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François Gouyette dévoile le visage colonial de la France

Dans un entretien accordé au média saoudien Arabnews.com, l’ambassadeur de France à Alger François Gouyette, a dévoilé implicitement sa véritable mission en Algérie, à savoir pérenniser l’influence de l’ancien colonisateur, dans un pays qu’il qualifie de géant de la région, dans tous les domaines.

https://www.arabnews.fr/node/60826/france?fbclid=IwAR1lZ2sShwAlpgbL-qR_XHpdAUpTmb44cbwMXFFFXoJcIJOlloquZnWW_BU

A l’instar de ses prédécesseurs, Bernard Emie, Bernard Bajolet et Xavier Driencourt, François Gouyette, très critiqué en Algérie, semble déterminé à marquer son passage en Algérie, comme il l’a bien fait en Libye et Tunisie, où il s’est fait remarquer comme un diplomate agitateur ayant bien travaillé pour faire chuter le guide libyen Mouammar El Gueddafi, pour plaire à son mentor, Nicolas Sarkozy, idem pour un travail de lobbying bien établi en Tunisie pour assoir l’influence française en Tunisie.
Nostalgique de son enfance passée en Algérie durant la colonisation française, le diplomate français évoque les réseaux établis en Algérie dans les universités, la société civile, et les milieux politique et d’affaires, au nom d’un partenariat franco-algérien. Un partenariat, qui n’a jamais existé, si on se réfère, aux échanges commerciaux, investissements, ou à un degré moindre, à la circulation des personnes, marquée par un durcissement de l’octroi des visas.

François Gouyette indique que son pays oeuvre au rapprochement entre les associations des deux rives de la Méditerranée afin de soutenir les initiatives de la société civile en matière d’insertion économique et sociale des jeunes, de promotion de la citoyenneté et de développement durable. Et là, il faut poset la question, aux jeunes binationaux ou étudiants algériens établis en France, et les difficultés rencontrées pour survivre.

S’agissant du rapport de Benjamin Stora, l’ambassadeur de France à Alger, tente de justifier le travail de l’historien français, qui mettra dangereusement sur le même pied d’égalité le bourreau à sa victime, c’est-à-dire le colonisateur au colonisé.
Et là, le diplomate français échouera dans son argumentation, en encensant Emmanuel Macron, qui a failli à sa parole et promesse tenue à Alger, lors de sa visite préélectorale, en qualifiant la colonisation de crimes contre l’humanité.
Sur la question du Sahara Occidental, le diplomate français a « omis « de révéler la partialité de son pays dans ce conflit, en soutenant l’occupant marocain, militairement, politiquement et diplomatiquement au niveau du Conseil de Sécurité de l’ONU. Dire que » La France est attachée à la recherche d’une solution politique dans le cadre de la légalité internationale. Elle est, sur cette base, favorable à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies » est une contre-vérité, car la légitimité internationale défendue et préconisée par l’ONU, impose la tenue d’un référendum d’autodétermination, et jamais le plan d’autonomie que la France soutient.

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