Il est en compétition féroce avec le 10 Downing Street (et une foultitude d’autres larbins) qui a de l’expérience depuis 1941…
F. Mitterrand qui s’y connaissait en matière d’obséquiosité, lui qui se couchait avec grandiloquence, avait eu un mot très dur naguère à l’endroit de V. Giscard d’Estaing, le « petit télégraphiste », lors de son excursion varsovienne.
L’ironie est qu’il avait parfaitement raison.
On peut même dire que Giscard est l’ancêtre direct des trois derniers locataires de l’Elysée qui ont achever de faire de la France ce qu’elle est aujourd’hui.
Est-il besoin d’évoquer la cohorte des Fabius, Rocard, Balladur, Jospin… ?
Même le brave Chevènement, courageux en janvier 1991, s’est converti au pragmatisme et a soutenu tout en componction la candidature de E. Macron…
Washington observe avec attention la performance du petit Emmanuel et jugera du lustre avec lequel il sera accueilli à la Maison Blanche début décembre prochain…
Qu’est-ce que nos amis tunisiens sont allés faire dans cette galère.
Plus personne n’ignore que la francophonie est un esquif en perdition.
Le Rwanda, le Cameroun, le Gabon et le Togo (et même Paris) ont tout compris et ont officiellement quitté un rafiot qui fait eau de toutes parts.
Et plusieurs leaders de la communauté francophone souhaitent, samedi, lors d’une session à huis clos consacrée à l’avenir de la francophonie, « parler de la guerre en Ukraine », a expliqué l’entourage du chef de l’Etat à l’Agence France-Presse.