À son arrivée à l’aéroport international de Beyrouth, en provenance de Paris où il a passé 41 ans de détention en France, Georges Ibrahim Abdallah lance un appel pour l’intensification de la résistance face à l’agresseur sioniste, exprimant au passage son soutien total avec les palestiniens de la bande de Gaza.

« La résistance des prisonniers à l’intérieur dépend de la résistance à l’extérieur », a-t-il affirmé, soulignant l’interdépendance des luttes.

Le plus vieux détenu d’Europe qui vient d’être libéré ce vendredi 25 juillet a exhorté la résistance en Palestine à intensifier sa lutte , dénonçant l’inaction et la passivité arabe.

« Il est honteux, du point de vue de l’Histoire, que les Arabes restent spectateurs face à la souffrance du peuple palestinien et de Gaza. » indique Georges Ibrahim Abdallah.

Fondateur des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), avait été condamné à perpétuité en 1987 pour l’assassinat d’un diplomate américain et d’un attaché militaire sioniste à Paris.

Après près de 40 ans derrière les barreaux, sa libération, obtenue sous pression diplomatique et populaire, le positionne comme une figure emblématique pour les mouvements pro-palestiniens au Liban. Son retour à Beyrouth, salué par des partisans, intervient dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient, avec la guerre à Gaza en toile de fond.