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Ni bras droit ni influent second

Dans l’Algérie post-élection présidentielle , il n’y a plus de clans au pouvoir, désormais, on ne parle plus de  » décideurs ». Seulement, il y a quelques responsables qui se sont octroyés le statut de  » bras droit » ou d’hommes de « confiance ».
On n’hésite pas à considérer un tel haut responsable d’une importante institution régalienne comme étant celui qui murmure à l’oreille du chef, ou celui d’une autre institution comme étant l’alter ego du premier responsable de cette institution.
Il n’en n’est rien dans cette Algérie des années 2020, il n’y ni gourou, ni faiseur de rois. Dire qu’il y a un très haut responsable qui exerce une influence politique et qui influe sur les affaires de la République et qui se met volontairement sous le feu des projecteurs, est de la pure fabulation, car ce responsable qui ne fait que dans le trafic d’influence, n’a ni le pouvoir encore moins un quelconque poids dans la prise de décision. Il n’y a pas de  « premier de cordée » .
L’ère des tireurs de ficelles et de ceux qui usent et abusent de leur statut, est définitivement révolue, et ceux qui en doutent n’ont qu’à méditer sur l’ampleur des arrestations quotidiennes de personnes spécialisées dans le trafic d’influence.

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