« Pendant que le roi Dagobert mettait sa culotte à l’envers, les Arabes inventaient les mathématiques » indiquait Jean-Luc Mélenchon leader de La France Insoumise, lors d’un débat sur la contribution des civilisations à l’histoire des sciences, encensant par conséquent les savants arabes, inventeurs de l’algèbre.
Jean-Luc Mélenchon comparait les découvertes scientifiques des Arabes de l’époque médiévale à une caricature du roi Dagobert, figure mérovingienne du VIIe siècle, suscitant la polémique en France surtout dans les milieux araphobes, otages de la vision manichéenne de l’histoire qu’ils véhiculent.
Cette polémique reflète le débat sur la contribution des civilisations à l’histoire des sciences. Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, a suscité un vif débat en comparant les découvertes scientifiques des Arabes de l’époque médiévale à une caricature du roi Dagobert, figure mérovingienne du VIIe siècle. « Pendant que le roi Dagobert mettait sa culotte à l’envers, les Arabes inventaient les mathématiques », a-t-il souligné, exaltant le rôle des savants arabes dans l’histoire des sciences tout en raillant l’image d’une Europe barbare et arriérée.
Cette affirmation s’inscrit dans une volonté de Mélenchon de réhabiliter l’apport des civilisations non européennes, souvent sous-estimé dans les récits historiques traditionnels. À l’époque abbasside (VIIIe-XIIIe siècles), le monde arabe, notamment à Baghdad, fut un foyer intellectuel majeur.
La Maison de la Sagesse, fondée sous le calife Al-Mamoun, rassemblait des savants traduisant des textes grecs, indiens et persans. Des figures comme Al-Khwârizmî, dont le nom a donné le terme « algorithme », ont révolutionné les mathématiques en développant l’algèbre et en systématisant l’usage des chiffres indo-arabes, incluant le zéro.
L’astronomie, la médecine et l’optique ont également bénéficié de leurs avancées, à la base de la science moderne. Le monde arabe a joué un rôle clé dans la préservation et l’enrichissement du savoir antique.
En opposant un Orient savant à un Occident ridicule, Mélenchon a relancé le débat sur la manière de raconter le passé, entre nuance historique et rhétorique politique.
