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Une usurpation venant d’un pays de « Bilad Al Maghreb » Part-1

 » L’histoire, ce témoin des siècles, cette lumière de la vérité, cette vie de la mémoire, cette maîtresse de la vie. »

                            Cicéron

Par Mohamed Amine Hattou

Marcus Tullius Cicero, dit Cicéron, homme d’état romain, écrivain, philosophe et illustre avocat, savait sans nul doute que l’usurpation, la spoliation et la captation allaient être l’usage dans l’historiographie d’un pays, avec ses lots de gloires et de défaites, d’alliances et de traîtrises, enfin ce qui est réel et ce qui relève du fantasme, lui qui allait être plus tard témoin et contemporain d’événements que l’histoire de l’humanité retiendra et rendra indélébile.

Les tentatives de manipulation, d’usurpation ou d’assimilation du tout Algérien, sont bien réelles, et tangibles et vérifiables sur le Web, elles sont mises en place par des officines et pour des objectifs bien connus, selon une feuille de route préétablie et dont l’exécution fut assignée à un état vassal , clandestin de l’histoire et de surcroît mercenaire avéré., c’est l’exemple qui sera développé dans ce qui suit: un voyage dans le temps avec des incidences géopolitiques contemporaines .

C’est le développement du Web qui a permis l’exploitation d’un corpus numérique relatif à l’historiographie Marocaine qui est un portail ouvert sur les manipulations de l’histoire opérées par ces auteurs depuis déjà des lustres, mais qui ne sont devenus accessibles au monde qu’à travers les Web sites officiels « chérifiens » et largement repris par des relais non moins officiels et largement distillés dans le cadre d’une guerre de quatrième génération , il s’agit là d’une faille très vulnérable et exploitable sur plus d’un plan, cette analyse comparative sommaire sur le corpus  dans le Web relatif à l’histoire du  « Maghreb arabe  » donc par ricochet celle du royaume chérifien, qui repose sur l’échantillonnage de plusieurs événements majeurs survenus dans ou en relation avec le  « Maghreb arabe  » qui sont répertoriés véridiques et vérifiables .

«À partir de quand est-il légitime de parler d’une entité dénommée Maroc ? », l’historiographie marocaine est basée sur deux thématiques: les ambitions expansionnistes affichées et l’objectif étant de légitimer le pouvoir central à savoir la « dynastie Alaouite » et  le « makhzen » en lui conférant une continuité chronologique et spatiale, la plus lointaine possible ,le modèle français d’un ancêtre fondateur (Vercingétorix ou Clovis) étant difficile à reproduire et surtout à faire admettre ,vu que les grandes figures antiques de la région sont connues et reconnus : Massinissa, Jugurtha ou Juba II , n’ayant aucun autre repère, si ce n’est l’arrivée des Arabes et de l’islam , d’où le fameux leitmotiv  « 12 siècles d’histoire » à partir de la dynastie Idrisside comme élément fondateur avec un prolongement dans l’antiquité, l’exploitation des éléments historiques de cet événement régional majeur ne pouvant être faite que dans sa globalité et dans ses lointaines connexions, être circonscrit ou conceptuellement isolé comme cela fut conçu, ne pouvait pour des raisons évidentes que mettre sous les feux de la rampe des événements , des personnages, des dynasties et  omettant d’autres pour des besoins fonctionnels servant des objectifs réajustés , selon trois phases, celle entamé par les alaouites eux mêmes depuis 1666 avec des falsifications généalogiques pour des raisons politiques et qui devinrent marque déposée chérifiennes , celle après le protectorat de 1912 et ensuite celle depuis 1957 pour servir le projet  « France-Afrique » , on relève dans l’historiographie marocaine des négligences révélatrices, une certaine insouciance méthodologique si fragiles sur un plan scientifique , car il fallait compter avec les corrélations entre les empreintes historiques des civilisations antiques et la sociologie maghrébine , l’interaction historique entre les monde Orientale et occidentale surtout après les chutes de Constantinople et de Grenade, ainsi que des assimilations entre tribus berbères anciennes et contemporaines, comme si de vastes déplacements dans cet espace maghrébin n’avaient pas eu lieu de l’est vers l’ouest suite aux rivalités ancestrales et les incursions Arabes d’Al Fath puis celles  du temps des Fatimides, les Banu Hillal  les Banu Sulaim et les Banu Maaqal (vers 1051-1052), ayant contribué dans une large mesure à la progression de l’arabisation des populations berbères et l’introduction de nouvelles mœurs sociales, politiques, militaires…

Les besoins économiques, les rapports de forces militaires , l’organisation sociale et politique sont des facteurs déterminants dans l’évolution des frontières, des civilisations, des pays et des nations, donc les conquêtes, l’expansion de territoires se faisaient et se défaisaient en détruisant, en annexant ou en s’alliant avec d’autres entités organisées, clans, tribus, confédérations, royaume califat … l’histoire retient ces évolutions, ses interactions entre les peuples et leurs organisations dans un ordre social, religieux, politique ou administratif, les mécanismes de vassalité, de résistance, de révoltes, d’émancipation, d’indépendance sont d’autant de facteurs qui se puisent inéluctablement dans les comportements de ces entités par rapport aux événements historiques, pour pérenniser une présence dans un territoire ou une zone géographique déjà sous étendard propre ou autre. Les règles de développement, d’expansion d’une civilisation naissante se fait toujours au dépend d’une autre devenue plus faibles au gré des besoins exponentiels du conquérant. Il en était ainsi par le passé et il en est ainsi aujourd’hui.

Les pays du « Maghreb arabe » ou « Maghreb » ( Libye, Tunisie, Algérie, Maroc, Sahara occidental et la Mauritanie), cette zone géographique d’Afrique a une forte présence dans manuels d’histoire de l’humanité, dans le Web qu’on retrouve sous différentes appellations reconnus, celle de « Maghreb arabe » ou « Maghreb » étant les dernières, les plus récentes .Donc qu’elle soit locale ou bien relative à celle d’une autre civilisation universelle, l’évolution de l’histoire des pays avec les frontières qu’on connaît aujourd’hui, viendra à se juxtaposé dans la continuité temporelle et spatiale, aux événements qu’ont connus les territoires englobés, selon des règles relatives au droit international. C’est un héritage de civilisation qu’il soit propre ou commun à l’environnement régional immédiat, il se doit d’être protégé par chaque pays, chaque nation.

Les pays du « Maghreb arabe » ou « Maghreb » ne dérogent pas à ses règles fondamentales concernant l’écriture de l’histoire, les frontières acquises sur les bases des évolutions historiques dont la plus récente est sans conteste ce qui est appelé colonisation et les processus d’indépendances. Le Maroc affiche la volonté et l’action de s’approprier l’histoire, le patrimoine culturel, la mémoire de tout un peuple pour justifier et encenser la création puis l’existence, de l’état fonctionnel qu’il est, en s’attribuant par des subterfuges et des complicités: une pseudo-histoire millénaire, le patrimoine culturel du « Maghreb arabe » ou « Maghreb » et surtout l’Algérie.

Cette action est en soit immorale et indécente, mais ce qui l’est encore plus c’est la manipulation, la réduction à la servitude intellectuelle et l’adoption des thèses et du discours colonialiste français par ce vassal qui n’arrive plus à assumer son statut d’état de service déstabilisateur régional, encore moins l’imposture historique calculée de ses protecteurs d’hier et d’aujourd’hui: la France, qui sera sans doute relayé et développé par leurs nouveau tuteur avec son expertise moyen Orientale .

Pour les besoins de l’historiographie marocaine, des effets collatéraux se font ressentir, au delà des personnalités historiques et hauts faits universels, la fantasia, le rai, la djellaba, le burnous, le caftan de Tlemcen , la blousa Oranaise, le couscous, la karentika, la doubara de Biskra, le matrag de mascara, marbre du siège de l’ONU …tout y passe, rien n’échappe à cette rapine du patrimoine culturel et historique Maghrébin ou Algérien , plus grave encore  c’est l’histoire d’un pays, d’une région ,  enfin  la mémoire du peuple Algérien qui sont dans la ligne de mire de notre voisin « royal » et ses commanditaires .

Le mythe fondateur « royal »: l’autopsie d’une usurpation historique fonctionnelle appelée Maroc

L’appellation d’un pays trouve toujours son origine dans son histoire ou bien dans sa géographie, « l’indépendance » du Maroc survenue en 1956, dans la foulée du « nouveau traité de protectorat » d’Aix les bains, puisque selon les termes d’Edgar Faure (homme d’état français 1809-1988, président du conseil des ministres ), celle ci relevant de » l’indépendance dans l’interdépendance », c’est ce qui explique beaucoup de choses, en s’appropriant en 1957 l’appellation en arabe de « Maghreb » (pour désigner le Maroc) assimilé géographiquement et historiquement parlant au « Maghreb arabe », c’est en fait l’histoire et le patrimoine culturel de toute une région: l’Afrique du Nord qui se veut d’être versé comme éléments de l’historiographie de leur client de Rabat en vue de recadrer les objectifs historiographiques des véritables maîtres français des anciennes hadras de « Marrakech » et de « Fès » et leurs makhzen devenu royaume du Maroc en 1912 suite à un acte de protectorat français à la famille régnante de Fès face à la révolte tribale de 1911, avec l’aide des armées espagnoles alliés pour la circonstance , au détriment du reste des autres régions qui n’ont jamais fait partie historiquement de l’organisation politique attribuée à la dynastie régnante actuelle, celle  des territoires de « bled es siba »: le Rif, le haut et le moyen l’Atlas… en y ajoutant ceux se trouvant à l’est de ces territoires, au delà de l’Oued Moulouya frontière avec les royaumes de l’est depuis l’antiquité , nouvelles acquisitions suite au traité de lala Maghnia de 1845 durant la conquête de l’Algérie voisine.

Que peut-t-il y avoir de mieux que :  l’écriture et la réécriture si besoin de l’histoire d’un état fonctionnel sur une page vierge comme l’a si bien expliqué l’artisan de ce projet « royal », Hubert Lyautey (maréchal de France, premier résident du protectorat français sur le Maroc),  en spoliant l’histoire et la mémoire des peuples voisins de l’est(Algérie) et du Sud (Sahara occidentale et Mauritanie) ,pour des raisons coloniales, protéger le joyau de la couronne, il en découle de la volonté de l’anéantissement des Révoltes, de la détermination afin d’aboutir à la résiliation et l’acceptation de fait du colonialisme en Algérie, depuis 1912 c’est un réajustement d’objectifs et un autre après 1957 en fonction des nouvelles missions :un rôle dans le projet France-Afrique .

Sans ancrage et sans fondement  historique majeure , pour cette phase d’introduction des nouvelles thématiques, ce sont Horma ould babana (député français, dissident Mauritanien) le chargé de mission souffleur de fables et de fabulations historiques et Allal El fassi (homme politique et chef du parti Istiqlal Marocain) qui auront la sale besogne de l’introduction et la propagande du mythe expansionniste Marocain déstabilisateur dans la région : le  « grand Maghreb [Maroc] » avec des territoires à revendiquer (quatre pays sont concernés Algérie, Sahara occidental, Mauritanie, Mali) d’où la non ratification bilatérale des frontières avec les pays voisins, ceci ressemble si étrangement ce qui se passe au moyen orient depuis 1948.

Le but de la manœuvre française depuis 1957 (la France étant sûre de la perte proche de l’eldorado Algérien) dans le prolongement du nouveau deal d’indépendances dans l’interdépendance d’Aix les bains pour des raisons géostratégiques propres à la France et ces alliés, étant le maintien d’une hégémonie historique de fait de l’état fonctionnel qu’elle a créée au dépend de ses voisins maghrébins en vue d’une sous traitante régionale et continentale ,intrinsèquement la légitimation et le maintien du règne d’une lignée vassale aux origines chérifiennes très discutées par les chroniques régionales, orientales, même occidentale et qui a toujours peiné à se maintenir depuis son intronisation sans protectorat étranger, dans une zone géographique où l’essentiel de son histoire universelle se situe à l’est, au delà de l’Oued Moulouya.

[Une chronologie avec les Idrissides comme élément fondateur à nos jours avec une racine dans l’antiquité.]

 

L’antiquité : la matrice mémorielle de l’Algérie indépendante, ce grand problème de l’historiographie marocaine

Cicéron, naquit en 106 av JC, l’année où le roi Maure Bocchus (180 av-JC à 100av-JC, dont le royaume s’étendit dans une infime partie nord de l’actuel Maroc) trahi Jugurtha (roi numide né à Cirta vers 160 av-JC mort à Rome vers 104 av-Jc) , son propre beau fils, la Numidie étant un royaume berbère qui s’étendit depuis l’oued Moulouya(à l’ouest) à la tripolitaine (à l’est, dont la capitale était Cirta l’actuelle Constantine en Algérie).

Le jeune étudiant qu’était Cicéron connaissait parfaitement l’histoire de son pays, de la Numidie et de Carthage, ainsi que celle de Scipion l’africain, Sylla, ceux-là même qui ne sont pas arrivés à bout de cet Agellid Numide (Jugurtha) qui osa défier Rome dans sa conquête africaine et qu’il n’aurait pu être vaincu sans la trahison du funeste Bocchus, qui fût récompensé en lui attribuant des terres qui n’étaient pas sienne avec le statut d’ami de Rome, Cicéron devenu consul Romain plus tard avait vécu la guerre civile qui allait aboutir à la fin de la république et la naissance de l’empire  qui aura un ou des royaumes avec statut de provinces ou autre en Afrique du Nord appelés  « Maurétanie » par opposition à la Numidie et ses vastes territoires, véritable bastion de la rébellion africaine à Rome, dont l’existence a eu une influence certaine sur l’histoire de deux des grandes civilisations de la Méditerranée occidentale. Celle de Rome (753 av J-C à 1460) et celle de Carthage (814 av J-C à 146 av J-C) ainsi que sur celle du  « Maghreb arabe ».

Cette appellation (Maurétanie) , découle d’un processus politique romain qui ne peut se comprendre qu’en relation avec l’organisation administrative de l’empire Romain (et Byzantin) et ces limes, ce n’est pas dans l’ordre de l’idée sous entendu d’une unité territoriale et politique préconçue et présentée par les récits officiels marocains pour des besoins historiographiques, ce ne fut pas un  royaume régional s’étendant de l’atlantique vers l’est avec Volubilis comme capitale selon les prétentions « royales », qui ont même oser créer de toute pièces une dynastie en y incluant les rois d’origine Numides et leurs postérité notamment Juba II et son fils Ptolémée, le comble de la perversion .

En effet, il faudra noter qu’il y eu plusieurs entités organisées dénommés Maurétanie, royaumes des Maures depuis celui de Bocchus, autonomes mais redevables à Rome (tributs et troupes militaires rémunérés), selon l’organisation romaine, comme c’était le cas dans ces temps, qu’ils eurent été unique où divisé tantôt en harmonie ou en révolte, ils furent distincts de la Numide. Le royaume de Maurétanie client de Rome fut créé sous Auguste (empereur romain 63 AV-JC à 14) en gardant la structure et l’organisation Numide, il s’étend d’abord sur un immense territoire. Véritable grenier à blé, Caligula (empereur romain 12 à 41) l’annexa administrativement à l’empire(comme fit la France avec l’Algérie colonisée) , c’est Claude (empereur romain 10 AV-JC  54) qui divisa  « La Maurétanie » en deux provinces toujours sur la structure numide (en 42), après l’exécution de Ptolémée fils de Juba II et de Cléopâtre Séléné II fille de Marc Antoine,  créant ainsi « La Maurétanie Césarienne » et  « la Maurétanie Tingitane» Les territoires reproduisaient, cette fois, la configuration qui jadis avait réparti, autour de la Moulouya, (les Numides à l’est et les Maures à l’ouest, tous berbères ), Claude s’appuyait sur des considérations géographiques et ethniques qui avaient paru secondaires au temps d’Auguste. Les oscillations que l’on observe dans la représentation que les Romains se faisaient de la Maurétanie (unifiée ou bipartite) ne doivent pas occulter un fait d’importance : l’enracinement territorial de la Numidie notamment et la « Maurétanie romaine » n’a cessé de se confirmer du fait de l’évolution même du pouvoir impérial romain et des interventions  dans l’histoire africaine.

Cicéron qui a vécu la guerre civile entre césar et les pompéiens en terre d’Afrique, ne pouvait pas savoir que volubilis, qu’il ne connaissait pas importante de son temps allait être propulsé fabuleusement capitale d’un royaume réel dont l’utilisation fictif se fera par des usurpateurs clandestins de l’histoire bien des siècles plus tard (Maroc).

Les événements relatifs aux civilisations du « Maghreb » dans l’antiquité, retiendront que suite aux guerres puniques, les rois et les grandes figures berbères de la région sont bel et bien d’origine Numide (actuelle Algérie en incluant la frontière ouest à l’Oued Moulouya) ce sont eux qui seront associés aux illustres consuls, généraux et empereurs qui ont marqué  l’histoire de Rome.

[L’appellation «Maurétanie » du soit disant prolongement temporel dans l’antiquité (désignant un royaume qui pénétrait profondément dans l’actuelle Algérie) citée dans les portails et écrits officiels Marocains est fausse et sans fondement , c’est une usurpation historique flagrante, un mensonge grossier et sa capitale présumée Volubilis ne fut qu’une simple ville, cette mystification se veut comme preuve de la continuité d’une chronique falsifiée, puisque des siècles plus tard la chronique officielle marocaines situe l’accueil par les Awraba (tribu Zénète, celle de Koceila qui ont fuit leur patrie aurassienne dans l’actuelle Algérie pour s’y installer après la mort de Okba ibn Nafii durant « Al Fath » ) établie à walili (Volubilis)dans l’actuel Maroc,  refuge et terre  d’accueil d’Idriss I, après la bataille de Fakh au  « Machrek » , et où il fut proclame imam, d’où le mythe de l’état fondateur du Maroc: le royaume Idrissides . Depuis l’antiquité et même bien avant la Numidie, du temps des royaumes Massyles et Massaesyles en territoire de l’actuelle Algérie, l’oued Moulouya était toujours la frontière avec les entités de l’ouest]

Puisque :

Dans l’antiquité, la » Maurétanie » désignait le territoire des Maures. Il s’étendait sur le Nord-ouest et le centre de l’actuelle Algérie, et une infime partie du nord Marocain. Sous Rome, le territoire conquis au « Maghreb Arabe » fut divisé en provinces : Maurétanie Tingitane (à l’ouest), Maurétanie Césarienne (au centre-ouest), Numidie (au centre-est), et Arica (Tunisie à l’est jusqu’en tripolitaine, Libye) en voici la synthèse :

– la Maurétanie Césarienne province autonome des fameux Numides Juba II et Ptolémée, qui correspond à l’Algérie centrale et occidentale. La capitale était Caesarea (actuellement Cherchell en Algérie).

– la Maurétanie Sitifienne province autonome, créée par Dioclétien pour la partie orientale de la Maurétanie Césarienne avec Sitifis (actuellement Sétif en Algérie) comme capitale.

– la Maurétanie Tingitane, qui correspond à peu près au Nord du Maroc actuel. Les villes principales sont Volubilis, Sala, Lixus, Banasa, Ceuta, Melilla et Tingis (actuelle Tanger) qui en était le chef-lieu. Elle fut attachée administrativement à la province d’Espagne (la Bétique).C’est Tanger qui en était la capitale de ce territoire romain rattaché administrativement à la province d’Espagne mais dans la plus part des gouverneurs provenaient de provinces voisines de l’est et d’origine Numide.

A suivre.

 

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