L’armée française n’attire plus de candidats au recrutement selon le chef d’état-major de l’armée de terre française, Pierre Schill qui révèle ce mardi 6 mars qu’en 2023, il a manqué plus de 2 000 soldats à l’appel par rapport aux objectifs de recrutement.

Avec la baisse drastique des effectifs militaires prévue par le gouvernement en Afrique, dans la foulée du départ forcé des troupes françaises du Mali, du Burkina Faso puis du Niger, les rêves de «sable chaud» s’éloignent. L’opération Sentinelle, lancée après les attentats djihadistes de 2015, a été renforcée en octobre 2023, pour monter jusqu’à 7 000 soldats . Plus de 15 000 militaires seront, par ailleurs, mobilisés pour les JO de Paris et plusieurs milliers d’entre eux camperont cet été sur la pelouse parisienne de Reuilly.

L’armée de terre française se démène pour recruter et retenir ses soldats, alors qu’il a manqué 2 000 recrues en 2023

«On ne s’engage pas pour monter la garde mais pour des missions qui ont du sens», s’emporte sous couvert d’anonymat un jeune officier qui a été déployé au Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane, achevée en 2022.

L’armée de terre, parmi les premiers employeurs de France, recrute jusqu’à 16 000 personnes chaque année.