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Que signifie la rencontre de Zoubeida Assoul avec François Gouyette ambassadeur de la France?

Tarek Benaldjia

Au moment où des appels à l’expulsion de l’ambassadeur français, François Gouyette, se sont multipliés en Algérie à cause de son double jeu, nous apprenions que Zoubeida Assoul a reçu l’ambassadeur de France Mr François Gouyette, le diplomate le plus décriée des accrédités en Algérie.

Surtout que l’accrédité, avait été rappeler par le pays hôte en l’occurrence l’Algérie, de l’importance du respect des règles de bonne conduite formalisées dans le «  Code de bonne conduite » et de non -ingérence politique, dans les affaires intérieures d’un pays souverain.

Pour échapper à cette règle et réussir son coup, notre agent diplomatique n’a rien trouvé au mieux que de s’employer à des visites de courtoisie aux chefs de partis politiques, aux dignitaires et des visites sur le terrain.

Comme mode d’espionnage digne d’un film hollywoodien, lui permettant d’améliorer son image de marque et qui lui facilite l’accès aux renseignements pertinents, facilite la tenue de ses réunions et lui donnent accès aux dossiers concernés. En bref un bon agent de la DGSE. Une vraie réussite.

C’est super bien joué et très bien mis en scène. Heureusement les « services » algériens dans un passé récent, l’ont débusqué. Aujourd’hui, il est grillé en Algérie. Il a perdu, il n’a plus rien à faire en Algérie.

Le passé diplomatique de ce diplomate en Libye, soulève des interrogations quant à la légitimité de sa présence avec Zoubeida Assoul . L’hostilité à son égard a augmenté notamment en raison de sa coopération avec Maréchal Khalifa Haftar et ses acolytes, qui ont un problème de légitimité en Libye.

D’un point de vue général, les raisons de la hausse de cette pensée hostile à la France en Algérie, peuvent être divisées en quatre catégories.

La première, est la réaction et le manque de confiance à l’égard de la France en raison de son passé colonial .

La diffusion d’une opinion anti-française parmi les algériens est une conséquence naturelle des massacres commis par la France durant son occupation et des politiques coloniales appliquées par la suite.

La deuxième, est le fait que la France, qui a maintenu son influence dans notre pays sur le plan politique, culturel et économique avec la continuation du néocolonialisme qui a suivi l’indépendance, a porté au pouvoir les hommes de son choix malgré le désir de notre peuple.

Cette situation a naturellement provoqué la réaction du peuple à l’égard de la France.

La troisième est la perception par le peuple algérien de la France comme à l’origine même de tous nos problèmes, car l’Algérie est une des régions les plus riches du monde. Malgré cette potentialité économique le pays reste en dessous des pays en voies d’émergence, ce qui laisse à penser que la France a une responsabilité importante dans la situation actuelle.

La quatrième catégorie est le débat concernant l’ingérence intolérable de la France dans le destin du choix du peuple à élire son président contre vent et marée à travers son mouvement contestataire et nationaliste contre le régime corrompu du président déchu Bouteflika, ce qui a permis d’éveiller le peuple sur la face cachée de la France et son souhait de ne pas voir la démocratie régner en Algérie.

Les coups d’États manqués

Rappelons-nous seulement les manigances des coups d’État manqués ! Puis regardons les événements qui ont suivis le « Hirak ». C’est le cas depuis des siècles. C’était le cas hier et c’est le cas aujourd’hui.

Et c’est la raison de notre inquiétude et du peuple Algérien à l’égard de la France qui malheureusement se comporte comme une entité organisationnelle plus profonde et plus dangereuse, car elle n’est pas facilement vue et observée que par ceux qui suivent les événements avec une extrême prudence.

Cette politique ne fait pas partie des deux peuples algériens-Français, mais elle relève en fait du statut d’entités secrètes du même schéma que ceux jetés dans la prison de Blida et d’El-Harrach.

L’Algérie lance un avertissement à la chaîne France 24

L’administration algérienne a lancé un avertissement à la chaîne France 24, rattachée au gouvernement français, pour ses activités provocatrices à l’encontre de l’Algérie.

Selon une information de la radio algérienne, le ministre de la Communication, Ammar Belhimer, a convoqué le bureau de France 24 à Alger au ministère.

Le ministre a adressé un dernier avertissement à la chaîne d’information française pour ses activités provocatrices à l’encontre de l’Algérie et son manque de professionnalisme, avant retrait définitif de son accréditation.

En effet, le ministre algérien de la Communication a menacé samedi la chaîne de télévision internationale France 24 de «retrait définitif» d’accréditation en raison, selon lui, de son «parti pris flagrant» dans la couverture des manifestations du mouvement pro démocratie du Hirak.

«Le parti pris de France 24 dans la couverture des marches du vendredi est flagrant, allant jusqu’à recourir sans retenue aucune à des images d’archives pour les antidater afin de porter secours à un résidu antinational constitué d’organisations réactionnaires ou séparatistes, aux ramifications internationales»

De même, les médias français traitent les sujets sur l’Algérie avec le même mépris. Les mêmes personnes hostiles à l’Algérie sont interrogées et le vocabulaire employé par ces médias relèvent plus de militantisme que du journalisme.

Une détermination farouche à décider du destin d’un peuple par-dessus et contre sa volonté. Cette visite, pourrait éclaircir cette énigme à l’opinion publique algérienne sur les enjeux et la pertinence d’une telle perspective sur la vie politique Algérienne.

Elle explique bien l’hyperactivité qui règne sur la scène politique nationale et dans l’hexagone. Dans ce cas de figure, on peut penser que toutes ces marionnettes, se ressemblent et s’assemblent autour des mêmes projets d’ingérence interne dans le pays, à des fins géopolitiques aux bénéfices du front d’intervention international. Une détermination farouche à décider du destin d’un peuple par-dessus et contre sa volonté.

En ces moments critiques, on ressent le besoin urgent de la présence de ce spécialiste en mouvement contestataires et agendas étrangers, qui ne l’être qu’Ahmed Bensaada honnête et digne de confiance sincère à Allah, à Son pays l’Algérie et à son peuple.

Ahmed Bensaada , dans son dernier livre « Qui sont les ténors autoproclamés du Hirak algérien ? avait signalé  des noms des personnalités très médiatisées aussi bien bien à l’intérieur du pays qu’extérieur, inféodés de la NED et ses succédanés. Tels que « Zoubeida Assoul ,Mustapha Bouchachi Karim Tabbou, Lahouari Addi et Hakim Addad du RAJ » rien qu’eux, dévoilant leurs fasses politiques cachées, jouissant de larges considérations dans les médias étasuniens, et ce, pour s’;apercevoir de l’absurdité de la situation de ses microcosmes intellectuels ayant vendus leurs âmes au diable.

Tout ce qu’il écrit il le prouve par les documents, voilà pourquoi il a été certainement ostracisé par les relais des agences arabesques américaine, mais jamais poursuivi en justice pour diffamation ou autre: Ses preuves sont irréfutables et les intéressés le savent, ils ont joué la carte de l’ignorance et payé les médias pour totalement l’ignorer lui et ses travaux.

Il est certain que tous ceux qui ont foi en le pacte des vaillants Chouhada et leur éternel serment, contribueront en toute sincérité à la lutte contre la corruption et participeront avec abnégation et dévouement à la purification de l’Algérie des inféodés et serviteurs du colonialisme.

Nous avons redécouvert les possibilités de notre algérianité, de nous-mêmes, de notre religion et de notre identité et, plus important encore, nous avons pris la décision sans équivoque de ne plus être soumis à la tutelle, comme cela fut avec le président déchu.

Cela a engendré le débat et l’interrogation au plus profond de moi- même, sur la politique française en Algérie comme un pays qui veut se venger de l’Algérie.

Tel peut ne pas paraître évident mais néanmoins, il me semble pertinent de mettre en avant ces faits devant nos responsabilités historiques et celles de nos chouhadas.

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