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La résistance palestinienne » terroriste « ? La Suisse collabore toujours ?

La Suisse qui a bâti son image internationale sur une pseudo-neutralité politique internationale,  a annoncé dans un communiqué, mercredi 22 novembre 2023, qu’elle a décidé d’élaborer une loi propre visant à interdire le mouvement de résistance palestinien « Hamas » qu’il qualifie de « terroriste ».

Selon ce même communiqué du gouvernement fédéral Suisse,  « cette loi donnera aux autorités fédérales les outils adéquats pour lutter contre d’éventuelles activités du Hamas ou de soutien à l’organisation en Suisse ». 

La ministre de la Justice Elisabeth Baume-Schneider, a indiqué « qu’aucun financement suisse ne doit être utilisé par les ONG pour soutenir les actions du Hamas ». Les banques et autres intermédiaires auront l’obligation de détecter et d’informer d’éventuelles activités en Suisse du Hamas et des associations qui lui sont affiliées.

Cette position politique de la fédération Suisse, qui rompt avec la pseudo-image de pays neutre, vient confirmer que la fédération helvétique, l’un des pays receleurs et les plus riches du monde (96 390 dollars/habitant) dont la seule matière première est l’argent des autres blanchi des trafics et des détournements en tout genre. Ce partenaire silencieux des bourreaux nazis par pure vénalité, flairant les bonnes affaires, a accepté l’or volé aux pays envahis. Quant aux industriels de l’armement suisses, ils livraient dès 1939 leurs engins de mort à Hitler, et ceci jusqu’en avril 1945. Selon Jean Ziegler (la Suisse, l’Or et les Morts –Ed. du Seuil -1997), Sans l’aide financière des banquiers, leurs acolytes politiques et le gouvernement Suisse, les assassins nazis auraient été acculés à abandonner la guerre dès 1942. C’est dire le niveau de complicité de cette fédération avec le Reich. Ajoutant que « depuis deux cents ans, l’édifice des classes n’a jamais été ébranlé ni par la guerre ni par la révolution ». « Sous l’apparence d’un pluralisme démocratique, la même oligarchie, les mêmes réseaux financiers, les mêmes familles régissent le pays ».

Le symbole de cette collaboration est l’étudiant Maurice Bavaud, auteur d’un attentat contre Hitler, qui fut livré par Berne à la Gestapo et décapité. 

La forfaiture de cette offensive politique, en réalité tout à fait dirigée contre le peuple palestinien, trouve tout son éclairage dans la prise en charge par la Suisse d’organisations justement « terroristes », que sont les tentacules « islamistes » israéliennes de « Rachad –El Karama ».  Les dirigeants-criminels de l’organisation terroriste « Rachad », soutenus par des différents lobbys, dont ceux affiliés directement aux « Monarchies-Arabes » et au régime d’apartheid israélien, sont hébergés et entretenus par la Suisse. Le cas flagrant de la protection active apportée au terroriste Mourad Dhina et ses associés, est là pour démentir totalement les positions du gouvernement Suisse, lequel désigne les terroristes en fonction des intérêts supérieurs de leur commerce « collabora-sioniste ». 

En effet, comme nous avons eu déjà l’occasion de le développer, Mourad Dhina, le chef du groupe terroriste de « Rachad-El Karama » hébergé en Suisse, à l’origine du massacre des intellectuels algériens et actif organisateur de « la décennie noire » contre le peuple algérien, est  celui qui est derrière l’expédition d’explosifs (Semetex) achetés en Slovaquie, et acheminés via Bâle et Marseille, pour déflagrer au milieu des enfants algériens à Sidi-Ali (Wilaya de Mostaganem) un certain 1er novembre 1994 (une date et un lieu symbolique). Quatre jeunes Scouts (Mohamed Chawki Ayachi, Mehdi Boualem, Mohamed Hachelaf et Abdallah Chouarfia) qui avaient entre 7 et 12 ans à peine, venus rendre hommage aux  martyrs de la révolution algérienne, ont été fauchés par le terrorisme sauvage des invités permanents des salons dorés Suisses. Plusieurs groupes de patriotes algériens, qui ont saisi l’ambassade Suisse à Paris avec les preuves incontestables, n’ont reçu aucune suite à leur démarche.

Pour rappel, Léon J., du groupe d’investigations spéciales relevant des Renseignements-généraux suisses, a traqué les membres de ce réseau et a réuni des preuves sur son implication dans les actes terroristes commis en Algérie, a été écarté et mis au placard par le gouvernement Suisse.  Quant à l’implication des banques helvétiques, Léon J. avait rassemblé des preuves irréfutables sur la présence de relations commerciales entre ce réseau de terroristes algériens réfugiés en Suisse et une société de vente d’armes, Cannet Technologies Group, après avoir eu accès aux relevés de comptes à l’UBS de Lausanne et aux Chèques postaux de Zurich. 

La Suisse, devenue le paradis des complots contre l’humanité, au nom des « Droits de l’Homme »,  héberge  des organisations multiples (ONG) presque toutes impliquées et spécialisées dans des opérations de déstabilisation des pays opposés à l’hégémonie de domination de l’Occident au service de l’apartheid israélien. Le cas récent de TRIAL (Track impunity always) ONG-pseudo-non- gouvernementale prétendument de défense des Droits de l’Homme Suisse, que nous avons eu l’occasion de dénoncer dans nos dernières contributions, est là pour nous rappeler que le « terrorisme international » est soutenu par l’Occident en général, et le gouvernement Suisse en particulier. 

La Suisse va donc légiférer sur la résistance palestinienne à l’occupation, en la classant dans la case du « terrorisme », au moment où elle héberge douillettement les terroristes de « Rachad-El Karama », à qui elle assure le soutien avec son ONG-Trial- pour s’attaquer à la souveraineté du peuple algérien. 

A ce rythme, depuis sa collaboration avec le Reich à nos jours, apparemment la bourgeoisie Suisse n’a pas perdu une seule ride.  

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