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L’Algérie à l’assaut des mégaprojets d’intégration régionale

En quelques jours et loin de toute propagande mensongère, l’Algérie a réussi à mettre sur rail d’importants projets d’intégration régionale, permettant sans aucun doute une indispensable place à la fois de la coopération sud-sud et la coopération nord-sud.

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En quelques jours, l’Algérie a réussi à mettre sur rail, le Gazoduc Trans-Saharan Gas-Pipeline TSGP, la transsaharienne, la dorsale transsaharienne à fibre optique et la mise en exploitation des gisements miniers de Ghar Djbilet et d’El Ouenza

Les gisements miniers de Ghar Djbilet et El Ouenza

Il est certain que les gisements miniers de Ghar Djbilet (inauguration prévue samedi par le ministre de l’énergie et des mines Mohamed Arkab) et d’El Ouenza, ne constituent pas uniquement des sources de revenus hors-hydrocarbures, mais des réalisations permettant à deux régions de pays de sortir de l’isolement, en offrant des opportunités de création d’emplois  à la population locale et des opportunités de développement d’ordre régional et transfrontalier.

Le lancement du projet de Ghar Djbilet, accompagné de concrétisation des projets de la route Tindouf-Zouirete en Mauritanie, et du transport ferroviaire, permet à toute la région du Sud-Ouest du pays de connaître un essor économique prometteur qui atteindra sans aucun doute l’Afrique de l’Ouest. L’élargissement de la dorsale transsaharienne de la fibre optique vers la Mauritanie permettra de consolider l’intégration économique régionale.
Idem pour les gisements miniers d’El Ouenza de l’extrême Est du pays, appelés à offrir des opportunités prometteuses de développement d’une région qui comprend les wilayas de Tebessa, Souk Ahras, Annaba et Skikda, sachant que ces gisements constituent la 4ème réserve mondiale en minerai de phosphate dans le monde après les Etats Unis, la Chine et le Maroc.

La dorsale Transsaharienne

Alger a abrité dimanche dernier la réunion des pays membres du Comité de liaison de la dorsale transsaharienne à fibre optique. Une réunion consacrée à l’accélération de la réalisation de ce projet stratégique Alger-Abuja, visant le développement de l’économie numérique régionale.

Intervenant à cette session à laquelle ont pris part les pays membres du comité (Algérie, Tchad, Mauritanie, Niger, Nigeria, Mali), le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki a rappelé que l’Algérie a achevé les travaux de la réalisation de son tronçon en fibre optique sur une distance de 2548 km.

Il s’agit du câble en fibre optique reliant Alger et Ain Guezzam (frontière avec le Niger) et d’un autre tronçon allant jusqu’à Tindouf (frontière avec la Mauritanie), témoignant, ainsi, de l’engagement de l’Algérie à concrétiser ce projet stratégique pour la région, a-t-il mentionné.

Ce projet qui intervient en parallèle avec celui de l’autoroute transsaharienne, vise à connecter à l’Internet toutes les agglomérations par où passe son tracé, notamment les zones isolées, et contribuera ainsi à réduire les déséquilibres de développement dans la région, a-t-il expliqué.

La Transsaharienne, pour lutter contre les disparités régionales

A l’occasion de la dernière réunion des Les ministres des Travaux publics et de l’équipement des États concernés par le projet de la transsaharienne Alger-Lagos (Algérie, Tunisie, Niger, Mali et Tchad, Nigeria), tenue le mois dernier à Alger, Mohamed Ayadi,  Secrétaire général du Comité de Liaison de la route transsaharienne CLRT, avait insisté sur l’étude réalisée par la CNUCED ayant recommandé la mise en place d’un corridor économique à travers un mécanisme régional devant assurer une coordination “efficace” entre les pays membres pour valoriser la route transsaharienne.

Le projet devrait permettre entre autres de faciliter le transit, le transport, le commerce entre les Etats qui ceinturent ce corridor et inciter davantage les investisseurs. Des conditions qui stimuleront la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Ce projet sera renforcé certainement par la mise en œuvre du mégaprojet du transport ferroviaire qui se dessine, reliant le nord au sud du pays via plusieurs interconnexion.

Le gazoduc TSGP,  et la fin des illusions pour les ennemis de l’Algérie

La signature ce jeudi du mémorandum d’entente entre l’Algérie, Niger et Nigeria, pour la concrétisation du gazoduc transsaharien reliant le Nigeria à l’Europe, via le Niger et l’Algérie, ouvrira la voie à une nouvelle ère de la coopération régionale, malgré l’hostilité affichée par certains cercles et pays qui n’ont pas encore digéré le retour tonitruant de l’Algérie sur la scène internationale.

La mise en exploitation du gazoduc TSGP à moyen terme, contribuera certainement à la sécurité énergétique du continent africain, et offrira certainement aux pays de la région d’importantes opportunités de développement socioéconomique .

Le TSGP est un méga projet de transport de gaz reliant les trois pays sur un tracé dépassant les 4.000 km.

Le mégaprojet du port d’El Hamdania, une urgence

La crise avec l’Espagne et les retombées économiques du conflit ukrainien, sont autant de motifs qui devraient inciter nos décideurs à accélérer la cadence pour la concrétisation du mégaprojet du port d’El Hamdania, qui permettra sans aucun doute à notre pays d’assoir son rôle comme Etat-pivot dans la région non seulement comme acteur politique incontournable mais surtout économique indispensable dans le bassin méditerranéen et en Afrique.

 

 

 

 

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