Moins de vingt-quatre heures avant la célébration de la journée mondiale de la liberté d’expression, le journal français Le Monde, un des » fleurons » de la doxa français a modifié en quelques heures radicalement son propos, déplaçant la focale de « l’escalade sécuritaire d’Emmanuel Macron » à… la police et les préfets « en première ligne ». Mais que s’est-il passé au « Monde » ?
Qu’est-il arrivé au Monde pour qu’un article sur « l’escalade sécuritaire d’Emmanuel Macron » change de titre, de photo d’illustration, de sous-titre et d’intertitre, replaçant la focale sur les autorités (« polices et préfets en première ligne ») ? Ce 2 mai à 5 h 40, le Monde publie un article sur la contestation sociale contre la réforme des retraites et le maintien de l’ordre, signé par la journaliste politique Ivanne Trippenbach – qui couvre régulièrement la politique française en général, et la macronie en particulier. Titré « Face à la contestation sociale, l’escalade sécuritaire d’Emmanuel Macron », l’article détaille et critique la stratégie de maintien de l’ordre du président Macron depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites.
Sur les réseaux sociaux Le Monde a été accusé, de complaisance à l’égard du « régime » macronien. Le journal réfute toute intervention extérieure.
