Suite à la publication le 2 novembre 2023, par nos confrères du Le Média 4-4-2 , un article intitulé (Meyer Habib au cœur d’une agression violente à coups de manches de pioche et poings américains, huit blessés dont un grièvement) et compte tenu de l’impunité dont bénéficie le sinistre individu le franco-sioniste Habib Meyer, Algérie 54 a jugé opportun et utile de reprendre l’article publié sur son site le 27 mars 2023, en présentant un document (PV de la police française) sur son implication dans une agression en 1988.
France: Et si le manifestant s’appelait Habib Meyer
Invité ce dimanche de l’émission « Grand rendez-vous Europe 1/Cnews/ »Les Echos, le président de Reconquête et candidat malheureux de la dernière présidentielle française, Eric Zemmour a appelé le gouvernement de son pays dirigé par Elizabeth Borne à « se défaire » du « syndrome Malik Oussekine », du nom d’un étudiant franco-algérien , lâchement assassiné par la police française en décembre 1986, en marge d’une manifestation organisée à Paris pour dénoncer le projet de loi sur la réforme de l’Université.
Appelant les forces de l’ordre françaises à plus de répression, Eric Zemmour s’est dit « étonné » de « l’impunité non seulement judiciaire mais aussi médiatique et politique » dont ces auteurs de violences bénéficieraient.
Qu’en est-t-il de Habib Meyer?
En évoquant le « syndrome Hakim Oussoukine », un jeune étudiant qui manifestait pacifiquement, assassiné lâchement par des policiers qui bénéficiaient de l’impunité, Eric Zemmour, nous incite à revenir sur le cas de Habib Meyer,député franco-israélien, membre d’une association criminelle durant la période de l’assassinat de Hakim Oussoukine, qui n’a pas hésité à s’attaquer à un commissariat de police en France.
Algérie 54 met en ligne le PV établi par le brigadier d’un commissariat à Paris, faisant état de l’usage d’armes blanches et de barres de fer à l’égard de policiers, en 1988.
Un Habib Meyer récidiviste
Habib Meyer devenu député à maintes reprises, n’a rien perdu de sa vocation de « criminel » qui ne recule devant rien, comme l’atteste cette affaire qui avait défrayé la chronique française en 2015, dans la foulée du coup de fil musclé du député franco-israélien.
Un député français, élu de la République, peut-il appeler un commissariat de police et demander des informations sur une garde à vue en cours ? Objectivement, non, le seul à qui les flics doivent rendre des comptes étant le magistrat en charge de l’enquête.
Il était précisément 23h57 quand cet officier de police judiciaire (OPJ) reçoit un coup de téléphone sur son poste. A l’autre bout du fil, le député Meyer Habib. Ce dernier dit vouloir obtenir des informations concernant deux individus placés plus tôt en garde à vue dans les locaux du commissariat. Ces deux hommes, présentés comme appartenant à la communauté juive de l’arrondissement, avaient été interpellés dans la soirée après une bagarre dans le quartier faisant deux victimes, supposées de confession musulmane.
Que dira Eric Zemmour, fallait-t-il évoquer le cas de Habib Meyer, ou celui du jeune étudiant Hakim Oussoukine? A bon entendeur.
Meyer Habib au cœur d’une agression violente à coups de manches de pioche et poings américains, huit blessés dont un grièvement
L’ouvrage « Les Guerriers d’Israël » publié en 1995 par Emmanuel Ratier, rapporte en détail les événements de l’attaque, décrivant un groupe de militants du Betar (mouvement juif sioniste radical), dissimulés sous l’étiquette de l’organisation juive de combat, qui ont violemment agressé les participants. Les agresseurs ont utilisé des armes improbables telles que des manches de pioche et des poings américains, entraînant de graves blessures pour huit personnes, un septuagénaire est resté plusieurs semaines dans le coma. La plupart des assaillants passeront entre les mailles du filet, jouissant d’intermédiaires haut placés. Les poursuites contre certains agresseurs ont été abandonnées avec la mention suivante du juge d’instruction : « Instruction inopportune ».
Les révélations sont étayées par des documents probants, y compris un rapport d’arrestation, qui identifie clairement Meyer Habib parmi les personnes appréhendées par la police à la suite de l’incident. Né le 28 avril 1961 à Paris, Meyer Habib, fils d’ingénieurs, a depuis fait son chemin jusqu’à devenir député et proche du premier ministre d’Israël, Benyamin Netanyahou.
Meyer Habib a été condamné à une peine de deux ans d’emprisonnement avec sursis, assortie d’une mise à l’épreuve de trois ans, conformément aux dispositions de l’article R, 58 alinéa 6 du code de procédure pénale. Ces actes d’une rare barbarie ont été reconnus, et les personnes touchées ont été indemnisées en tant que victimes de terrorisme par le Fonds de garantie des attentats.
Les faits sont ensuite rapportés dans le documentaire « Le Descendant » diffusé sur Public Sénat, par Thierry Attali, membre du Betar, français et sioniste affirmé, défenseur ouvertement de l’expansion d’Israël et de la colonisation, résidant dans la colonie de Kyriat Arba.
Ces révélations soulèvent des questions troublantes sur l’intégrité passée et présente du député, notamment sur son implication dans des actions violentes et controversées. Malgré ces allégations, il continue de jouir du soutien de personnalités politiques influentes et les plateaux de télévision se l’arrachent, ce qui soulève des doutes quant à la rigueur de la vérification des antécédents des personnalités politiques.
En dépit des tentatives pour enterrer cet épisode sombre de son passé, ces nouvelles révélations pourraient potentiellement ébranler la confiance du public envers Meyer Habib et remettre en question son aptitude à occuper une position politique aussi influente.