La dette publique de la France s’est encore creusée début 2025, atteignant les 3 345,8 milliards d’euros à la fin du premier trimestre, soit 114 % du PIB, selon les chiffres rendus publics ce jeudi 26 juin par l’Insee. La dette publique a augmenté de 40,5 milliards d’euros par rapport à la fin de l’année dernière.
La dette avait augmenté de 3,8 milliards d’euros au quatrième trimestre 2024 et atteint 3.305,3 milliards d’euros en s’établissant à 113,2% du PIB, selon l’Institut national de la statistique.
Le gouvernement, en quête d’un budget pour 2026 et menacé de censure par la gauche après l’échec des négociations sur les retraites entre les partenaires sociaux, réunit ce jeudi un “comité d’alerte” sur les aléas susceptibles d’affecter les finances publiques.
Dans le détail, la dette de l’Etat grimpe (+ 36,7 milliards d’euros), comme celle des administrations de sécurité sociale (+ 3,3 milliards d’euros) et celle des administrations publiques locales (600 millions d’euros).
“Les régions s’endettent (2 milliards d’euros), de même que les organismes divers d’administration locale (800 millions d’euros au total). À l’opposé, la dette des communes diminue (-1,6 Md€), comme celle des départements (-0,6 Md€)”, précise l’Insee.
Sa dette publique est la troisième de l’UE par ordre d’importance après celles de la Grèce et de l’Italie. Une somme très conséquente, alimentée par les crises financières, sanitaires et inflationnistes, qui ne pesait que 57,8% du PIB fin 1995, selon l’Institut national de la statistique.