberté de la presse, qui comprend 180 pays. Le ministre algérien de la communication Amar Belhimer n’a pas tardé à réagir en qualifiant l’ONG française, RSF d’instrument d’influence et de propagande

 

 

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