La France insoumise LFI enregistre ce mardi 17 septembre une retentissante victoire après la validation de la proposition de résolution concernant la destitution du président français Emmanuel Macron, suite à un vote marqué par 12 voix pour contre 10 contre . Il s’agit d’une première étape pour un long processus parlementaire visant la chute d’Emmanuel Macron .
Une première marche franchie. Le bureau de l’Assemblée nationale, a validé ce mardi matin la recevabilité de la procédure visant la destitution de Macron de son mandat . L’instance va désormais transmettre cette proposition de résolution déposée par 81 députés issus des rangs insoumis, écologistes et communistes, à la commission des Lois mais sans obligation d’agenda.
Une fois le texte étudié en commission (qu’il soit voté ou non), l’Assemblée doit le présenter à l’ordre du jour de l’hémicycle entre le 13ème et le 15ème jour suivant l’avis de la commission. Par ailleurs, il faut noter que cette proposition de résolution a été validée tard ce lundi 16 septembre, par le Parti Socialiste, qui s »était abstenu pourtant à signer la pétition de destitution.
Pour rappel, Il faut noter que la destitution nécessite que le texte soit adopté par 2/3 des députés soit 385 députés après un passage en commission des Lois pour avoir une chance d’aboutir. Ce seuil semble inatteignable depuis les dernières législatives – avec ou sans le soutien des députés PS.
Si la proposition de résolution pour destituer Emmanuel Macron arrive bien dans l’hémicycle et est adoptée, elle est ensuite transmise au Sénat. En cas d’échec à l’Assemblée nationale, la proposition de résolution s’arrête net.
Si les sénateurs s’emparent de la procédure, le texte doit ensuite suivre le même chemin au Palais du Luxembourg. Charge à la gauche de réussir à parvenir à réunir les votes des 2 tiers du Sénat soit 232 sénateurs. Dans une assemblée dominée par la droite et ses alliées centristes, la marche semble beaucoup trop haute.
Autant dire que si La France insoumise a enregistré ce mardi une première victoire, les nombreuses étapes qui restent encore à franchir pour ce texte rendent une éventuelle destitution d’Emmanuel Macron très incertaine.