Selon Intelligence Online, le Quai d’Orsay aurait discrètement lancé une opération de recrutement de micro-influenceurs, ciblant en premier lieu des étudiants, dans le but de diffuser des messages et véhiculer des approches et actions servant ses intérêts néocolonialistes.
Selon la même source, les jeunes recrutés sont intégrés dans une stratégie plus large d’influence informationnelle et propagandiste menée depuis 2022.
Le ministère français des Affaires étrangères, à travers sa sous-direction du renseignement et de la stratégie, a commencé à collaborer étroitement avec une dizaine de micro-influenceurs pour appuyer ses campagnes de communication,souligne Intelligence Online, sans une publication publiée le 31 juillet 2025.
Cette stratégie s’appuierait sur de jeunes profils, souvent encore étudiants, dont les comptes sur les réseaux sociaux comptent quelques dizaines de milliers d’abonnés.
Parmi eux, plusieurs membres du groupe de réflexion étudiant Atum Mundi auraient déjà été conviés à des réunions au Quai d’Orsay, notamment son co-directeur Clément Molin, qui possède plus de 70 000 abonnés sur X.
Le ministère français des affaires étrangères viserait des profils manifestant un intérêt pour les relations internationales.
Charles Thépaut, directeur adjoint de cette sous-direction, explique que ce type de collaboration s’inscrit dans une démarche de long terme, amorcée dès la création de l’unité en 2022. Derrière cette approche, il ne s’agit pas simplement de moderniser la communication diplomatique.
La France cherche à bâtir une armée numérique d’influence discrète, en contournant les médias traditionnels et en façonnant directement l’opinion de ses jeunes publics. Le rôle de ces influenceurs ne se limite pas à relayer des contenus officiels.
Intelligence Online rapporte que ces jeunes sont aussi mobilisés dans le cadre de la lutte contre les concurrents et adversaires de la diplomatie française.
Pour cela, des documents internes leur sont parfois transmis. Officiellement, ces documents sont présentés comme des notes d’analyse permettant de « contextualiser » les événements mondiaux. Mais dans certains cas, les contenus reçus seraient plus sensibles.
La stratégie repose sur la diffusion anticipée de récits hostiles à des pays qui ne marchent pas avec l’approche française, sous couvert d’analyses prétendument indépendantes.
Selon la même sourve, cela permet à Paris de se constituer un réseau d’influenceurs prêts à relayer ses positions dans l’espace numérique. Par ailleurs, il faut noter que cette stratégie peu coûteuse nourrit toutefois des inquiétudes sur la manipulation de l’opinion publique par des canaux non professionnels et difficilement contrôlables.
En misant sur une jeunesse docile et séduite par une proximité apparente avec les rouages de l’État, la France cherche à créer une illusion d’adhésion spontanée à sa politique étrangère. Il s’agit là d’un outil de propagande moderne, maquillé en projet éducatif. Intelligence Online conclut que cette stratégie n’est pas sans risques, notamment en cas de fuite d’informations mal maîtrisées.
Pour rappel, la France avait adopté la Loi Avia en 2018 en vue de museler toutes les voix et publications opposées à la vision hégémonique de la néocolonisation et des desseins sionistes . La loi Avia prévoyait de censurer les contenus supposés être haineux » envers une personne ou groupe de personnes en raison de leur origine ou leur appartenance à telle ou telle race, religion, ethnie, nation, ou orientation sexuelle.
La loi Avia, révélait sa dangerosité, et son parti pris pour le sionisme. Ce dernier par le biais de son fer de lance le CRIF continue de peser de son poids pour interdire et bannir tout ce qui s’oppose aux desseins généocidaires et hégémoniques de l’entité sioniste.