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Mustapha Heddam : « Le temps de l’impunité est révolu et chaque responsable doit rendre des comptes »

L’analyste politique Mustapha Heddam, a indiqué jeudi que « le discours du président de la République, Abdelmadjid Tebounne, lors de réunion gouvernement- wali est un discours se veut un discours de rupture », ajoutant que « l’ère à venir sera marquée par une nouvelle Constitution. »

Intervenant à l’émission l’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, il estime que « le message du président de la république était clair, annonçant  que e temps de la mauvaise gestion est révolu ». L’analyste explique « que le choix des hommes et des femmes qui doivent exercer de hautes fonctions de notre pays doivent être bien choisis ».

« Quand on veut chercher une crevette on la cherche pas dans un panier à crabe », dira t-il, allusion faite aux gens qui ont appris des reflexes et pris des habitudes en faisant carrières dans un système de copinage et de protectionnisme.  « Ces carriéristes qui vaquaient sous le parapluie, comme couverture, doivent, d’une manière ou d’une autre, partir », martèlera M. Heddam, soulignant que « Ces personnes-là  ont commis de graves manquement de responsabilités et il devront répondre de leurs actes devant les juridictions ».

L e président de la République, dit-il, voulait clairement rappeler les règles aux responsables en disant qu’un ministre ou un wali ou même un directeur d’une entreprise ne peut exercer ses fonctions sans présenter un bilan.  « Il a insisté sur cet aspect en  déclarant ز vous êtes appelés à rendre des comptes », a-t-il rappelé.

Cependant ce discours précise, en outre, M. Heddam que le l’Etat Algérien soutiendra toujours ses cadres en cas de fautes professionnelles,  à condition qu’ils ne volent pas. « C’est très important comme message, atteste-t-il,  puisque un cadre doit se sentir en sécurité pour se donner à fond dans son travail. « Le responsable, dans la nouvelle ère annoncée, est appelé à rendre des comptes », précise-il.

Le politologue Heddam indique qu’« il faut mettre des mécanismes pour régler les problèmes des Algériens pour choisir les bonnes personnes afin d’accéder à ces responsabilités. « Le Président a clairement dit qu’il ya des centaines d’Algériens compétents qui pouvaient accéder à des postes de commandement mais qui ont été bannis par l’ancien système », soulignera-t-il.

 

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