Dans un communiqué rendu public, les avocats pour la Palestiniens ont été tuées dont près de 70% de femmes et d’enfants, un nombre de victimes qui ne tient pas compte des disparus sous les décombres et auxquels s’ajoutent plus de 220 personnes dont un quart d’enfants, tuées en Cisjordanie (chiffres retenus par l’UNRWA qui gère l’assistance humanitaire des Nations Unies sur le terrain).
La même source souligne que le siège total de la bande de Gaza, lequel implique privation d’eau, de nourriture et d’électricité, a déjà fait plus d’un million de déplacés, et l’armée israélienne a bombardé des civils qu’elle incitait à fuir vers le sud et des convois de personnels humanitaires.
“Dès le 2 novembre 2023, sept experts rapporteurs de l’ONU ont affirmé que le peuple palestinien courrait un grave risque de génocide. Une position partagée par un haut- commissaire aux droits de l’homme, Craig Mokhbier, qui avait démissionné deux jours plus tôt qualifiant la situation de « cas d’école de génocide » et dénoncé la complicité des États-Unis et des pays occidentaux. La situation ne cesse de s’aggraver et il y a urgence à réagir. En tant qu’avocats, aujourd’hui, il en va de notre dignité et de notre crédibilité” poursuit le communiqué. L’association “Les avocats pour la Palestine” ne manqua pas de porter son soutien aux avocats palestiniens, victimes de la barbarie sioniste.
“Près de 50 de nos consœurs et confrères Gazaouis sont déjà morts sous les bombardements indiscriminés de l’armée israélienne qui, ce lundi 4 décembre 2023, a sciemment miné et fait exploser le Palais de justice de Gaza sans autre objectif que de détruire tous les bâtiments institutionnels, comme cela a aussi été le cas pour des hôpitaux, écoles, mosquées et églises” note l’association.
Et de poursuivre “Nous, avocats de différents Barreaux français, considérons qu’il est de notre devoir de réagir et d’agir pour dénoncer et voir condamner les crimes commis contre la population civile de Gaza et contre nos consoeurs et confrères palestiniens”.
Et de conclure “Nous, avocats, nous ne nous satisferons pas de simples résolutions des Nations-Unies qui s’ajouteront à la litanie de résolutions condamnant sans jamais sanctionner les crimes passés commis contre la population palestinienne et notamment à Gaza qui subit depuis 17 années un blocus illégal”.
Par ailleurs, nous avons appris que l’Union des avocats franco-algériens aurait décliné l’invitation de participer à cette manifestation de soutien aux avocats palestiniens, pour des raisons que nous ignorons.