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Il a proféré des insultes racistes à l’adresse de la diaspora algérienne en France: Le parti «Les Républicains» verse dans le fascisme

De nombreuses personnalités politiques françaises se sont indignées et ont rejeté les déclarations racistes de LR. Hocine Neffah Le parti français de droite, les Républicains (LR), a publié sur le compte officiel du parti sur X et sur la liste portée par François-Xavier Bellamy, en déclarant « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, le bien et le mal : criminels, délinquants, clandestins, Oqtf… », a souligné le LR sur X.


Par Nidhal Nassouti

De nombreuses personnalités politiques françaises se sont indignées et ont rejeté les déclarations racistes de LR. Hocine Neffah Le parti français de droite, les Républicains (LR), a publié sur le compte officiel du parti sur X et sur la liste portée par François-Xavier Bellamy, en déclarant « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, le bien et le mal : criminels, délinquants, clandestins, Oqtf… », a souligné le LR sur X.

Ce message haineux est censé répondre à la partie algérienne de la Commission mixte d’historiens algériens et français sur la mémoire. Celle-ci a demandé la restitution «des biens et des objets historiques et symboliques datant de l’époque coloniale ».

Cette déclaration indigne a été appuyée et soutenue par le président de LR, Eric Ciotti, qui a écrit : « Transmettons également à l’Algérie la liste des délinquants qu’ils doivent reprendre chez eux », a-t-il souligné.

Personne n’aurait cru que les « héritiers » de De Gaulle descendraient à ce niveau abyssal d’insultes et de propos racistes ! Le parti LR n’a pas trouvé mieux que de « chiper » à l’extrême droite traditionnelle ses slogans nauséabonds et sa sémantique putride pour s’attaquer à l’Algérie.

Ces propos fascistes ont suscité une grande indignation de la part des franco-algériens et une partie de la classe politique française qui a condamné vigoureusement ce grand dérapage.

En ce qui concerne l’accusation des Algériens vivant en France de «criminels», il faut vraiment avoir le culot de prononcer ce mot en le collant aux autres, alors que le colonialisme français est le stade suprême du crime contre l’humanité. N’est-ce pas là un paradoxe de trop que ces semblants de civilisés ne cessent de glorifier le colonialisme et ses méfaits qui ont porté préjudice à la civilisation humaine.

La liste de LR aux européennes n’arrive pas à franchir les 7 % dans les sondages, le signe d’une dégringolade indéniable qui montre, on ne peut plus clairement, que ce parti connaît une sérieuse débâcle politique.

C’est pourquoi ses « fous » en son sein ont préféré jouer la carte du racisme burlesque et du fascisme en choisissant l’Algérie et sa diaspora comme thème sensationnel pour espérer remonter la pente d’un parti en pleine décadence politique. Ce qu’il faut retenir, c’est que nombreuses de personnalités politiques françaises se sont indignées en exprimant leur rejet total desdites déclarations racistes et insultantes proférées par le LR.

Une candidate LR aux européennes, Ouisal Boughalem, a réagi au post publié par son parti en soulignant : « Mon engagement dans un parti historique de gouvernement et de responsabilité, m’oblige à rappeler que la noblesse de notre engagement politique ne réside pas dans ce type de communication » ; et d’ajouter : « C’est pour cette raison que je me désolidarise publiquement de cette campagne de communication », a-t-elle déclaré.

Une autre personnalité politique, un poids lourd au sein de LR, Xavier Bertrand, a indiqué : « Je condamne avec force ce tweet qui ne reflète ni les valeurs ni l’histoire de @lesRepublicains.

Aucun calcul électoral n’autorise à insulter un pays et son peuple, quelles que soient les divergences qui nous opposent », a-t-il déclaré. La déroute de LR est manifeste, cela ne date pas de cet événement en rapport avec les élections européennes, bien au contraire, cela remonte à la période de l’élection présidentielle et l’échec cuisant qu’avait subi le parti se disant à tort qu’il incarne l’œuvre de De Gaulle. Quelle chute libre !

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